Le FBI ferme PokerStars, Full Tilt
Poker et Absolute Poker [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]PokerStars, Full Tilt Poker et Absolute Poker sont en
berne aux États-Unis. Leurs propriétaires sont accusés de blanchiment d’argent,
de fraude bancaire et d’infraction aux jeux de hasard.
Le préjudice subit s’élèverait à plus de trois milliards de
dollars.Le FBI a condamné
l’accès à ces sites sur le territoire américain. Il a agi sous la direction du
procureur du district sud de New York, Preet Bharara. Selon lui,
« les entreprises étrangères qui choisissent d’opérer aux
États-Unis ne sont pas libres de bafouer la loi qu’ils n’apprécient pas
simplement parce qu’ils ne supportent pas d’être séparés de leurs
bénéfices ».Les jeux d’argent en
ligne sont pour la plupart interdits aux États-Unis depuis 1986. Néanmoins,
de nombreux sites ont trouvé la parade en
s’inscrivant à l’étranger. Dès lors, les joueurs américains pouvaient profiter
de leurs services en toute « légalité. »1 indic, 11 accusésA l’origine de ce coup de filet, un homme
: Daniel Tzvetkoff. Arrêté en 2009 pour les mêmes chefs d’accusation, il aurait
vendu ses informations sur les 11 accusés dans cette affaire, contre sa
liberté.
Aujourd’hui, le département américain de la justice fait main
basse sur les comptes bancaires de ces sites. En tout,
75 comptes éparpillés dans 14 pays. Dans le même
temps, Pokerstars et Full Tilt Poker assurent que les fonds des joueurs
américains sont conservés en toute
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Les
membres de ces deux sites peuvent d’ailleurs retirer leurs fonds bien qu’il
subsiste quelques difficultés techniques, selon le site RDS.ca.
PokerStars nous confirme, en outre, que les joueurs français
n’ont aucune inquiétude à se faire. L’affaire qui le touche aux
États-Unis ne provoquera pas de contagion aux autres déclinaisons du site.
PokerStars et Full Tilt Poker se sont
vites retournés en se réinstallant sur des noms de domaine en .eu ou .co.uk. Les
salles n’ont d’ailleurs pas désempli.
Source : Tom's Guide & RDS