Actualités & Monde : Le Japon vu du ciel, un an après le tsunami[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le 11 mars 2011, un séisme historique touche le
Japon, entrainant un
tsunami d'une violence inouïe. Recouvrant des kilomètres de terres, la catastrophe a changé radicalement le visage du pays, avec des habitations balayées et un bilan humain très lourd. Ci-dessus, la ville de
Natori, juste après le tsunami.
Natori aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un an après,
Natori n'a pas encore été totalement reconstruite. Les eaux se sont retirées, les débris ont été enlevés et l'incendie est éteint.
On peut encore voir les emplacements des habitations dévastées et qui n'ont pu être reconstruites en si peu de temps.
L'usine Kirin[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'usine
Kirin, à
Sendai, juste après la catastrophe.
Le groupe est le plus gros producteur de bière japonaise. Sur les images, on peut distinguer les énormes réservoirs de l'usine renversés, témoignant de la force du tsunami.
L'usine Kirin aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aujourd'hui, les réservoirs sont restés figés mais les alentours ont été déblayés.
Kirin a révisé de moitié sa prévision de bénéfices pour 2011,
mais a gardé une dynamique économique en rachetant totalement Schincariol, une firme brésilienne, producteur de bières et de boissons gazeuses.
L'aéroport de Sendai[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Mars 2011,
l'aéroport de Sendai est paralysé par les eaux et la boue, tout comme l'ensemble du transport aérien au lendemain du séisme.
L'aéroport de Sendai aujourd'hui[/size][Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L'aéroport est encore désert aujourd'hui. Il faudra attendre le 13 avril 2012 pour qu'il rouvre partiellement après son inondation.
[size=18]Minamisoma[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La ville côtière de
Minamisoma, à 250 km au nord de
Tokyo, est en grande partie submergée le jour de la castrophe et a également dû être évacuée suite à l'accident nucléaire de
Fukushima Daiichi, qui se trouve à moins de 25 km.
Minamisoma aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les séquelles du tsunami sont encore bien visibles à
Minamisoma, où rien n'a été reconstruit dans les zones les plus proches de la mer. Le maire de la ville a récemment lancé un appel aux anciens habitants pour qu'ils reviennent y vivre, malgré les risques de radioactivité dans la région.
Kengaya Bridge[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Au lendemain du drame, les dégâts autour du
Kengaya Bridge sont importants, les terres agricoles et les maisons côtières ont été détruites, les débris sont alors éparpillés sur le sol.
Kengaya Bridge aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aujourd'hui, la reconstruction n'est pas encore entamée, mais de
nombreux efforts ont été mis en oeuvre pour redonner vie au paysage.
Le port de Sendai[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le port de Sendai a été touché 10 minutes après le séisme par une vague de 10 mètres, emportant sur son passage les conteneurs entreposés. Ironie du sort,
"tsunami" signifie en japonais
"vague portuaire".Le port de Sendai aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Même si de nombreux ports ont pu reprendre une activité normale quelques jours après le séisme, celui de
Sendai mettra plusieurs mois à se reconstruire. Il a cependant été rouvert partiellement le 16 avril.
La centrale nucléaire de Fukushima Daiichi[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le 14 mars 2011, une explosion se produit au niveau du réacteur 3 de la centrale nucléaire de
Fukushima Daiichi, deux jours après celle du réacteur 1. Les toits des réacteurs sont totalement détruits, laissant craindre d'importantes fuites radioactives. Les autorités japonaises établissent rapidement un périmètre d'évacuation de 30 km autour de la centrale.
La centrale de Fukushima Daiichi aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un an après, le bilan n'est toujours pas rassurant. Même si la
société Tepco, qui gère la centrale, a limité les fuites et refroidit le coeur des réacteurs touchés,
la contamination radioactive a diminué mais demeure "chronique et pérenne" selon l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.La ville de Sendai[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]A
Sendai,
le quartier de Arahama est situé à 130 km de l'épicentre du séisme de magnitude 9.0 sur l'échelle de Richter. La ville, qui compte 1 million d'habitants, a été surprise par la vague gigantesque qui a alors inondé les terres.
La ville de Sendai aujourd'hui[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une année s'est écoulée et même si les terres sont apparentes et les débris absents, le paysage porte pourtant encore les stigmates de la catastrophe.
Le 11 mars, un triste anniversaireLe 11 mars 2011, le Japon est frappé par un violent séisme de 9.0 sur l'échelle de Richter, un tremblement de terre historique qui ne fera que peu de victimes, le pays étant équipé de bonnes infrastructures parasismiques.
C'est en revanche un tsunami puissant, parti de l'épicentre du
séisme, à 130 km des côtes, qui causera des dégâts considérables, matériels et surtout humains. Une vague de plusieurs mètres a alors inondé les terres et dévasté les bâtiments en bord de mer, entrainant un lourd bilan humain, avec 23 500 morts et disparus, ainsi que des milliers de blessés. Certaines villes ont même été rayées de la carte.
La pire catastrophe nucléaire depuis TchernobylLe séisme et le tsunami ont également engendré l'une des pires
catastrophes nucléaires après l'accident de la centrale de Tchernobyl en 1986. Les réacteurs de la centrale de Fukushima se sont arrêtés à la suite du tremblement de terre. Le tsunami a aussi endommagé les groupes électrogènes de secours qui sont tombés en panne, empêchant alors le refroidissement du cœur du réacteur.
Les rejets radioactifs et les fuites ont immédiatement inquiété les
autorités qui ont déclaré l'état d'urgence nucléaire le soir même de la catastrophe. Un ordre d'évacuation sur un rayon de 30 km autour de la centrale est décrété. Plus de 200 000 personnes quittent la région en raison du danger de contamination. Les spécialistes estiment que la centrale ne pourra être fermée qu'en 2040, et que la région devra subir de nombreux plans de décontaminations, allant du nettoyage de la région à l'abattage des animaux.
La reconstructionUne reconstruction longue, difficile et onéreuse est annoncé au
lendemain de la catastrophe. Avec des pertes économiques estimées à 210 milliards de dollars, le pays se relève doucement et l'effort national permet de redonner vie lentement aux paysages dévastés. Les débris sont nettoyés et les Japonais tentent de reprendre une activité normale au cours de l'année. L'aide internationale s'est rapidement mise en oeuvre pour secourir et aidé la population alors que plus de 500 000 Japonais
sans foyer se réfugient dans des centres d'accueil.
L'état met en place un plan de reconstruction sur cinq ans, notamment avec des habitations temporaires dans les régions les plus touchées. Les axes routiers ont tous été rétablis à peine trois mois après la catastrophe.
Source : L'Internaute