LES EXPRESSIONS FRANCAISES :Sous l'égide de Signification : Être sous la protection de quelqu'un.Origine : Expression française du début du XIXème siècle qui viendrait de la mythologie grecque. En effet, l'égide serait l'arme de Zeus symbole de puissance qui sert à la fois à la défense et à l'attaque. Cependant, la complication viendrait de la définition même de cette arme. Selon les dictionnaires de l'époque,
"aigis" signifierait peau de chèvre et il se pourrait que l'arme en question serait un bouclier recouvert de ce type de peau comme il était d'usage dans l'antiquité.
Selon une autre interprétation toujours puisée dans le répertoire de la Grèce antique,
l'égide serait une cuirasse de la peau de la Gorgone tuée par Athéna ou une peau de chèvre qu'Athéna pourrait tendre pour en faire une voile de bateau et être portée par les vents. De ce fait, dans l'antiquité,
l'égide reste le symbole de l'invulnérabilité possible grâce à la protection des dieux.
En tous les cas, la définition de cette arme n'a jamais été clarifiée et personne ne pourrait la décrire dans tous ses détails. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle garde son aspect terrifiant. De nos jours, outre l'idée de protection,
l'égide est davantage un soutien, un appui.
Se faire appeler Arthur Signification : se faire réprimander.Origine : Expression française qui puise ses origines dans la seconde guerre mondiale. Pendant la période de l'occupation de la France par l'Allemagne, le couvre-feu était fixé à 20h. A partir de ce moment précis les allemands criaient
"acht uhr" pour s'adresser aux retardataires qu'il était l'heure de rentrer chez soi pour ne plus en sortir. La ressemblance dans la prononciation et l'intonation a fait que
se faire appeler arthur insinuait se faire disputer ou se voir faire des remontrances.
Sous d'autres cieux : Cette expression française se retrouve en Afrique du Nord sous maintes façons en basant la notion de réprimande sur des aspects qui font référence aux corvées de cuisine et de ménage, activités féminines pour insister sur le rôle subalterne de la femme toujours sujette aux punitions de la gent masculine. En effet parmi les façons de se faire savonner, nous pouvons trouver
"fret aâla rassou kercha" traduite par il a vidé des tripes de boeuf sur sa tête;
"msah bih el kâa" pouril en a fait une serpillère et enfin
"kla aâla rassou w chrab" c'est à dire qu'il a mangé sur sa tête et il a bu.
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