Moins bruyant, moins cher, mi-biocarburant mi-solaire... Le Bio Electric Hybrid Aircraft est l'avion moyen courrier qui a toutes les qualités pour concurrencer le train. « Pourquoi ne prenons-nous pas l’avion comme nous prenons le bus ? » C’est la question posée par Neil Cloughley, patron de la startup Faraday qui travaille d’arrache-pied à révolutionner l’aviation régionale avec son projet d’avion hybride.
Trois raisons selon lui : le bruit des appareils d’abord, qui empêche de multiplier les aéronefs dans le ciel sans rendre fou tous ceux qui vivent à proximité. Le prix ensuite, répercuté par les compagnies car les appareils sont chers et les infrastructures aussi. Et les émissions bien sûr. Trois défis que sa société estime pouvoir relever.
Soleil, électricité, biofuel. Le Bio Electric Hybrid Aircraft (ou BEHA) sera propulsé par un rotor arrière relié un moteur électrique. Celui-ci sera alimenté par une batterie qui se recharge grâce à des cellules photovoltaïques sur les ailes mais aussi par l’entremise d’une turbine tournant au biocarburant. Une propulsion hybride donc qui devrait considérablement réduire les émissions en vol et n’en avoir aucune au décollage. Autre avantage du moteur électrique : le silence, qui devrait soulager les résidents proches des aéroports. Enfin, avec ses trois ailes superposées, le BEHA aura une meilleure portance, ce qui lui permettra d’emprunter des pistes bien plus petites (300 mètres seulement), réduisant les frais d’infrastructures. Et voilà, nos trois problèmes résolus.
Voler plus pour moins cher. Oubliez les gros porteurs, l’avenir se joue à plus petite échelle. L’avion hybride n’embarquera que 18 passagers (ou 5 tonnes de fret) mais, selon Neil Cloughley, sa multiplication sur le marché fera baisser le coût des transports régionaux. Faraday estime aussi que son appareil sera plus simple à construire et réparer qu’un complexe VTOL donc qu’il coûtera moins cher à fabriquer et entretenir. Interviewé par la BBC, le patron de Faraday estime en effet pouvoir vendre des billets 30 € des vols entre Londres et Manchester, l’équivalent de Paris-Dijon pour nous, pour un temps de trajet minime et un standing de 1ère classe… « Nous avons décidé de mettre au point un avion non seulement économique et donc rentable, mais aussi silencieux et durable » triomphe l’homme d’affaires. Alors, demain, ces triplans remplaceront-ils les cars et les trains ? Réponse en 2025 pour le vol inaugural.
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Dès 2025, tout le monde volera dans cet avion hybride à trois ailes ! (vidéo) By DETOURS