À des milliers de kilomètres et d’années de distance, les montagnards andins et tibétains ont développé différentes versions du même gène (vidéo) By Jack35

À des milliers de kilomètres et d’années de distance, les montagnards andins et tibétains ont développé différentes versions du même gène (vidéo)

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Après 10 000 ans de vie dans la cordillère des Andes, de nombreux Péruviens peuvent vivre confortablement à des altitudes qui rendraient la plupart des gens malades. MUSUK NOLTE/IMAGES PANOS/IMAGES PANOS/REDUX

Le corps humain est mieux adapté à la vie à basse altitude, où l’oxygène est abondant. Si vous vous aventurez au-dessus de 2 500 mètres, vous pourriez souffrir des effets du mal de l’altitude, des symptômes tels que des nausées, de la confusion et un gonflement des poumons et du cerveau résultant du manque d’oxygène.

Mais l’air raréfié n’est pas un problème pour le peuple Quechua du Pérou, qui vit dans les hauteurs des Andes depuis plus de 10 000 ans. Ce n’est pas non plus un problème pour un autre groupe de personnes qui mènent une vie noble à l’autre bout du monde : les Tibétains qui vivent et travaillent dans l’Himalaya. Des recherches antérieures ont montré que les Tibétains possèdent une version unique du gène EPAS1 , qui régule la réponse du corps à l’hypoxie et leur permet d’utiliser plus efficacement les réserves limitées d’hémoglobine. Aujourd’hui, des chercheurs ont séquencé les génomes de 40 personnes d’ascendance quechua vivant à Cerro de Pasco, au Pérou, une ville située à plus de 4 000 mètres d’altitude. Leur analyse, publiée la semaine dernière dans Science Advances, a révélé une autre variante d’EPAS1 associée de manière similaire à de faibles concentrations d’hémoglobine et à une saturation élevée en oxygène.
Mais alors que les montagnards tibétains ont hérité de leur mutation il y a environ 40 000 ans de nos cousins disparus appelés Dénisoviens , notent les auteurs de l’étude, cette variante nouvellement découverte est apparue beaucoup plus tard, probablement à l’époque où les humains ont commencé à vivre dans les Andes. Selon le physiologiste Graham Scott, qui n’a pas participé à l’étude, cette découverte démontre

Citation :: « comment l’évolution peut parfois favoriser des solutions communes à un problème commun ».

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le.cricket vous salue bien !

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