Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un....27 septembreÉvénements27 septembre 52 av. J.-C. : Vercingétorix se rend à César devant AlésiaC'est aux alentours du 27 septembre de l'an 52 av. J.-C. que
Vercingétorix, jeune chef gaulois, se rend à Jules César. Sa reddition met fin au
siège de l'oppidum d'Alésia par les Romains et à la résistance gauloise.
Après la terrible guerre des Gaules, qui a sévi près de sept ans, l'ensemble des peuples établis entre le Rhin et les Pyrénées passe sous la rude domination de Rome… Ce faisant, ils évitent une invasion par les peuples germains, plus pressants que jamais sur la rive droite du Rhin.
27 septembre 1529 : Soliman échoue devant VienneLe 27 septembre 1529, le sultan ottoman
Soliman le Magnifique (Suleyman) met le siège devant Vienne, capitale des Habsbourg, pour soutenir la candidature de Jean Zapolya à la succession de Louis II sur le trône de Hongrie, contre Ferdinand d'Autriche, frère de Charles Quint.
La résistance des habitants et celle des vingt mille soldats de sa garnison ont raison de sa détermination et il doit bientôt se retirer.
27 septembre 1540 : Fondation de la Compagnie de Jésus
Le 27 septembre 1540, le pape Paul III signe la bulle qui porte fondation de la Compagnie de Jésus...
suite de l'article27 septembre 1748 : Abolition des galèresLe 27 septembre 1748, une ordonnance du roi Louis XV abolit l'institution des galères et incorpore ces dernières dans la marine royale...
suite de l'article27 septembre 1808 : Napoléon et Alexandre au congrès d'ErfurtDu 27 septembre au 14 octobre 1808 se réunit un prestigieux congrès à
Erfurt, en Thuringe, à l'initiative de Napoléon 1er. Presque tous les souverains allemands y sont présents, ainsi que le tsar de Russie Alexandre 1er. Le roi de Prusse et l'empereur d'Autriche brillent par leur absence. Les fêtes s'enchaînent. Talma et la Comédie-Française jouent devant un
«parterre de rois»...
suite de l'article
27 septembre 1822 : Champollion déchiffre les hiéroglyphesLe 27 septembre 1822,
Jean-François Champollion, qui a fait à l'archéologie le sacrifice de sa santé et de sa jeunesse, perce le secret des hiéroglyphes.
Grâce aux inscriptions trilingues de la pierre de Rosette, il devance son rival anglais Thomas Young...
suite de l'articleC'est sa fête : Vincent
Ce prêtre admirable est né dans une famille pauvre du village de Pouy (ou Paul), près de Dax, en 1581. Il va consacrer sa vie aux humbles et multiplier les oeuvres de charité...
voir l'article completNaissancesLouis XIII le Juste27 septembre 1601 à Fontainebleau - 14 mai 1643 à Saint-Germain-en-LayeRoi de France dont la mémoire est souvent éclipsée par celle de son brillant ministre
Richelieu, Louis XIII succède à son père
Henri IV sur le trône. Homme d'une intelligence moyenne, peu cultivé, le corps ruiné par la maladie, écrasé dans sa jeunesse par une mère fantasque et autoritaire qui ne l'aimait pas et lui préférait son frère cadet, sa vie sentimentale et affective n'évoluera pas au-delà de celle d'un adolescent.
Trop souvent et injustement dénigré, il n'en fait pas moins face aux difficultés d'une période troublée. Reconnaissant les mérites de Richelieu, il lui accorde sa protection malgré l'hostilité de la noblesse et de fréquents tiraillements entre les deux hommes. Il manifeste une volonté inflexible pour toujours faire passer les servitudes de sa charge devant ses intérêts personnels. Avec son Premier ministre, il contribue à enterrer les restes de féodalité en France et pose les jalons de l'absolutisme de son fils et successeur
Louis XIV. De Louis
le Bègue, l'Histoire ne retiendra en définitive que Louis
le Juste...
Voir : Le précurseur de l'absolutismeJacques Bénigne Bossuet27 septembre 1627 à Dijon - 12 avril 1704 à ParisLe prédicateur
Jacques Bossuet s'est fait connaître par son talent oratoire et littéraire (au total 17000 pages), en particulier dans les oraisons funèbres comme celle d'Henriette d'Angleterre, en 1670 (
«Madame se meurt, Madame est morte !»).
Son ouvrage principal, aujourd'hui oublié, est le Discours sur l'Histoire universelle (1681), centré sur la
«divine Providence».
Évêque de Condom puis de Meaux, d'où le surnom qui lui sera donné d'
«Aigle de Meaux», Bossuet se détourne de la chaire et devient le précepteur du Grand Dauphin jusqu'en 1681. Le prélat s'implique dès lors dans les querelles religieuses qui vont ternir la deuxième partie du règne du
Roi-Soleil, Louis XIV. Il se fait en particulier le champion du gallicanisme, autrement dit de la primauté du clergé national sur le pape de Rome, dans la
querelle des quatre articles.Il combat par le verbe les protestants ainsi que ses rivaux comme Fénelon (le
«Cygne de Cambrai»). Il combat par le verbe les protestants ainsi que ses rivaux comme Fénelon (le
«Cygne de Cambrai»). Celui-ci, à la fin du XVIIe siècle, se fait le champion du
quiétisme, une doctrine qui s'oppose à l'ascèse du jansénisme et prône un cheminement spirituel bienveillant à l'égard d'autrui.
Retenons de Bossuet cette belle sentence, applicable à beaucoup de responsables :
«Dieu se rit de ceux qui déplorent des effets dont ils continuent de chérir les causes».Voir : Entre Dieu et le SoleilDécèsVincent de Paul24 avril 1581 à Pouy - 27 septembre 1660 à ParisCe prêtre charismatique est né en 1581 dans une famille pauvre du village de Pouy (ou Paul), près de Dax, dans les Landes. Ordonné prêtre en 1600, il est ensuite capturé par des pirates et devient esclave à Tunis... S'étant échappé, il entre au service de la reine Margot, à la cour d'Henri IV. Son destin bascule en 1617. Il se met au service des humbles, devient curé de campagne, est nommé aumônier général des galères et fonde différentes confréries charitables...
Voir : «Monsieur Vincent», un saint à la CourRené Duguay-Trouin10 juin 1673 à Saint-Malo - 27 septembre 1736 à ParisNé dans une famille d'armateurs malouins,
René Trouin, sieur du Gué, est le moins connu des grands corsaires français.
Il pratique très jeune la
guerre de course. À la tête du
Sans-Pareil, il s'empare à 24 ans d'un convoi hollandais de 12 navires marchands et 3 vaisseaux de guerre et capture par-dessus le marché le vice-amiral Wassenaër. L'exploit lui vaut le grade de capitaine de frégate dans la Marine de Louis XIV, la
Royale.
En 1707, il intercepte un convoi anglais de 70 navires au large du Portugal. En 1711,
il s'empare de Rio de Janeiro et impose au gouverneur de la colonie portugaise une colossale rançon ! Il lutte ensuite contre les pirates
Barbaresques et s'éteint le 27
septembre 1736, couvert d'honneurs mais sans avoir jamais cessé de souffrir du... mal de mer.Source : http://www.herodote.net