LES EXPRESSIONS FRANCAISES :
C’est là où (que) git le lièvreSignification : C’est là que se trouve le nœud du problème
Origine : Expression française qui remonte au XVI
ème siècle traduite intégralement du latin « hic jacet lepus » qui
puiserait ses origines dans le domaine de la chasse. En ce qui concerne
le
lièvre, il est plus fréquent de le découvrir en
plaine qu’en montagne mais le plus compliqué serait de dénicher sa
tanière ou son gîte. Pour cela, en temps de forte chaleur, il faudrait
entamer ses recherches loin des rayons du soleil, et s’il fait mauvais
temps, il se cachera à l’abri du vent et des terres gorgées d’eau. De ce
fait trouver
où git le lièvre semble un opération des plus compliquée. Le verbe
gésir signifiant couché ou étendu décrit la position du
lièvre dans
son gîte le long de la journée car il ne sort que la nuit. D’ailleurs
ce sont les chiens qui au flair le retrouveront et le fileront pour que
le chasseur puisse le tirer.
Par contre il faudrait insister sur le fait que c’est Molière qui le premier utilisa cette expression au milieu du XVII
ème siècle
Expression française synonyme : Lever (soulever) le lièvreCoup de fusilSignification : Addition trop élevée dans un restaurant ou un hôtel.
Origine : Expression française considérée comme récente puisqu’elle ne date que du début du XX
ème siècle qui viendrait dit-on de la signification du verbe fusiller dans le
dictionnaire argot de la fin du XIX
ème siècle à savoir escroquer et l’opération s’y afférent serait ce fameux
coup de fusil. Mais la question qui se poserait serait de déterminer
quel serait le rapport qui pourrait exister entre le
fusil et l’escroc en question. Dans le domaine de la chasse
, le coup de fusil a pour particularité d’arrêter le gibier en plein vol. A partir du XX
ème siècle il fut donc appliqué au domaine de la restauration en
commençant par désigner un mauvais repas payé au prix fort du moment que
ce secteur serait classé parmi les rares qui ne serait pas contraint à
la fixation des tarifs.
Exemple d’utilisation
: Rien n’avait changé depuis le soir où les Lorilleux, pour la première
fois, lui avaient fait un accueil si peu encourageant. Le même lambeau
de laine déteinte séparait la chambre de l’atelier, un logement
en coup de fusil qui semblait bâti pour une aiguille. (E. Zola : L’Assommoir)
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