EN BREF : Comment réduire son impact écologique au bureau[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]La moitié de la population active française occupe un emploi de bureau. Cela représente 13 millions de personnes travaillant dans un espace confiné, où les manies et autres petites habitudes sont en général bien ancrées. Des actes du quotidien dont l’inflexion, même légère, pourrait permettre de réduire de façon significative l’impact écologique de tout un chacun.
Eléments d’explication :Dans Le fanatisme de l’apocalypse, Pascal Bruckner dénonce la disproportion qu’il y a à lutter contre une catastrophe écologique d’ampleur planétaire à coups d’ampoules à économie d’énergie, ou en se rendant au boulot à vélo. Enormité du diagnostique, caractère dérisoire du traitement : il est vrai qu’il y a de quoi sourire.
Pour autant, n’y a-t-il pas quelque chose d’un peu condescendant à ricaner des efforts consentis par les écologistes du haut de sa chaise de juge-arbitre ? Surtout, si insignifiants ces efforts puissent-ils paraitre, ne constituent-ils pas des pistes encourageantes ayant vocation à être explorées avec davantage d’ardeur par les générations à venir ? Enfin, un vieil adage valant souvent mille mots, ne convient-il pas de rappeler ici au bon souvenir de Bruckner que les petits ruisseaux font souvent les grandes rivières ? Tout est préférable à l’aveu d’impuissance.
Pour ceux qui veulent croire que la Terre a encore un avenir, et qu’ils en sont partie prenante, la sophrologue et experte bien-être pour le magazine “Top Santé” Carole Serrat distillait il y a peu au micro de France Info quelques astuces pour réduire son impact écologique, et peut-être, à sa petite mesure, contribuer à sauver notre planète du naufrage.
Premier réflexe à adopter, se procurer des fournitures écologiques. Calculatrice solaire, verres et stylos biodégradables, tapis de souris recyclés… Les rayons des supermarchés débordent de légions d’objets pensés pour polluer moins, au même prix ou presque que les gammes classiques.
Autre élément à garder en tête, selon TaTerre.fr, chaque employé consomme en moyenne 80kg par an, quand seule une feuille sur six serait réellement nécessaire. Comment éviter de gaspiller ces 67kg superflus ? En n’imprimant que ce dont on a réellement besoin, et en concluant ses mails par une mention type “merci de n’imprimer ce mail que si nécessaire”.
Enfin, problème bien connu, celui des transports quotidiens pour se rendre au boulot. Carole Serrat rappelle les avantages qu’il y a à opter pour la “mobilité douce” : vélo, transports en commun. On ne peut qu’abonder dans son sens. D’autant qu’une récente étude pilotée par l’Association santé environnement France (AseF) insiste sur le fort taux de pollution que l’on trouve à l’intérieur des voitures… Sur le sujet de la qualité de l’air intérieur, on encourage d’ailleurs chacun à suivre de près le prochain congrès Les Respirations, qui se tiendra le 8 novembre à Enghien-les-Bains. Une bonne façon de récolter d’autres conseils sur la façon dont réduire ses émissions de particules fines, d’oxydes d’azote et autres gaz polluants.
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