Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un.....4 DécembreÉvénements4 décembre 771 : Mort de CarlomanLe 4 décembre 771 meurt
Carloman, le fils cadet de Pépin le Bref, roi des Francs, et de Berthe au grand pied. Son frère aîné, Charles 1er, futur
Charlemagne, peut désormais régner sans partage sur les territoires hérités de son père trois ans plus tôt.
4 décembre 1259 : Saint Louis signe la paix avec l'AngleterreLe 4 décembre 1259, le roi d'Angleterre Henri III Plantagenêt signe avec
Louis IX, le futur Saint Louis, le traité de Paris (appelé aussi traité d'Abbeville)...
suite de l'article4 décembre 1290 : Mort d'Aliénor de CastilleLe 4 décembre 1290,
Éléonor (ou Aliénor) de Castille décède à Herdeby (Angleterre). Elle est la soeur du roi Alphonse X de Castille et l'épouse bien-aimée du roi d'Angleterre Édouard 1er.
Le roi, très affecté par la mort de sa femme, écrit joliment :
«Ma harpe est en deuil ; en vie, je l'aimais tendrement ; morte, je ne puis cesser de l'aimer».Il fait élever des croix et peindre son portrait partout où s'arrête le cortège funèbre en route pour l'abbaye de Westminster.
Le quartier londonien de
«Charing Cross» conserve le souvenir de l'une de ces croix (
Charing viendrait de
«chère reine» et serait une déformation du français en usage au XIIIe siècle à la cour d'Angleterre).
C'est sa fête : BarbeSelon une légende populaire, la sainte du jour aurait été décapitée par son père pour s'être convertie sans son consentement.
La foudre aurait alors frappé son bourreau de père. Pour cette raison,
Barbe (ou
Barbara) est devenue la patronne des artificiers, des artilleurs, des mineurs et des pompiers ! Sa fête est célébrée avec beaucoup d'allégresse dans toutes les casernes de pompiers et les unités du génie et de l'artillerie...
NaissancesHenri Grégoire4 décembre 1750 à Vého - 28 mai 1831 à AuteuilL'abbé
Grégoire, fils d'un paysan lorrain, se montre très ouvert aux idées généreuses des
«Lumières». Il publie en 1788 un
Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs et, la même année, fonde la
«Société des Amis des Noirs».
Député du clergé aux
états généraux en 1789, il demande et obtient la réunion des trois ordres puis vote la Constitution civile du clergé (1790) et l'égalité des droits civils pour les juifs (1791)...
Voir : Chrétien et révolutionnaireJuliette Récamier4 décembre 1777 à Lyon - 11 mai 1849 à ParisBelle entre les belles,
Juliette Récamier est sous le
Directoire et le
Consulat l'une des reines de la
mode.Elle se fait représenter sur les premières revues de mode, ancêtres de nos magazines féminins, inaugure le style
«Directoire» et propage la vogue du coton blanc. Elle lance la
«mode à la grecque» ou à
«l'étrusque».
Entourée d'innombrables soupirants comme Benjamin Constant ou le général Wellington, auxquels elle n'accorde que les
«consolations de la bonté», elle noue une longue amitié amoureuse avec
François-René de Chateaubriand. Son portrait et celui de son amie Mme de Staël ont été immortalisés par le baron Gérard...
Voir : Vestale de l'EmpireFrancisco Franco4 décembre 1892 à El Ferrol (Galice, Espagne) - 20 novembre 1975 à Madrid (Espagne)Né dans une famille de marins,
Francisco Franco Bahamonde entre dans l'armée et organise au Maroc la Légion étrangère espagnole. Il s'illustre en 1925 dans la
guerre du Rif, ce qui lui vaut de devenir général à 33 ans. En juillet 1936, il participe avec ses troupes marocaines à l'
insurrection militaire contre le gouvernement républicain et ne tarde pas à en prendre la tête. Il devient en 1939 le dictateur tout-puissant de l'Espagne (le
caudillo) au terme d'une cruelle guerre civile et déclenche alors une féroce répression contre les vaincus républicains.
Voir : Entrée des franquistes à MadridDécèsArmand Jean Richelieu9 septembre 1585 à Paris - 4 décembre 1642 à Paris Évêque du modeste évêché de Luçon,
Armand Jean du Plessis, duc de Richelieu, se fait remarquer aux états généraux de 1614 par Marie de Médicis, mère de
Louis XIII. Il obtient un poste de secrétaire d'État puis la barrette de cardinal. Il dirige le Conseil du roi à partir de 1624, en qualité de
«principal ministre» ou Premier ministre, et révèle dès lors son génie politique.
Il met au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes, et assoit l'autorité du roi (on appellera plus tard ce régime
«absolutisme»). Il combat avec efficacité les protestants de l'intérieur et leurs alliés anglais. Il se montre habile à s'attacher les fortes personnalités et les hommes de talent, nombreux dans la France de cette époque. Il soutient
Théophraste Renaudot dans ses initiatives philanthropiques ainsi que dans la création du premier journal français,
La Gazette. Il encourage les lettres et les arts, en les mettant au service du pouvoir, et fonde
l'Académie française.
Le cardinal garantit la tranquillité de la France sur ses frontières en s'alliant aux protestants allemands pour diviser l'Allemagne et abaisser la maison des Habsbourg qui, d'un côté, gouverne l'Espagne et, de l'autre, les États autrichiens.
Victorieux de toutes les cabales grâce au soutien constant du roi Louis XIII,
Richelieu apparaît comme le premier homme d'État moderne, soucieux de l'intérêt national envers et contre tout. Visionnaire, il encourage les expéditions lointaines. Il crée des compagnies à monopole pour faciliter les entreprises de colonisation et jette les bases du premier empire colonial français (Martinique, Canada, Madagascar,...). Son oeuvre sera poursuivie avec brio par son plus proche collaborateur, le cardinal d'origine italienne Jules Mazarin (1602-1661).
Voir : Richelieu entre au Conseil du RoiSource : https://www.herodote.net