ça s'est passé un...17 octobre !Événements17 octobre 1448 : Jean Hunyade affronte les Turcs à KossovoDu 17 au 19 octobre 1448,
Jean Hunyade affronte le sultan ottoman Mourad II à
Kossovo Polié. Un demi-siècle plus tôt, une première
bataille avait vu à cet endroit la défaite des Serbes.
Hunyade, prince hongrois originaire de Transylvanie, a plusieurs fois déjà vaincu les Turcs avant d'être vaincu par eux à
Varna. Il est cette fois écrasé par des forces quatre fois plus nombreuses que les siennes. Parmi les seigneurs de Transylvanie qui combattent les Turcs à cette époque figure aussi un certain
Vlad Tepes resté célèbre sous le nom de
Dracula.17 octobre 1722 : Faillite du système de John LawLe 17 octobre 1722, on brûle les billets de banque de
John Law sur la place de l'Hôtel de Ville de Paris. C'est la faillite de la première introduction en France du papier-monnaie. Cette introduction était gagée sur l'exploitation de la
Louisiane.
17 octobre 1777 : Victoire d'estime à SaratogaLe 17 octobre 1777, les insurgés (ou
Insurgents) des Treize Colonies anglaises d'Amérique du nord remportent leur première victoire à
Saratoga, dans la vallée sauvage de l'Hudson, au coeur de l'État actuel de New York.
L'effet psychologique de cette modeste bataille est immense en Amérique comme en Europe (de ce point de vue,
Saratoga est aux Américains ce que sera Valmy pour les révolutionnaires français)...
Suite de l'article17 octobre 1793 : Les Vendéens sont défaits à CholetLe 17 octobre 1793,
les insurgés Vendéens sont défaits à
Cholet par les
« Bleus »...Suite de l'article17 octobre 1945 : Jour de gloire pour Perón et EvitáLe 17 octobre 1945, en Argentine, le colonel
Perón est sorti de sa prison sous la pression des syndicats et de sa maîtresse
Evità...Suite de l'article17 octobre 1961 : Nuit tragique à ParisLe 17 octobre 1961, une manifestation des indépendantistes algériens se solde par un bain de sang...
Suite de l'article17 octobre 1968 : Révolte noire aux JO de MexicoLe 17 octobre 1968, pendant les
Jeux Olympiques de Mexico (12-27 octobre), les athlètes américains
Tommie Smith et
John Carlos, champions du 200 mètres, montent sur le podium à la 1ère et à la 3ème place.
Au moment où retentit l'hymne américain et s'élève la bannière étoilée, ils baissent ostensiblement la tête et lèvent leur poing ganté de noir. Par ce geste qui signera la fin de leur carrière, ils affichent leur soutien au mouvement antiségrégationniste américain des
Black Panthers.L'Australien
Peter Norman, sur la deuxième marche du podium, manifeste son soutien avec un badge du mouvement de protestation des droits civiques. Exclu des Jeux suivants, il sera porté en terre par ses deux amis afro-américains à sa mort en 2006. Pendant ce temps, aux États-Unis même, la lutte contre la ségrégation raciale a dégénéré dans des échauffourées meurtrières suite à l'assassinat du pasteur
Martin Luther King le 4 avril 1968.
17 octobre 1973 : Premier choc pétrolierEn réplique à la victoire d'Israël dans la
guerre du Kippour, dix jours plus tôt, onze pays arabes membres de l
'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) annoncent un embargo total sur les ventes de pétrole aux soutiens d'Israël, parmi lesquels les États-Unis, le Portugal, l'Afrique du Sud et les Pays-Bas. L'embargo est promu par le roi Fayçal d'
Arabie séoudite et son ministre du pétrole, le
sheikh Yamani, qui ont la main sur 21% des exportations mondiales de pétrole.
Les Européens, terrorisés, renoncent à soutenir les Pays-Bas et le fournir en pétrole. Chacun prend des mesures d'urgence dans la perspective d'une pénurie de carburant qui, cependant, ne viendra pas.
Le prix du baril de
light Arabian, qui fait référence sur le marché, passe de 3 dollars à 18, mais se stabilise au bout de quelques mois autour de 8 ou 9 dollars. Les pays exportateurs mais aussi les grandes compagnies pétrolières occidentales sont les grands gagnants de ce premier choc pétrolier.
Les grands perdants sont les peuples occidentaux car l'augmentation du prix de l'énergie amplifie une récession économique déjà sensible depuis quelques mois, entraînant une flambée du chômage.
Les États-Unis reprennent les choses en main en confiant au
chah d'Iran, le soin de rétablir les fournitures de pétrole. L'OPEP ne va plus retrouver son influence. Quant au
chah Mohammed Réza Pahlévi, flatté dans ses délires mégalomaniaques,
il ne tarde pas à perdre pied. Sa chute, cinq ans plus tard, entraîne un deuxième choc pétrolier, beaucoup plus grave et durable que le précédent.
17 octobre 2017 : Libération de RakkaRakka (on écrit aussi ar-Raqqah) est une ville syrienne sur les rives de l'Euphrate qui comptait environ 200 000 habitants en 2014. Sa beauté lui a valu d'être érigée en capitale par les califes abbassides au VIIIe siècle. En 2014, de façon moins plaisante, elle est devenue la capitale de l'
État islamique en Irak et au Levant (Daech).Le 17 octobre 2017, après un long cauchemar et au terme d'une bataille de trente jours qui aurait causé trois mille morts,
Daech et ses combattants djihadistes ont été éliminés et la ville conquise par une coalition hétéroclite. Cette coalition est constituée de l'
Armée démocratique syrienne, très majoritairement composée de Kurdes syriens, ainsi que de détachements de l'armée gouvernementale aux ordres du président Assad et assistés par les miliciens chiites du
Hezbollah libanais. L'aviation américaine, intervenant au nom de l'OTAN, a mis sa puissance de feu au service de la coalition. Les djihadistes conservent à titre provisoire quelques villages de la région semi-désertique entre l'Euphrate et la frontière irakienne.
C'est sa fête : BaudouinArchidiacre de Laon au temps des rois mérovingiens, Baudouin est assassiné en 679 sur ordre du terrible Ebroïn, maire du palais des rois francs de Neustrie. Il est inhumé dans l'abbaye Notre-Dame de Laon.
NaissanceClaude-Henri de Saint-Simon17 octobre 1760 à Paris - 19 mai 1825 à ParisHéritier des
Lumières et de
Jean-Jacques Rousseau,
Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon, compte parmi les grands utopistes du XIXe siècle. Petit-cousin du mémorialiste de Louis XIV, il s'enrichit en spéculant sur les biens nationaux puis sombre dans le dénuement.
À travers de nombreux ouvrages, dont
Le Nouveau Christianisme (1825), il se présente comme le prophète d'une nouvelle religion fondée sur la fraternité et la foi dans le progrès et l'industrie. Dans le premier numéro de sa revue
L'Organisateur (1819), il publie une célèbre parabole, dans laquelle il oppose l'utilité sociale des producteurs et des savants à l'inutilité des dirigeants politiques, religieux et militaires...
Le
saint-simonisme va exercer une influence profonde sur l'élite française du Second Empire. Il séduit l'historien Augustin Thierry et le philosophe Auguste Comte, fondateur du
positivisme (tous les deux furent les secrétaires de Saint-Simon), les banquiers Jacob et Isaac Pereire, qui organisent le crédit en France, le polytechnicien Michel Chevalier, rédacteur du
traité de libre-échange de 1860, Prosper Enfantin, un autre polytechnicien, qui convainc le diplomate Ferdinand de Lesseps de l'intérêt du
canal de Suez, etc.
DécèsNinon de Lenclos10 novembre 1620 à Paris - 17 octobre 1705 à ParisPortrait anonyme de Ninon de l'Enclos au Château de Bussy-RabutinSa mère l'envoie à 16 ans dans le quartier du Marais, au voisinage de la place Royale, où réside la haute aristocratie. C'est le quartier du libertinage par excellence. C'est aussi celui de la préciosité. Les grandes dames font salon dans leur
« ruelle », ou chambre à coucher, et se plaisent à commérer et jargonner sur l'amour. Choisissant ses amants et se faisant par ses charmes autant que par sa conversation, elle va entamer une grande carrière de courtisane qui lui vaudra l'opprobre des dévots et l'estime des hommes de lettres...
Voir : Courtisane distinguéeFrédéric Chopin1er mars 1810 à Zelazowa-Wola (Pologne) - 17 octobre 1849 à ParisFrédéric Chopin est né d'une aristocrate polonaise et d'un père français, émigré en Pologne. Pianiste prodige, lui-même s'exile à Paris où il vit en donnant des leçons et se prend de passion pour le
bel canto. Il va y puiser l'essentiel de son inspiration. Ses amis Eugène Delacroix et
George Sand qualifient de
«Note bleue» son toucher musical en demi-teinte...
Ce compositeur romantique, coqueluche des salons, s'est activement engagé dans les luttes révolutionnaires de son époque et en particulier le soulèvement des Polonais contre l'occupant russe. Mort prématurément de la tuberculose, il reste le symbole le plus attachant des liens qui unissent la France et la Pologne. Son corps repose au Père Lachaise, à Paris, mais son coeur, selon ses dernières volontés, est incrusté dans un pilier de l'église Sainte-Croix de Varsovie.
Raymond Aron14 mars 1905 à Paris - 17 octobre 1983 à ParisLe sociologue
Raymond Aron a dans la deuxième moitié du XXe siècle fait figure de parfait contraire de Jean-Paul Sartre. Pacifiste, démocrate inflexible, il s'est toujours montré lucide et sans illusions sur les grandes idéologies totalitaires de son siècle, aussi bien le nazisme que le communisme.
Classé à droite, par opposition aux laudateurs du socialisme et de ses monstrueux avatars, de l'URSS à Castro, il s'est toujours revendiqué libéral et a été perçu comme le lointain continuateur d'
Alexis de Tocqueville...Voir : Pacifiste et démocrate, mais sans illusionsSource : https://www.herodote.net/