Fusion de deux sous-marins nucléaires : le Perle sauvé à Cherbourg ! (vidéo) By Jack35
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le.cricket Admin
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Sujet: Fusion de deux sous-marins nucléaires : le Perle sauvé à Cherbourg ! (vidéo) By Jack35 Sam 17 Avr - 21:08
Fusion de deux sous-marins nucléaires : le Perle sauvé à Cherbourg ! (vidéo)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] À Cherbourg (Manche), le sous-marin nucléaire d’attaque Perle sera découpé puis ré-assemblé pour être réparé.
Ce lundi, a débuté à Cherbourg les travaux hors normes pour remettre en état le sous-marin nucléaire d’attaque Perle, victime d’un incendie, en 2020, à Toulon. Le SNA va se voir greffer la partie avant du sous-marin Saphir. Un chantier titanesque pour la Marine nationale et Naval Group qui gère les travaux.
C’est un chantier inédit auquel est confronté Naval Group : remettre à l’eau le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Perle, dont la partie avant a été ravagée par un incendie le 12 juin 2020. Pour y parvenir dans les délais les plus courts, l’industriel va s’attaquer à une première mondiale : démonter la partie avant du sous-marin endommagée et la remplacer par la partie avant d’un autre sous-marin identique mais déjà sorti du service actif, le SNA Saphir ! Si le principe paraît d’une simplicité enfantine sur le papier, dans les bureaux d’études et les ateliers d’assemblage la réalité est toute autre. Au total, la réparation va nécessiter 100 000 heures d’ingénierie pour définir dans les moindres détails chacune des opérations. Dans les ateliers d’assemblage de Cherbourg (Manche), il faudra découper puis ressouder des monstres d’acier longs de 73,6 mètres, larges de 7,6 mètres et lourds de 2 670 tonnes ! Naval Group joue gros « Si le processus est innovant, les travaux industriels associés à cette réparation sont maîtrisés », tient à rassurer Franck Ferrer, le responsable de ce chantier exceptionnel. À Cherbourg, les équipes sont rompues aux opérations de découpage, de soudage des coques en acier de forte épaisseur, de reconstitution de cloisons et de ponts…Naval Group joue gros. L’erreur ne lui est pas permise. Le futur sous-marin assemblé doit rentrer à son port d’attache à Toulon (Var) avant fin 2021 pour subir une opération de maintenance majeure de 18 mois. Il y a donc peu de marge d’erreur possible. La Marine nationale tient en effet à récupérer son sous-marin nucléaire d’attaque totalement opérationnel début 2023 afin de reconstituer sa flotte de six bâtiments. Trois SNA doivent être en effet disponibles en permanence pour partir en mission tandis que les trois autres sont respectivement en maintenance longue (18 mois d’indisponibilité), en maintenance réduite (trois mois) ou en réserve au profit des équipages pour des opérations d’entraînement. Des équipes de Toulon en renfort À Cherbourg, le chantier de la réparation a déjà démarré. Naval Group prévoit de mobiliser 300 personnes pendant un semestre, rassemblant les compétences de plusieurs dizaines de métiers différents. Dès novembre 2020, des renforts sont venus de Toulon, soit environ une centaine de personnes issus de Naval Group et de ses sous-traitants. Leur mission : démonter les équipements intérieurs (cloisons, ponts…) mais également « la tripaille » des sous-marins, soit 120 câbles électriques qui courent sur toute la longueur du navire et les 80 tuyaux qui transportent différent fluides. Les opérations devront s’enchaîner. La découpe des sous-marins est prévue vers la fin du premier trimestre 2021. L’opération de soudage de la moitié avant du Saphir avec la moitié arrière du Perle est programmée pour le milieu du deuxième trimestre. Au total, 250 000 heures de chantier seront nécessaires pour parvenir à ce résultat. 120 millions d’euros de réparation Une fois revenu à sa base avant la fin de l’année 2021, le SNA subira alors une importante opération de maintenance, celle qui était en cours quand l’incendie s’est déclaré. Soit une IPER dans le jargon des marins (Indisponibilité périodique pour entretien et réparation). Ces travaux étalés sur une durée de 18 mois doivent permettre de vérifier et renforcer l’état de la coque, remplacer sa chaufferie nucléaire, mettre à niveau les matériels et les équipements (au nombre de 4 000 rien que pour la partie avant). L’objectif : redonner au sous-marin un potentiel pour naviguer 10 années supplémentaires. Selon le ministère des Armées, le coût global des réparations s’élève à 120 millions d’euros dont une partie sera prise en charge par la société d’assurance de Naval Group. L’enquête judiciaire en vue de déterminer les responsabilités dans la survenue de l’incendie doit encore transmettre ses conclusions.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] & L’Usine Nouvelle
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Fusion de deux sous-marins nucléaires : le Perle sauvé à Cherbourg ! (vidéo) By Jack35
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