Les éoliennes du parc offshore London Array ont commencé à produire de l’électricité[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le parc éolien offshore de London Array satisfera à terme les besoins en électricité de quatre cent soixante-dix mille foyers. Ce parc deviendra à terme le plus vaste au monde.Tout comme l’actuel, encore que la situation économique s’est fortement dégradée ces derniers mois, ce qui l’a contraint à ralentir la cadence, l’ancien gouvernement était déterminé à exploiter davantage le potentiel britannique en matière d’
éolien offshore. Un potentiel tout à fait considérable, puisqu’évalué par l’ensemble des experts comme étant le plus important d’Europe. De quoi consacrer politiquement cette source d’
énergie durable qui tire aussi son épingle du jeu en
Allemagne ou encore au
Danemark, à plus forte raison dans un pays guère exposé aux rayons astraux.
Mis sur « orbite » il y a plus de deux ans, le
parc offshore de London Array est révélateur des ambitions de la Grande-Bretagne en matière d’
énergies renouvelables, qui restent élevées malgré la rudesse de la crise. Ce
« temple du vent » installé dans l’estuaire de la
Tamise, à douze miles (environ
dix-neuf kilomètres) des côtes, est une vitrine. Un laboratoire
technologique.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Quatre cent soixante-dix mille foyers alimentés en électricitéC’est aussi un mastodonte puisqu’il accueillera à terme quelque cent soixante-quinze éoliennes.
Autre chiffre sans équivoque : huit cent soixante-dix, comme la
capacité de production d’électricité finale de ce complexe assez
puissant pour subvenir aux besoins énergétiques annuels de… quatre cent soixante-dix mille ménages, soit les deux tiers du comté du Kent (!)
Du rêve à la réalité, il y avait tout de même un grand pas qui a été partiellement franchi hier puisque les premières turbines ont commencé à générer de l’électricité. Projet époustouflant,
London Array associe le groupe danois
DONG Energy (50 % de participation), le géant allemand de l’énergie
E.ON (30 %) et la compagnie émiratie
Masdar (20 %), également connue pour porter le projet de
Masdar City, qui doit devenir la première ville neutre en carbone. Si tout n’est pas encore achevé, on peut d’ores et déjà leur tirer un grand coup de chapeau.
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