Megaupload : le FBI attaque, Anonymous contre-attaque [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Zoom
18 sites web du réseau Mega dont les célèbres
Megaupload et
Megavideo
ne sont plus accessibles. Le FBI a procédé à une saisie des noms de
domaine et des serveurs afin d’empêcher les internautes d’y accéder. Les
autorités américaines reprochent à ces sites de ne pas respecter le
droit d’auteur et de violer les lois sur le copyright.
Dans le même temps le FBI a annoncé la
mise en examen de sept personnes.
Kim Schmitz (alias Kim Dotcom), le fondateur du réseau Mega, ainsi que
d’autres membres du site ont été arrêtés en
Nouvelle-Zélande. Les autres
inculpés seraient en fuite. Accusés entre autres
«d'infraction aux droits d'auteur» et de
«blanchiment d'argent»,
ils risquent jusqu’à 20 ans de prison. Dans la foulée le FBI a saisi 50
millions de dollars qui appartiendraient aux administrateurs de
Megaupload.
Anonymous riposte
Mais la réaction ne s’est pas fait attendre. Le groupe de hackers activiste
Anonymous a attaqué plusieurs sites symboliques des représentants des droits d'auteurs comme la
RIAA (Recording Industry Association of America), la
MPAA (Motion Picture Association of America) mais aussi au site de la
justice américaine pour les rendre inaccessibles à leur tour. Gageons qu’ils manqueront moins aux internautes que
Megaupload.Megaupload s'estime dans la légalitéJuste avant d’être mis hors ligne, le site
Megaupload avait eu le
temps d’afficher un message où il se défend d'inciter au piratage et
qualifie les accusations
«d’exagérément grotesques» . Il ajoute que
«la
grande majorité du trafic de nos sites est légal, et nous sommes là
pour durer. Si l'industrie du divertissement veut tirer parti de notre
popularité, nous serions ravis de discuter avec eux.»Kim Dotcom s'est toujours défendu en affirmant que chaque fois qu'on
leur demandait de supprimer des contenus illégaux, ils s'exécutaient.
Ce coup de filet intervient au lendemain d’une
grande mobilisation de plusieurs sites américains qui protestent contre la mise en place de
deux projets de loi,
"PIPA" et "SOPA". Ces derniers visent à renforcer
la lutte contre le piratage et donneraient, entre autres, le pouvoir aux
autorités américaines d’obliger les fournisseurs d’accès à supprimer
l’accès aux sites accusés de violer les lois américaines.
Source : tomsguide.net