ça s'est passé un.....13 Juillet !Événements13 juillet 1380 : Mort du connétable Bertrand Du GuesclinLe 13 juillet 1380, le connétable
Bertrand Du Guesclin (60 ans) est pris d'un malaise en assiégeant Châteauneuf-de-Randon, un repaire de routiers qui sème la désolation dans la région du Gévaudan. Il semble qu'il ait bu imprudemment de l'eau croupie ou trop froide.
Faisant ses adieux aux capitaines qui l'ont suivi pendant plus d'un quart de siècle, il leur rappelle une injonction aujourd'hui oubliée de la plupart des combattants :
« N'oubliez pas ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis » (*).
Le gouverneur de la place, qui avait dès la veille promis se rendre, vient solennellement déposer les clés de la forteresse sur le cercueil du connétable ! Le roi
Charles V, en reconnaissance des services rendus par
Du Guesclin, ordonne que son corps soit porté à
Saint-Denis, pour être inhumé à côté du tombeau qu’il s'est fait préparer. Lui-même le suit de peu dans la mort, le 16 septembre 1380.
13 juillet 1787 : Le Nord-Ouest américain ouvert à la colonisationLe 13 juillet 1787, le Congrès proclame l’ordonnance du Nord-Ouest dont les principes seront réaffirmés dans la
Constitution de 1789. Comme son nom l’indique, elle ouvre à la colonisation les territoires du Nord-Ouest, entre
les Appalaches, les Grands Lacs, le Mississippi et le Tennessee tout en interdisant aux pionniers de s'installer sur le territoire des tribus indiennes :
« Une bonne foi sans défaut sera toujours observée envers les Indiens ; leurs terres et leurs propriétés ne leur seront jamais enlevées sans leur consentement et ils ne subiront jamais la moindre atteinte dans leurs propriétés, leurs droits et leurs libertés, sauf en cas de guerres justes et légales autorisées par le Congrès. » Aucune guerre ne sera jamais déclarée par le Congrès, pourtant
les Indiens vont bel et bien être expropriés et exterminés. En effet, du fait de l’immigration et surtout d'une forte natalité, les colons européens occupent toujours davantage de terres de sorte que, très vite, les
États-Unis d'Amérique repoussent leur frontière jusqu’au
Mississipi. Grignotant les territoires indiens, ils forment de nouveaux États :
Ohio en 1803, Kentucky en 1792, Tennessee en 1796, Vermont en 1791, etc.13 juillet 1793 : Assassinat de MaratLe 13 juillet 1793, Charlotte Corday poignarde le tribun révolutionnaire Jean-Paul Marat dans sa baignoire où il soignait un eczéma généralisé (forme de lèpre)...
suite de l'article13 juillet 1841 : Convention de Londres sur les DétroitsLe 13 juillet 1841, la
convention de Londres sur les Détroits clôt la politique aventureuse d'Adolphe Thiers, qui avait mis la France au bord de la guerre avec l'Angleterre.
13 juillet 1870 : La dépêche d'EmsDans la ville d'eaux d
'Ems, le 13 juillet 1870, le roi Guillaume 1er s'entretient avec l'ambassadeur de France Benedetti de la candidature d'un prince Hohenzollern à la couronne d'Espagne.
La dépêche qui relate l'entrevue est habilement caviardée par le chancelier Bismarck, assisté du chef d'état-major von Moltke et du ministre de la Guerre Roon, de façon à irriter la susceptibilité des opinions publiques. Succès total : réagissant au quart de tour au ton méprisant de la dépêche, le ministre des Affaires étrangères de Napoléon III, le duc de Gramont, conduit la France à déclarer la guerre à la Prusse.
À la tribune de l'Assemblée, le chef du gouvernement Émile Ollivier prononce des paroles malheureuses :
« De ce jour commence pour les ministres mes collègues et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un coeur léger... d'un coeur confiant ».suite de l'article13 juillet 1936 : Calvo Sotelo assassiné en EspagneLe 13 juillet 1936, en Espagne, le leader
Calvo Sotelo est assassiné. A l'assemblée des Cortes,
Calvo Sotelo dirigeait la droite monarchiste; il personnifiait l'opposition au gouvernement du Front Populaire. Sa mort encourage les militaires conservateurs à se rebeller. La
guerre civile devient imminente.
13 juillet 1965 : Pompidou libère les femmes mariées !Le 13 juillet 1965, dans la torpeur de l'été, les députés français accordent aux femmes mariées l'autonomie financière que leur avait retirée le
Code Napoléon. Jusque-là, en se mariant en effet, les femmes perdaient le droit de signer un chèque, d'ouvrir un compte courant ou parapher l'acte d'achat d'une maison. Toutes ces responsabilités étaient dévolues au mari, chef de famille en titre. Et si les femmes souhaitaient exercer une profession, elles devaient obtenir son autorisation.
Portée par le garde des Sceaux
Jean Foyer, dans un gouvernement de droite dirigé par
Georges Pompidou, sous la présidence du
général de Gaulle, la nouvelle loi constitue donc un progrès immense par rapport à la
grande régression du XIXe siècle. Elle s'inscrit dans un
mouvement d'émancipation qui va prendre corps des deux côtés de l'Atlantique dans les années 1970. En juin 1970, une nouvelle loi supprimera la notion de chef de famille et consacrera l'égalité des époux en matière d'éducation parentale. En 1975 enfin, sous la présidence de
Valéry Giscard d'Estaing, sera légalisé le divorce par consentement mutuel.
Pour l'heure, à droite comme à gauche, la classe politique reste malgré tout réservée.
« Quoi qu'on dise et quoi qu'on veuille, se justifie Jean Foyer, dans le mariage existera toujours une division du travail voulue par la nature. »C'est sa fête : HenriHenri de Bavière, roi de Germanie en 1002, puis empereur d'Allemagne sous le nom de Henri II, favorise la réforme des moeurs de l'Église (sans renoncer à son autorité sur le clergé).
NaissanceSimone Veil13 juillet 1927 à Nice - 30 juin 2017 à ParisAncienne déportée, avocate, femme politique française et européenne...
Simone Veil, née
Simone Jacob, a eu une vie riche bien trop souvent résumée à la loi du 17 janvier 1975 sur l’interruption volontaire de grossesse (la bien-nommée loi Veil). Depuis le 1er juillet 2018, elle est l'une des rares femmes inhumées au Panthéon...
Voir : Une femme pour notre tempsDécèsJean-Paul Marat24 mai 1743 à Boudry (Neuchâtel) (Suisse) - 13 juillet 1793 à ParisMédecin franc-maçon, déjà âgé de 45 ans au début de la Révolution,
Jean-Paul Marat fonde
L'Ami du Peuple en septembre 1789, un journal dans lequel il dénonce avec violence les compromissions supposées des uns et des autres.
Populaire auprès des sans-culottes, il lance ceux-ci à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792 et dans les massacres de Septembre.
Député à la Convention, il contribue à la condamnation du roi et à la formation du Tribunal révolutionnaire et du Comité de sûreté générale, en charge d'arrêter les suspects. Les
Girondins ayant tenté de le mettre en accusation, il est blanchi par le Tribunal révolutionnaire et regagne en triomphe la salle de la Convention le 24 avril 1793. Un mois plus tard, il contre-attaque avec succès en lançant les sections parisiennes de sans-culottes contre l'assemblée, obligeant les députés à décréter l'
arrestation des Girondins.Il est assassiné peu après, le 13 juillet 1793, dans sa baignoire où il soignait ses maladies de peau, par Charlotte Corday, une jeune femme indignée par le tour sanglant de la Révolution. Démentant les espoirs de la meurtrière, l'indignation soulevée par son acte va justifier la
mise en place officielle de la Terreur.Voir : Assassinat de MaratSource : https://www.herodote.net