ça s'est passé un.....11 Novembre !Événements11 novembre 43 av. J.-C. : Un triumvirat pour succéder à CésarLe 11 novembre de l'an 43 avant JC (certaines sources donnent le 26 novembre),
Antoine, Lépide et Octave se font nommer par le Sénat romain pour exercer un gouvernement à trois. C'est le second triumvirat (
tres viri reipublicae constituendae)...
Suite de l'article11 novembre 397 : Saint Martin est inhumé à ToursSaint Martin est inhumé à Tours en grande pompe le 11 novembre 397.
Né vers 315 à Sabaria, en Pannonie (aujourd'hui Szombathely, en Hongrie), l'évangélisateur des Gaules s'est acquis une stature exceptionnelle au terme d'une vie agitée, tissée de grands voyages à travers toute l'Europe...
Suite de l'article11 novembre 1215 : Ouverture du concile Latran IVLe pape Innocent III ouvre le
quatrième concile du Latran le 11 novembre 1215...
Suite de l'article11 novembre 1417 : La papauté refait son unité à ConstanceLe 11 novembre 1417, à
Constance, un concile met fin au Grand Schisme d'Occident...
Suite de l'article11 novembre 1831 : Nat Turner est pendu en VirginieLe 11 novembre 1831, à Southampton, en
Virginie,
Nat Turner est pendu après jugement pour avoir entraîné dans la révolte une centaine d'esclaves comme lui et assassiné en 24 heures une soixantaine de blancs. Ainsi finit la principale révolte d'esclaves qu'aient connue les États-Unis.
11 novembre 1918 : Un armistice met fin à la Grande GuerreLe 11 novembre 1918,
un armistice met fin à la Grande Guerre, première guerre totale, qui a meurtri l'Europe comme aucune autre. On veut croire qu'elle restera la dernière de l'Histoire, la
« der des der ».
La
commémoration de l'Armistice demeure depuis 1919 un moment fort de la vie civique en France et chez ses alliés tout en étant pratiquement ignorée de l'autre côté du Rhin, pour des raisons compréhensibles. Cette commémoration prend la forme d'un
jour chômé et de manifestations collectives : soit que l'on se recueille devant les monuments aux morts et la tombe du Soldat inconnu, soit que l'on arbore un coquelicot comme au Canada ou en Angleterre.
11 novembre 1918 : La Pologne retrouve son indépendancePartagée depuis 1795 entre les empires russes, austro-hongrois et allemands, la
Pologne retrouve son indépendance le 11 novembre 1918 avec la
défaite de l'Allemagne et la proclamation de la république. S'ensuit presque aussitôt une guerre avec l'Ukraine pour le contrôle de la Galicie, suivie quelques semaines plus tard d'une
guerre avec la Russie bolchévique.Cette indépendance sera toutefois de courte durée puisqu'en septembre 1939 la Pologne est envahie par l'Allemagne nazie, évènement qui déclenche la
Deuxième Guerre mondiale.11 novembre 1940 : Les lycéens de Paris défient Pétain et l'occupantÀ l'automne 1940, la France s'installe dans la
Collaboration avec l'occupant allemand. Le 24 octobre,
Pétain rencontre Hitler à Montoire. Mais la fronde gronde à l'Université. L'illustre professeur
Paul Langevin, coupable de manifester son aversion pour le nazisme, est arrêté le 30 octobre (il sera relâché 40 jours plus tard). À l'approche de la
commémoration de l'Armistice, qui célèbre la
défaite de l'Allemagne le 11 novembre 1918, des étudiants et des lycéens parisiens (le lycée débute à cette époque avec la classe de 6e), envisagent de manifester devant la flamme du Soldat Inconnu, sur les Champs-Élysées. Ils y sont encouragés par la radio de la France Libre, à Londres.
À titre préventif, le gouvernement interdit les manifestations. Mais le jour venu, des jeunes gens venus du Quartier latin et des grands lycées parisiens, en particulier
Janson de Sailly, commencent à converger vers les Champs-Élysées. Certains déposent une gerbe en forme de croix de Lorraine sous l'Arc de triomphe. On compte un total de trois mille à cinq mille manifestants, essentiellement des jeunes garçons et des jeunes filles issus de la bourgeoisie parisienne. Ils huent
Pétain, Laval et Hitler devant les soldats allemands médusés installés aux terrasses des cafés.
La police intervient mollement pour les disperser et procède à quelques arrestations, une centaine au total. Enfin, à dix-huit heures, des troupes de la
Wehrmacht déboulent sur l'avenue et tirent à l'aveugle. La foule se disperse sans que l'on compte heureusement aucun mort. Il s'agit de la première expression publique de la
Résistance.
11 novembre 1942 : Occupation de la zone « libre »Le 11 novembre 1942, Hitler déclenche l'opération
« Attila ». En réponse au
débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite
« libre » depuis l'
armistice de 1940. À Toulon, sur ordre de l'amiral Jean de Laborde,
la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands sans pour autant tomber entre les mains des Anglais ! À Vichy, le gouvernement du maréchal Pétain et de
Pierre Laval est placé sous le contrôle direct de l'occupant. Il perd la fiction de son indépendance.
C'est sa fête : MartinAncien centurion romain originaire des bords du Danube,
Martin évangélise la France. Populaire évêque de Tours, il est inhumé dans sa bonne ville le 11 novembre 397...
voir l'article completLa
fête de la Saint Martin est demeurée très populaire jusqu'à la Révolution, en France mais aussi dans le reste de la chrétienté occidentale. C'est ainsi que le 11 novembre, l'on dansait et chantait nuit et jour ! La
Saint Martin était aussi l'occasion de faire bombance avant le jeûne de l'Avent, c'est-à-dire de la période précédant Noël (ledit jeûne est tombé en désuétude, l'Église n'ayant conservé que le jeûne du Carême, avant Pâques). On savourait alors une oie grasse de sorte que l'expression :
« faire la Saint-Martin » est devenue synonyme de bonne chère. On buvait aussi, sans trop de retenue, le
« vin de la Saint-Martin », un vin de vendange tardive.
Une pieuse légende raconte que, lorsqu'on transféra la dépouille du saint de Candes à Tours, les buissons se mirent à refleurir à son passage le long de la Loire ! Ce miracle serait à l'origine de
l'été de la Saint-Martin, un redoux en fait occasionné par des vents du sud-ouest qui touchent la France autour du 11 novembre,
fête de la Saint Martin. De l'autre côté de l'Atlantique, des phénomènes météorologiques différents occasionnent aussi un bref redoux à l'automne. C'est l'
été indien. Au Québec, ce phénomène survient aux alentours de la fête de l'Action de grâces (second lundi d'octobre). Notons encore que c'est en référence à
Saint Martin qu'en novembre 1918, à l'instigation du général Foch, les négociateurs français auraient choisi de fixer au 11 novembre la date de l'
armistice (de préférence au 9 ou 10 novembre).
NaissancesLouis-Antoine Bougainville11 novembre 1729 à Paris - 31 août 1811 à ParisLouis Antoine de Bougainville a exploré Tahiti, donné son nom à une fleur et diffusé le mythe du
bon sauvage...Voir : L'inventeur du «bon sauvage» de TahitiJules Guesde11 novembre 1845 à Paris - 28 juillet 1922 à Saint-MandéJules Guesde, de son vrai nom
Jules Bazile, débute comme journaliste sous le Second Empire. Il devient républicain et socialiste à l'occasion de la
Commune. Exilé quelque temps, il découvre les théories de Karl Marx et les introduit en France. En 1879, il fonde le
Parti ouvrier français, qui se veut marxiste, révolutionnaire et collectiviste, puis se fait élire député à Roubaix et Lille.
Après la fusion en 1905 des partis socialistes français au sein de la
SFIO, le courant marxiste orthodoxe de
Jules Guesde entre en conflit avec le courant humaniste de
Jean Jaurès. Mais quand éclate la Première Guerre mondiale, Jules Guesde se rallie à l'
Union sacrée contre l'Allemagne.
Dans
Le Cri du Peuple du 10 février 1886,
Jules Guesde publie un article intitulé
« Meurent les ouvriers français ». On peut y lire cette profession de foi contre les travailleurs immigrés :
« Ils sont 800.000 ouvriers étrangers qui, travaillant à tout prix, font outrageusement baisser les salaires, quand ils ne les suppriment pas complètement pour nos ouvriers expulsés des usines ».
George Smith Patton11 novembre 1885 à Los Angeles (États-Unis) - 2 décembre 1945 à Heidelberg (Allemagne)George Patton est l'un des généraux américains les plus hauts en couleurs et le plus hardi de la Seconde Guerre mondiale. Fils d'un avocat, il sort de West Point en 1909 et devient aide de camp du général Pershing pendant la Première Guerre mondiale. Il commande victorieusement la contre-attaque blindée de Saint-Mihiel en septembre 1918.
Pendant la guerre suivante, en Tunisie, il écrase l'
Afrikakorps lors de la bataille d'El Guettar en mars 1943 puis participe au débarquement de Sicile à la tête de la VIIe armée américaine. Il participe aussi avec brio au débarquement de Normandie, en juin 1944...
Son impétuosité lui vaut d'être sanctionné régulièrement durant sa carrière : en 1918, il est rétrogradé commandant après s'être enfui de l'hôpital où il est soigné pour une blessure reçue en Argonne. En août 1943, en Sicile, Eisenhower doit le mettre au vert après qu'il a giflé deux GI's hospitalisés qu'il a pris à tort pour des simulateurs (*).
Voir : Impétueux plus que de raisonDécèsAnne de Montmorency15 mars 1493 à Chantilly - 11 novembre 1567 à ParisAnne 1er de Montmorency descend d'une fière famille qui se qualifie de
«premiers barons chrétiens de France» !
Il s'illustre dans les guerres d'Italie et, comblé de gloire et d'honneur, va poursuivre sa carrière militaire jusqu'aux prémices des guerres de religion, un demi-siècle plus tard. Il se fera tuer à 74 ans en combattant les protestants de Louis de Condé !...
Voir : Au service de trois roisJean-Baptiste de La Quintinie1er mars 1624 à Chabanais - 11 novembre 1688 à VersaillesCréateur du potager du roi à Versailles,
Jean-Baptiste de La Quintinie a donné ses lettres de noblesse au métier de maraîcher et horticulteur...
Voir : Un horticulteur à VersaillesSource : https://www.herodote.net