Messages : 54128 Date d'inscription : 23/09/2010 Age : 72 Localisation : Mont de Marsan - 40000 - France
Sujet: ça s'est passé un.....9 Novembre ! Lun 9 Nov - 7:24
ça s'est passé un.....9 Novembre !
Événements
9 novembre 1799 : le coup d'État de Brumaire Le 9 novembre 1799 (18 Brumaire An VII), par un coup d'État, Napoléon Bonaparte prend le pouvoir et inaugure le Consulat avec un gouvernement constitué d'un Premier Consul (lui-même, dictateur de fait) et de deux Consuls : Cambacérès et Lebrun. En quelques mois, voire quelques semaines, va bouleverser la donne. Il met fin à l'instabilité chronique et clôt pour de bon la Révolution tout en parachevant son oeuvre. «J'assume tout, de Clovis au Comité de Salut public», aurait-il déclaré en 1799...
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9 novembre 1867 : Le Japon entre dans l'« ère des Lumières »
Le 9 novembre 1867, au Japon, suite à des émeutes, le shogun Tokugawa Yoshinobu, maire du palais et maître tout-puissant du gouvernement, remet ses pouvoirs au jeune empereur Mutsuhito arrivé sur le trône le 30 janvier précédent. On voit dans cet événement le début de l'ère Meiji, du nom de règne de l'empereur (Meiji veut dire lumière en japonais). Par ce nom de règne, le nouveau souverain, à peine âgé de 15 ans, veut signifier sa volonté de moderniser l'empire du Japon et de l'ouvrir sur le monde. Il décide d'assumer lui-même la direction du pays à la place du shogun, avec le concours des grands seigneurs (daimyo) réformistes. En moins d'une génération, il va hisser son pays parmi les grandes puissances de la planète, toutes les autres appartenant à la sphère occidentale...
9 novembre 1911 : August Bebel, prophète de malheur Ce 9 novembre 1911, l'Europe s'inquiète des roulements de tambour en Allemagne, en France et en Grande-Bretagne. On sort à peine de la crise d'Agadir et après plusieurs années paisibles, la guerre générale devient une perspective plausible.
À Berlin, un vieil homme monte à la tribune du Reichstag, la Chambre des députés de l'Empire allemand. D'une voix que les témoins disent claire et envoûtante, il s'adresse à ses collègues : « Ainsi, on armera de tous les côtés et l'on ira jusqu'au point où l'un ou l'autre des adversaires dira : ''Mieux vaut une fin rapide dans l'horreur qu'une horreur sans fin''. C'est à ce moment-là que viendra la catastrophe. L'Europe entière suivra le tambour et seize à dix-huit millions d'hommes dans leur plus bel âge, la fleur des différentes nations, sortiront équipés des meilleurs instruments d'assassinat. Le crépuscule des dieux approche pour le monde bourgeois ». À ces mots, la plus grande partie de l'assemblée éclata en risées et trépidations, sur quoi l'orateur poursuivit : « Soit, vous prenez le parti d'en rire. Et bien, vous verrez le résultat : après la guerre, nous serons confrontés à une faillite massive, à la misère générale, au chômage universel et à une grande famine » (*). Ce prophète de malheur allait mourir deux ans plus tard, le 13 août 1913, dans la station suisse de Passugg, près de Zurich. Il a nom Ferdinand August Bebel...
9 novembre 1917 : Désastre italien à Caporetto Deux ans et demi après leur entrée en guerre aux côtés des Alliés, les Italiens sont confrontés à une première grande bataille du 24 octobre au 9 novembre 1917 à Caporetto, sur l'Isonzo, un cours d'eau alpin. Leurs tranchées sont assaillies par les Austro-Hongrois qui bénéficient de l'appui bienvenu de la XIVe armée allemande du général Otto von Below...
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9 novembre 1918 : Abdication de Guillaume II Honni par les chefs alliés qui voient en lui le responsable de la Grande Guerre, l'empereur allemand Guillaume II se résigne à abdiquer le 9 novembre 1918. Le chancelier Maximilien de Bade se démet également et cède la direction du gouvernement au leader du parti social-démocrate allemande (PSD) Friedrich Ebert. Dans le même temps, de sa propre initiative, Philipp Scheidemann, autre leader du PSD, proclame du balcon du Reichstag l'avènement de la République allemande. Il appartiendra à une assemblée constituante réunie à Weimar trois mois plus tard d'en poser les fondations. Pour les sociaux-démocrates comme pour les chefs de l'armée, l'urgence est de prévenir la contagion révolutionnaire qui menace d'emporter le pays après la Russie. Dès le lendemain, les militaires répriment les mouvements spartakistes apparentés aux bolchéviques russes cependant que les gouvernants civils engagent les négociations d'armistice avec les Alliés.
9 novembre 1923 : Le Putsch de la Brasserie Le 9 novembre 1923, après une soirée agitée dans une brasserie de Munich, un agitateur brave la police de la ville à la tête de 3.000 militants et en compagnie du prestigieux général Ludendorff, héros de la Grande Guerre. Il a nom Adolf Hitler...
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9 novembre 1938 : La Nuit de Cristal Le 9 novembre 1938, Joseph Goebbels prend prétexte de l'assassinat d'un diplomate, Ernst vom Rath, pour déclencher avec les sections d'assaut nazies (« Sturm Abteilung » ou SA) le pogrom de la « Nuit de Cristal » (en allemand « Reichskristallnacht » ou « NovemberPogrom »). Son principal objectif est d'accélérer l'exode des Juifs en vue d'un Reich « judenrein » (sans Juifs). Hermann Goering (ou Göring) en profite pour rançonner les Juifs. Après cela, la « question juive » (en allemand « Judenfrage »), qui était le lot de différents acteurs agissant dans « le sens de la volonté du Führer », reviendra désormais exclusivement à Reinhard Heydrich et Heinrich Himmler, autrement dit aux SS (Schutzstaffel)...
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9 novembre 1970 : Mort du général de Gaulle Le 9 novembre 1970, à 19h15, Charles de Gaulle meurt paisiblement, au cours d'une réussite, dans sa maison de La Boisserie, à Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne)...
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9 novembre 1989 : Le Mur de la honte s'écroule Le 9 novembre 1989, sous les caméras du monde entier, la jeunesse allemande se précipite à l'assaut du Mur de la honte...
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C'est sa fête :
Théodore Le saint du jour est un moine byzantin du monastère Saint-Sabas, en Palestine. Il est mort en prison en 842 pour avoir pris parti contre l'empereur qui voulait interdire le culte des icônes.
Naissances
Édouard VII 9 novembre 1841 à Londres (Angleterre) - 7 mai 1910 à Londres (Angleterre)
Le deuxième enfant de la reine Victoria et du prince Albert de Saxe-Cobourg-Gotha naît au palais Saint-James et reçoit quelques jours plus tard le titre de prince de Galles, qui le consacre comme héritier de la couronne. Il attendra 60 ans avant de monter sur le trône... Soumis à une éducation très rigoriste par son père, il manifeste du dégoût pour les études et se laisse emporter par de violentes crises de colère qui font craindre pour son équilibre mental. À 19 ans, il participe à des manoeuvres militaires et ses frères d'armes font entrer dans sa tente une actrice des plus affriolantes. Informé de l'affaire, le prince Albert entre dans une violente colère et meurt quelques semaines plus tard. La reine en voudra tout le restant de sa vie à son fils. Ce dernier épouse en 1863 la princesse Alexandra de Danemark. Ils auront cinq enfants et vivront dans une grande affection réciproque en dépit des frasques d'Édouard. Car le prince de Galles, devenu adulte, se révèle un bon vivant adepte des bons repas, dont témoigne son embonpoint, et des femmes légères. Son tempérament sanguin et chaleureux lui vaut la sympathie des foules en Angleterre comme à l'étranger. Ainsi arrive-t-il à retourner en faveur de son pays l'opinion publique lors de son voyage en France en 1903. Cela fait de lui le dernier souverain anglais à avoir influé sur la politique de son pays. Il n'y a guère qu'avec son neveu l'empereur allemand Guillaume II qu'il ne s'entende pas.
Jean Monnet 9 novembre 1888 à Cognac - 16 mars 1979 à Bezoches
Négociateur hors pair, Jean Monnet met sur pied pendant les deux guerres mondiales des programmes pour les approvisionnements en blé ou en armes des alliés. Entre les deux guerres, il traite des dossiers comme le partage de la Silésie entre la Pologne et l'Allemagne, l'avenir de la Sarre ou encore le redressement économique de l'Autriche. Lors de l’invasion de la France par l’Allemagne nazie, jamais à court d’idées, il suggère à Churchill une fusion immédiate de la France et de l’Angleterre mais sa proposition arrive trop tard. À la Libération, il met sur pied un plan de modernisation et d'équipement de la France qui porte son nom et crée le Commissariat au Plan. Enfin et surtout, il propose au ministre Robert Schuman le projet d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). De là sortira l’Union européenne actuelle. Jean Monnet a bien mérité son titre honorifique de«Père de l'Europe». Voir : Un géant du XXe siècle
Décès
Guillaume Apollinaire 26 août 1880 à Rome (Italie) - 9 novembre 1918 à Paris (France)
De son vrai nom, Guillaume de Kostrowitzky,Apollinaire est le fils d'une aristocrate polonaise et d'un officier italien. Arrivé à Paris en 1900, il se fait doucement un nom de poète et de critique d'art. Durant la Grande Guerre, il obtient sa naturalisation afin d'intégrer l'armée française. Sur le front, il est rapidement blessé par un éclat d'obus et est évacué à Paris. Affaibli et atteint par la grippe espagnole, le poète meurt chez lui le 9 novembre 1918, jour de l'abdication de Guillaume II. On lui doit des poèmes célèbres comme Le Pont Mirabeau et La Chanson du mal-aimé, publiés dans le recueil Alcools, ainsi que le mot « surréalisme ».
Abdel Aziz Ibn Séoud 15 janvier 1876 à Riyad (Arabie) - 9 novembre 1953 à Taïf (Arabie)
C'est à Riyad, modeste capitale de la province du Nedjd, que naît en 1876 ou un peu plus tard un certain Abdel Aziz. Il est le lointain descendant d'un guerrier du nom d'Ibn Séoud qui unifia au XVIIIe siècle le Nedjd et imposa aux bédouins l'islam très rigoriste promu par son ami, le prédicateur Wahhab. L'enfant est élevé à la dure par son père Abderrahman, dans le seul objectif de restaurer le royaume ancestral, revenu depuis près d'un siècle à l'anarchie et aux luttes tribales. Il va y parvenir un demi-siècle plus tard et devenir le roi Ibn Séoud, deuxième du nom, au terme de péripéties épiques payées d'un effroyable bain de sang : on estime que ses combats contre ses rivaux auront occasionné en trois décennies un total de 200.000 à 500.000 victimes sur une population d'environ trois millions d'habitants... Voir : Un roi sorti du désert
Charles de Gaulle 22 novembre 1890 à Lille - 9 novembre 1970 à Colombey-les-deux-Églises (Haute-Marne, France)
Charles de Gaulle a acquis ses galons de général «à titre provisoire» en faisant face à l’armée allemande lors de l’invasion de mai-juin 1940. Aussitôt nommé sous-Secrétaire d’État dans le dernier gouvernement de la IIIe République, il refuse l’armistice et s’enfuit à Londres, d’où il lance à la radio un appel à la résistance. Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il n’a de cesse de rassembler autour de lui les mouvements de résistance français et de dénoncer la collaboration du maréchal Pétain et de son gouvernement avec l’occupant allemand. De Gaulle incarne depuis lors, en France et au-delà, l’esprit de résistance. À la Libération, il remet sur pied des institutions républicaines. Après une éclipse suite à des divergences politiques (la «traversée du désert» ), il est rappelé au pouvoir pendant la guerre d’Algérie, donne une nouvelle Constitution à la France et achève la décolonisation... Voir : L'homme du «18 Juin »