La soif du monde de Yann Arthus-Bertrand sera diffusé en prime time le mardi 20 mars sur France 2 La soif du monde, le dernier documentaire de Yann Arthus-Bertrand, sera diffusé le mardi 20 mars à 20h35 sur France 2. Le photographe engagé pour la protection de l’environnement va à la rencontre de ceux qui luttent pour surmonter les obstacles liés au manque, à la gestion et à l’assainissement de l’eau dans les coins les plus reculés de le planète mais aussi en Europe et aux Etats-unis.
Vues aériennes de plaines et de deltas recouverts de sédiments déposés par l’eau, images de torrents qui grâce à leur force incroyable déracinent les arbres qu’ils rencontrent, La soif du monde ne devrait pas décevoir les fans de Yann Arthus-Bertrand. Du Grand Canyon du Colorado (Etats-unis) sculpté par l’eau aux nappes souterraines qui constituent notre principale réserve, l’auteur deLa Terre vue du ciel offre des prises de vue aériennes impressionnantes qui représentent l’eau sous toutes ses formes. Seulement 0,02 % de ces ressources sont disponibles pour l’Homme.
Ce tour du monde de 90 minutes revient sur l’horizon qui s’offre à l’Homme alors que l’eau offerte par la nature ne semble pas suffisante pour nourrir les 9 milliards d’habitants que comptera la planète dans 40 ans. Si 89 % de la population mondiale a désormais accès à l’eau potable, 3 milliards d’êtres humains manquent de cette richesse. A l’heure où quarante litres d’eau sont nécessaires pour faire pousser une salade et qu’un litre de lait demande mille cents litres d’eau, nos modes de consommation sont-ils viables à long terme ? En « observateur passionné de l’eau », Yann Arthus-Bertrand s’interroge sur la répartition inégale des ressources hydriques, sur les difficultés que représentent le contrôle et l’assainissement de l’eau et sur l’Homme, ce consommateur effréné qui « s’empoisonne lui-même ».
Le réalisateur de Home propose des témoignages saisissants comme celui d’Annete Achieng, responsable des toilettes publiques à Nairobi (Kenya). Dans les villes en développement, 2,5 milliards d’humains n’ont pas de toilette et contaminent les eaux qu’ils consomment provoquant chaque jour la mort de trois milles personnes. Mais à Calcutta (Inde), des pêcheurs ont trouvé la solution : ils élèvent leurs poissons dans les eaux sales.Les excréments sont dégradés par les bactéries qui nourrissent les planctons. Ces-derniers prolifèrent et constituent une alimentation de choix pour les poissons, au plus grand bonheur des pêcheurs.
Bien que Yann Arthus-Bertrand ait traversé plusieurs pays en voie de développement (PED), les régions les plus riches sont aussi menacées. Les vues aériennes du littoral breton envahi par les algues vertes illustrent l’immensité du problème. Aux États-unis, les villes convoitent l’eau des campagnes et les « droits à l’eau » détenus par les propriétaires terriens descendants des premiers colons.
L’eau, vecteur de richesse pour les populations est aussi un facteur de maladie et de conflits locaux. Depuis juillet 2010, l’accès à l’eau potable est un droit fondamental reconnu par les Nations unies qui célébreront le 22 mars la Journée mondiale de l’eau. Permettre à tous d’accéder à l’eau potable sans pour autant épuiser les ressources naturelles est l’un des enjeux du XXIè siècle. Pour atteindre ce but, nul doute que nos modes de consommation doivent être repensés.
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Nature et Animaux : L’eau, sujet du dernier documentaire de Yann Arthus-Bertrand