L'UFC Que Choisir s'inquiète du succès croissant des SMS+, ce système de
SMS avec abonnements qui cache bien son jeu. Chaque jour, de nouveaux
utilisateurs sont victimes de cette pratique commerciale qui peut coûter
jusqu'à 3 euros par contenu reçu. Dans un communiqué paru jeudi,
l'association met en garde les consommateurs et les invite à plus de
vigilance avant de souscrire à un nouveau service par SMS.
Cliquez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour agrandir l'image Incroyable
et pourtant vrai ! Des possesseurs de téléphone mobile se sont
retrouvés sans le savoir abonnés à des services qui leur surfacturent
des SMS qu'ils reçoivent. L'association cite des exemples édifiants
comme celui d'
une femme s'étant acquitté de 98 SMS surtaxés pour un
total de plus de 150 euros en un mois sans avoir pourtant envoyé le
moindre texto.Le système mis en cause date de 2007 mais est particulièrement en vogue
depuis quelques mois est appelé
SMS+ avec abonnement. Ce système très
juteux fait le bonheur des éditeurs de contenus multimédias et des
opérateurs. Le
SMS+ est une sorte de
SMS avec abonnement, qui permet de
recevoir régulièrement sur son téléphone et sans en avoir été forcément
informé des contenus divers et variés (jeux, sonneries, actualités...)
facturés jusqu'à 3 euros.
Evidemment, si un tiers (un enfant par
exemple) envoie le premier SMS, l'abonnement se fait à l'insu de
l'abonné. Dans leurs publicités, rares sont les éditeurs qui mettent en
avant ce système d'abonnement à un service payant (
l'UFC-Que choisir prend l'exemple d'un clip de René la taupe).Ces
SMS+ ont une particularité : le deuxième chiffre de leur numéro est
toujours
un 8. Le premier chiffre indique quant à lui le palier
tarifaire (
5 correspond à 20 centimes, 8 peut coûter jusqu'à 3 euros).
Le comble, c'est qu'ils apparaissent comme envoyés sur la facture alors
qu'ils ont en réalité été reçus. L'UFC prend comme exemple :
« Envoie
S8825 au 88*** et tu recevras le nouveau titre de René la Taupe ! »Pour suspendre ces abonnements, il suffit d'envoyer le mot STOP en
retour aux SMS que vous recevez. Pour contester les facturations, il
faut alors contacter directement l'éditeur du service (envoyer le mot
CONTACT par SMS) ou son opérateur.
Complément d'actualité
Un numéro d'alerte contre les SMS indésirables dès le 15 novembre :
Annoncé en octobre dernier par Luc Chatel, secrétaire d'Etat chargé de
l'Industrie de la Consommation, le numéro d'alerte contre les SMS
frauduleux entre en service ce samedi 15 novembre. A partir de cette
date,
les consommateurs pourront signaler les textos indésirables au
33700.
Lire.
Source : Zebulon.fr