Les astronomes ont passé des décennies à chercher quelque chose qui semblerait difficile à manquer: environ un tiers de la matière « normale » de l’univers. Les nouveaux résultats de l’observatoire à rayons X Chandra de la NASA pourraient les avoir aidés à localiser cette étendue insaisissable de matière manquante.
À partir d’observations indépendantes et bien établies, les scientifiques ont calculé avec confiance combien de matière normale – à savoir l’hydrogène, l’hélium et d’autres éléments – existait peu de temps après le Big Bang. Entre les premières minutes et le premier milliard d’années, une grande partie de la matière normale s’est retrouvée dans le gaz et des objets tels que les étoiles et les planètes, observés dans l’univers actuel.Le problème est que, quand les astronomes additionnent la masse de toute la matière normale de l’univers actuel, environ un tiers de celle-ci est introuvable. (Cette matière manquante est distincte de la matière noire, encore mystérieuse.) Une idée est que la masse manquante est formée de gigantesques brins ou filaments de gaz chauds (c’est-à-dire de températures inférieures à 100 000 Kelvin) et chauds (plus de 100 000 Kelvin) ) gaz dans l’espace intergalactique. Les astronomes appellent ces filaments le « milieu intergalactique chaud » ou WHIM. Ils sont invisibles aux télescopes à lumière optique, mais une partie du gaz chaud contenu dans les filaments a été détectée dans la lumière ultraviolette. En utilisant une nouvelle technique, les chercheurs ont trouvé de nouvelles preuves solides de la composante chaude du WHIM à partir des données de Chandra et d’autres télescopes. Ils utilisèrent Chandra pour rechercher et étudier des filaments de gaz chaud se trouvant le long du chemin menant à un quasar, une source lumineuse de rayons X alimentée par un trou noir supermassif en croissance rapide. Ce quasar est situé à environ 3,4 milliards d’années lumière de la Terre. Leurs travaux ont révélé la présence d’une raie d’absorption de l’oxygène dans un gaz d’une température d’environ un million de Kelvin. En extrapolant à partir de ces observations d’oxygène à l’ensemble des éléments et de la région observée à l’univers local, les chercheurs indiquent qu’ils peuvent comptabiliser la quantité complète de matière manquante. Si ce résultat est confirmé, l’une des plus grandes énigmes de l’astrophysique moderne pourrait être résolue. les chercheurs indiquent qu’ils peuvent comptabiliser la quantité totale de matière manquante.
Pourquoi nous ne savons rien de l’univers… et tant mieux ! | Karim Noui | TEDxTours Chercheur en Physique Théorique, Karim Noui est tombé dans les trous noirs dès sa plus tendre enfance et n’en est jamais vraiment ressorti. Après avoir voyagé, du Tarn aux États-Unis, il a posé ses valises en Touraine il y a bientôt quinze ans pour s’atteler à la question de l’énergie noire ⇓
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_________________ [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] le.cricket vous salue bien !
Un tour d’horizon de l’univers où se cache sa masse manquante ? (vidéo) By Jack35