EN BREF : Mordu ? Par quoi ? Où ? Le venin des serpents peut varier en fonction du lieu où ils vivent. Les médecins savent depuis longtemps qu’une morsure de serpent de la même espèce peut se traduire par des symptômes différents d’une région à l’autre…
D’ailleurs,
l’antivenin, lorsqu’il existe, n’est pas toujours efficace à 100%.
Pourquoi ? Juan Calvete et son équipe de
l’Institut Biomédical de
Valences en
Espagne ont cherché la réponse au
Costa Rica dans le venin de la vipère à fosse (Bothrops asper).
De précédentes études avaient montré que les victimes d’une morsure de cette espèce présentaient plus d’hémorragies et de nécroses côté Caraïbes du pays que Pacifique. Les biologistes ont donc prélevé des échantillons sur une soixantaine de serpents dans les deux régions.
Sur la côte Est comme sur la côte Ouest, le risque de mourir est de 7%. Mais il chute respectivement à 0,5 et 3% avec l’aide de l’antivenin. Justement, les chercheurs ont constaté des différences majeures au niveau des protéines des venins, et même entre le venin de serpents juvéniles et adultes !
Ainsi, selon eux, pour produire un sérum antivenin de serpent plus fiable, en plus de l’espèce, il faudrait également tenir compte de sa distribution géographique et de l’âge des animaux (estimé à leur taille en cas de morsure).
Extrait du livre Explorations en terre animale (2008)Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]le.cricket vous salue bien !