EQUATEUR : Feu vert à l'exploitation pétrolière de la réserve de YasuniLe feu vert donné par le gouvernement ouvre la voie à l'extraction du pétrole de ce parc, qui concentre 20% des réserves de brut nationales, soit 920 millions de barils.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Des militants écologistes Huaorani et Yasunidos manifestent, le 12 avril 2014, à Quito en Equateur et appellent à un referendum en vue de l'interdiction de l'exploitation pétrolière dans le parc national YasuniOR NOIR. ONG écologistes et
associations indigènes n'auront pas eu le dernier mot.
Les autorités d'Equateur ont accordé jeudi 22 mai 2014 la licence environnementale pour l'exploitation pétrolière de la célèbre réserve naturelle de Yasuni en Amazonie."La licence a été signée aujourd'hui pour le développement et la production" dans ces gisements, a annoncé la ministre de l'Environnement,
Lorena Tapia, à la télévision publique Gama TV.
L'association Yasunidos avait déposé une pétition afin d'obtenir l'organisation d'un référendumLe feu vert donné par le gouvernement ouvre la voie à l'extraction du pétrole de ce parc, qui concentre 20% des réserves de brut nationales,
soit 920 millions de barils.
Le premier baril de pétrole résultant de cette nouvelle exploitation devrait être produit d'ici mars 2016, par la compagnie publique Petroamazonas, a précisé le ministère de l'Environnement dans un communiqué.
UNESCO. Les opposants à cette exploitation, qui réclament une consultation populaire, dénoncent les effets de la pollution sur le parc, classé par l'Unesco comme réserve de biosphère, ainsi que sur les communautés qui y vivent en isolement volontaire.
Début mai,
l'association Yasunidos avait déposé une pétition afin d'obtenir l'organisation d'un référendum, ce que permet la loi dans le cas où sont réunies les signatures de plus de 5% de l'électorat. Mais cette demande a été rejetée par le tribunal électoral, qui a invalidé une partie des signatures.
Ce projet pétrolier controversé était défendu depuis l'an dernier par le président
Rafael Correa, après l'échec d'un appel de fonds international pour l'éviter.
"Nous ne pouvons pas faire plus que ce que nous avons fait. Nous avons le droit de vendre notre pétrole", a récemment réaffirmé le chef de l'Etat. En octobre, le Congrès équatorien avait voté en faveur de cette exploitation dont les bénéfices seront officiellement utilisés pour lutter contre la pauvreté, qui touche plus d'un cinquième de la population de ce pays d'environ 16 millions d'habitants.
Petroecuador et l'excrément du diable[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Alors que la planète commence à réfléchir à l'après-pétrole, les pays qui possèdent des réserves d'or noir continuent de les exploiter à n'importe quel prix. L'Equateur, dont le président Rafael Correa vante par ailleurs son credo écologique, persiste à forer dans la forêt amazonienne, au mépris de l'environnement et des populations locales.
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