Skai, un taxi aérien de 5 places, fonctionne grâce à des piles à combustible à hydrogène. Ce qui lui permettrait d’avoir une autonomie plus longue.
500 kilomètres d’une traite. Il ne reste que cinq ans avant les premiers tests de taxis volants en France, à Paris. Mais partout dans le monde, les constructeurs planchent déjà sur les véhicules urbains du futur. Et après Boeing, Uber ou encore Rolls-Royce, Alaka’i Technologies, basé à Hopkinton dans le Massachusetts, fait son entrée dans la course. La firme américaine a d’ailleurs dévoilé Skai, un taxi aérien qui vole à l’hydrogène pouvant accueillir jusqu’à quatre passagers (et un pilote, c’est plus sûr). Selon le site VentureBeat, son autonomie serait d’environ 300 miles, soit 480 kilomètres.
Ravitaillement. L’utilisation de l’hydrogène permettrait de parcourir de plus longues distances que ses concurrents et d’embarquer à bord un poids plus conséquent. Au total, six moteurs électriques alimentés par ces fameuses piles propulseraient l’engin. Selon Brian Morrison, président d’Alaka’i Technologies, « Skai offre des solutions pratiques et concrètes, que ce soit pour éviter les embouteillages ou pour apporter des provisions lors d’une catastrophe naturelle. »
Voler de ses propres ailes. Pour le moment, Skai n’est encore qu’un prototype et attend la certification de la Federal Aviation Administration, qui devrait être accordée d’ici 2020. Mais la société n’a pas dit un mot sur la manière dont elle compte commercialiser ses taxis. Elle s’est contentée de dire que le Skai pouvait être utilisé pour le transport de marchandises, les trajets privés et la mobilité personnelle. C’est très large. À en croire le site NewAtlas, Alaka’i Technologies souhaiterait avoir une emprise globale et gérer la logistique et les stations de décollage. Ne reste plus qu’à attendre un peu pour le voir dans le vrai sky.
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Ce taxi volant à hydrogène peut « rouler » 500 km sans s’arrêter ! Par Robin Ecoeur