Loisirs : Stage de survie en pleine nature

Loisirs : Stage de survie en pleine nature

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Vous jalousez les participants de Koh Lanta ? Vous aimeriez connaître
les secrets de la survie en milieu hostile ? Suivez un stage de deux
jours avec l'Ecole de Vie dans la nature pour vous familiariser avec les gestes essentiels à maîtriser lorsqu'on est perdu en forêt.

En route pour l'aventure

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L'Ecole de Vie dans la Nature organise des séjours dans des milieux
différents : sur les côtes maritimes en Normandie, en montagne dans les
Pyrénées, en zone tropicale dans les Caraïbes. Mais le plus fréquent
reste le stage en forêt en Bretagne. Ce week-end un peu particulier
compte 8 stagiaires encadrés par deux moniteurs diplômés.



Choisir un lieu pour camper

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L'objectif de ce genre de stage est d'acquérir les compétences
nécessaires lors de situation difficile en sachant classer ses actes par
ordre de priorité. Le choix du campement fait partie de cette démarche.
Il doit être proche d'un point d'eau et les encadrants doivent
s'assurer que les secours peuvent y avoir un accès rapide et qu'il est
autorisé d'y camper. Une liste de matériel est communiquée aux
stagiaires avant le départ : sac de couchage, gourde, lampe frontale...



Un abri pour 4 personnes

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Voici un exemple d'abri que les stagiaires vont apprendre à construire.
Il s'agit d'un tipi traditionnel de Sibérie appelé "tchoum". De larges
poutres soutiennent le tipi et des entrelacements de branches
horizontales construisent sa charpente. On le recouvre de feuilles (près
de 60 cm d'épaisseur), ce qui assure une très bonne isolation contre la
pluie ou le froid. Il peut accueillir 4 personnes et un feu en son
centre. Il peut être construit en 4 heures.



Construction d'un abri de survie

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Voici un autre exemple d'abri de survie. Celui-ci peut être fabriqué
lorsqu'on se retrouve seul. Construit en 45 minutes, il peut héberger
une seule personne. Tous les abris sont fabriqués avec des matériaux
naturels trouvés sur place.



Couper du bois

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Collecter et couper du bois, pour faire du feu ou construire un
abri constituent aussi des activités obligatoires pour les stagiaires.
La scie, artisanale, fait partie du matériel de l'encadrement et ne sert
que lors du cours sur les objets coupants.



Faire du feu

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Voilà une activité qu'attendent les stagiaires avec impatience : le feu.
En fonction de la nature des stages, le mode opératoire est différent.
En forêt, les moniteurs préconisent l'utilisation d'un Firesteel, un
objet produisant des étincelles à 3000°c par frottement, qui enflamme un
initiateur de feu. Celui-ci est composé d'écorces de bouleau, chargées
d'essence volatiles. Puis on y ajoute des brindilles qui petit à petit
vont enflammer du bois plus gros.


La connaissance des plantes

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Les stagiaires apprennent donc à fabriquer un abri, faire du feu,
trouver de l'eau et la rendre potable, mais suivent aussi un cours sur
la reconnaissance des plantes sauvages comestibles et toxiques.
Consommées ou utilisées en pharmacopée, elles peuvent être très utiles
en cas de situation de survie.


Un exemple de plante comestible

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La grande consoude officinale, par exemple, est une plante comestible de
la même famille que la bourrache. Elle contient de la vitamine B12, de
l'amidon, et se cuisine comme les épinards. En infusion, ses racines
peuvent soulager des foulures, des claquages ou toute autre douleur, si
elles sont appliquées directement sur la peau.



En salade ou en tisane ?

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Le mouron des oiseaux est quant à lui très riche en vitamines et
minéraux. Selon les moniteurs, son goût de noisette en fait un mets
délicieux pour les salades. En infusion, il est expectorant et ses
feuilles pilées peuvent traiter des inflammations cutanées et de
l'eczéma.



La fabrication d'un filtre à eau

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Autre activité : la fabrication d'un filtre à eau à l'aide d'un t-shirt
et de quelques branches. L'eau est récupérée soit dans un cours d'eau ou
une mare, lorsqu'il pleut ou par condensation. Elle est stockée ensuite
dans un contenant propre destiné à l'eau de consommation.



La réalisation du repas du soir

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Pour les repas, l'école fournit seulement une base de farine et d'huile
pour la constitution de pâte ou de sauce. Tout le reste de
l'alimentation provient de la nature et tout est fait sur place à l'aide
du feu.



L'orientation de nuit

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Les stagiaires apprennent aussi à se déplacer dans l'obscurité. Acquérir
le sens de l'orientation de nuit est primordial lorsqu'on est en
situation de survie.



Petit-déjeuner au naturel

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Voici ce qui mijote dans les gamelles : une tisane à base d'aiguilles de
pin, une soupe de consoude et une sauce à base de racine de benoîte...
Cette nourriture est trouvée directement sur place. Une fois que le
cours de reconnaissance végétale est bien acquis, il est très facile de
se nourrir en forêt. Les stagiaires ne chassent pas, en revanche, les
moniteurs leur enseignent la fabrication de quelques pièges de survie.



Leçon de secourisme

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Outre le piégeage et la pêche de survie, le bushcraft (l'art du bois ou
l'art de vivre avec ce que la nature nous procure), la réalisation d'un
feu, l'orientation, la connaissance des plantes, les stagiaires
acquièrent aussi quelques notions de secourisme, comme le déplacement
d'un blessé à l'aide d'un brancard fabriqué sur place.

En savoir plus

Vous êtes certainement déjà tombé sur l'émission "Man vs wild", rebaptisé en France "Seul face à la nature". Ce programme suit les péripéties de Bear Grylls,
un animateur-aventurier, dans des milieux hostiles. Il fait comme s'il
était perdu dans la nature - alors qu'on sait bien qu'il y a un
cameraman derrière ses images - et enseigne aux spectateurs comment se
procurer de "l'eau" en plein désert, se nourrir de concombres de mer sur
une plage abandonnée... En un mot : survivre. Ames sensibles
s'abstenir, tant le baroudeur de l'extrême aime flirter avec les
fantasmes un peu cracra de Robinson Crusoé. Grâce à cette production et à
un renouveau de l'intérêt des urbains à la vie dans la nature, quelques
organismes se sont créés en France pour proposer des stages de survie. C'est le cas notamment de l'Ecole de Vie dans la Nature,
que nous venons de vous présenter. Les fondateurs cette école de
survie sont de grands amoureux de la nature et des moniteurs diplômés.
Autrement dit : des professionnels ! Inutile donc de vous lancer seul
dans ce genre d'expérience sans être accompagné par des personnes
expérimentées et formées. De nombreux stages sont proposés sur la toile, il est très aisé d'en trouver près de chez vous.

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	Les deux fondateurs de l'Ecole de Vie dans la Nature : à gauche : Jérôme Duchemin et à droite Erwann Hery.

Selon Erwann, fondateur de l'Ecole de Vie dans la Nature, "l'objectif de ces séjours est de donner des outils sur la vie en pleine nature
aux randonneurs, promeneurs ou tout simplement à tous ceux qui désirent
en savoir plus sur ce qui se passe derrière leur fenêtre." Il est
heureux aujourd'hui de pouvoir transmettre à travers ces stages ce qui
lui a été enseigné lors de sa jeunesse : les connaissances nécessaires
en cas de situation difficile en pleine nature. D'autres stages
comme celui que nous venons de découvrir sont proposés dans différents
milieux naturels : la montagne, les côtes maritimes et, le plus
exotique, "l'île déserte" aux Caraïbes. Comptez environ 150 euros
pour un stage de deux jours, 190 euros pour 4 jours et plus de
600 euros (transport non inclus) pour une semaine de survie dans les
Antilles.

En savoir plus : Ecole-vie-nature.com

Source : L'Internaute