L’appareil de la startup américaine Kitty Hawk produit jusqu’à 100 fois moins de bruit qu’un hélicoptère classique et peut parcourir une distance de 160 kilomètres sans recharge.
Aller au boulot en hélico. Les alternatives à la voiture, aussi improbables soient-elles, sont légion. Parmi elles, on retrouve tout ce qui regroupe la « mobilité aérienne », c’est-à-dire les voitures volantes, les petits avions, les drones et même les dirigeables. Le nouveau projet de la startup américaine Kitty Hawk, financée en partie par le cofondateur de Google Larry Page, apporte sa pierre à l’édifice avec l’Heaviside, un avion une place électrique et silencieux. L’appareil décolle à la verticale et vole droit comme un avion de chasse. Son autonomie de 160 kilomètres, relativement peu pour un véhicule volant, confirme ici l’usage urbain de l’appareil pour réaliser des distances courtes.
Faut-il un brevet de pilotage pour être aux manettes de l’avion ? Non, l’engin possède un mode automatique qui pilote tout seul comme un grand (il existe aussi un mode manuel pour les pros). « Notre idée est que nous voulons que ces appareils soient socialement acceptables par le plus grand nombre. Les hélicoptères ne le sont pas : ils sont réservés aux riches et ils font du bruit », a déclaré Sebastian Thrun, CEO de la startup, à TechCrunch. Les premières images de ce prototype permettent de se faire une idée de l’appareil et de sa taille. Mais l’engin est toujours en phase de développement et s’il est commercialisé la startup estime que les premiers avions seront destinés à un « marché de niche ». Mais avant que l’Heavyside ne devienne un véhicule du quotidien, il faudrait commencer par construire des pistes de décollage. Il y a encore du chemin à faire.