Fu Hu, le panda du zoo de Vienne part aujourd’hui pour la Chine[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le jeune panda Fu Hu du zoo de Vienne va retourner en Chine.Fu Hu, un panda du zoo de Schönbrunn à Vienne, quitte la capitale autrichienne pour rejoindre ses pairs en Chine. Il retournera là-bas à l’état sauvage, loin de ses parents.
La mascotte du
zoo de Schönbrunn à Vienne,
le panda Fu Hu ("tigre chanceux" en chinois mandarin) part aujourd’hui pour la Chine. Attiré dans une caisse ensuite refermée puis secouée, voilà en quoi consiste une partie des tests destiné à préparer son voyage en avion.
Mais le jeune panda reste imperturbable en mâchant son morceau de bambou.
"Nous avons réalisé la totalité de la procédure, pour qu'il sache tout, et pour que le chargement soit le moins stressant possible", précise Renate Haider, la principale soigneuse de
Fu Hu.Cette star du zoo autrichien est née en 2010 et, selon le contrat qui lie le zoo aux autorités chinoises, il a atteint l'âge pour rentrer en
Chine. Une équipe du zoo accompagnera ainsi
Fu Hu dans son voyage vers la réserve naturelle de pandas de Bifengxia, dans
la province chinoise du Sichuan. Là-bas, elle veillera à faciliter son intégration. Mais son retour à l'état sauvage signifie également faire les adieux à ses parents.
"Il a déjà appris tout ce dont il a besoin de sa mère. Désormais, il peut apprendre plus de la part de pandas du même âge",
explique à l'AFP Renate Haider. Schönbrunn insiste également sur le fait que les pandas restent autant que possible à l'état sauvage, les contacts avec leurs soigneurs étant limités au strict minimum.
D'ailleurs, s'occuper de deux pandas adultes et d'un jeune n’est pas une tâche aisée. Chaque bête mange tous les jours entre 20 et 30 kg de bambou, ce qui nécessite la livraison de près d'une tonne toutes les deux semaines.
Les plantes sont importées du sud-est de la
France, de
la bambouseraie Prafrance à
Thoiras (dans le Gard), car les quantités nécessaires ne sont pas disponibles en
Autriche.
Outre la garde de ses pensionnaires,
le zoo de Vienne a également mené des recherches en collaboration avec ses partenaires chinois, par exemple sur la capacité des pandas à se reconnaître les uns des autres grâce aux taches noires qu'ils ont autour des yeux ou avec le son qu'ils émettent.
"Le panda est le symbole de la conservation de la faune. Pour cette espèce menacée, notre but et notre devoir, c'est
d'encourager nos animaux à se reproduire", estime ainsi la
directrice du zoo,
Dagmar Schratter. Justement,
le zoo de Vienne est le premier d’Europe à avoir vu naître un panda naturellement (sans insémination artificielle), en 2007. Il s’agissait du grand frère de
Fu Hu, né jour pour jour 3 ans plus tôt. Ce panda est déjà retourné en
Chine en 2009.
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