Les gaz à effets de serre nous étouffent ? Ces ingénieurs décident d’en faire une source d’énergie pour les voitures propres.
Recycler la pollution. Entre 1970 et 2017, les émissions de CO2 ont triplé. Deux conséquences à cette tragédie, le réchauffement climatique et l’asphyxie des grandes villes. Pour purifier l’air, plusieurs solutions ont été développées pour aspirer la pollution atmosphérique. Mais rares sont celles qui trouvent une utilité au déchet ainsi capturé. Dans le top 10 des plus gros pollueurs, la Corée du Sud s’active les méninges, et une équipe d’universitaire de l’UNIST a trouvé une piste plus que prometteuse : une installation capable de recycler le CO2 en électricité.
De la mer à la prise de courant. À la base de cette découverte, se trouve le constat qu’à ce jour, les émissions générées par l’homme sont majoritairement absorbées par l’océan qui les transforme en acidité. L’équipe de chercheurs menée par le professeur Guntae Kim a voulu reproduire le phénomène en dissolvant du CO2 dans une solution aqueuse. En jouant sur le niveau d’acidité de l’eau, ils ont réussi à faire varier le volume d’électrons déplacé au cours de la réaction, générant ainsi du courant électrique. Il ne leur restait plus qu’à construire une batterie qui reproduise la méthode.
La moitié de CO2 réutilisée. Les tests ont montré un rendement de conversion de 50% du CO2, sans que les électrodes ne montrent d’altération après 1000 heures de réaction électrochimique. Combinée avec un aspirateur atmosphérique, leur invention pourrait devenir la solution parfaite à notre époque de transition, puisqu’elle dépollue tout en alimentant électriquement. En prime, la réaction rejette… de l’hydrogène, source d’un autre carburant alternatif envisagé pour la mobilité propre. Deux coups (d’éclat) en un pour que la mobilité automobile puisse continuer dans le parfait respect de l’environnement.