ça s'est passé un.....31 Juillet !Événements31 juillet 1358 : Assassinat d'Étienne MarcelLe 31 juillet 1358, Jean Maillard, un échevin fidèle à la royauté, fait assassiner le prévôt des marchands
Étienne Marcel devant la porte Saint-Denis alors qu'il s'apprêtait à livrer les clés de Paris à Charles le Mauvais. Le surlendemain, le
Dauphin Charles, futur Charles V, rentre sous les acclamations dans sa capitale, dont il avait dû fuir en catastrophe quelques mois plus tôt.
31 juillet 1451 : Arrestation de Jacques CoeurLe 31 juillet 1451, le financier J
acques Coeur est arrêté sur ordre du roi de France
Charles VII. Il est accusé d'avoir empoisonné la maîtresse du roi,
Agnès Sorel, et plus sérieusement, d'avoir usé de sa position au gouvernement pour s'enrichir indûment.
31 juillet 1658 : Aurengzeb devient empereurLe 31 juillet 1658,
Aurengzeb Alamgir, troisième fils de l'empereur Chah Jahan, celui-là même qui a fait construire le
Taj Mahal, monte sur le trône de l'empire moghol des Indes...
Aurengzeb (on écrit aussi Aurangzeb) est le dernier des
« Grands Moghols ». Il se montre très rigoriste en matière de religion et de morale, à la différence de son père et de son frère aîné, Dara Shikok (on écrit aussi Shekuh).
31 juillet 1843 : Bugeaud maréchal de FranceTandis que l'émir
Abd el-Kader se réfugie au Maroc avec ses derniers fidèles, le général
Bugeaud (59 ans) est fait
Maréchal de France en récompense de ses succès dans la
soumission de l'Algérie. Sa casquette est légendaire : une nuit, surpris par une attaque ennemie, il serait sorti de sa tente sabre au clair et encore coiffé de son bonnet de nuit en guise de casquette !
31 juillet 1914 : Assassinat de Jean JaurèsLe soir du 31 juillet 1914,
Jean Jaurès est tué d'un coup de revolver dans le café du Croissant, rue Montmartre, à Paris (2e arrondissement), alors qu'il dînait avec deux collaborateurs, Jean Longuet et Pierre Renaudel...
suite de l'article31 juillet 1917 : bataille de PasschendaeleAprès trois ans de piétinement dans la plaine flamande, le commandant en chef britannique Douglas Haig lance le 31 juillet 1917 à
Passchendaele (ou
Passendale), près d'Ypres, une grande offensive en direction des ports belges de Bruges et Ostende...
suite de l'article31 juillet 1968 : Le "Baas" au pouvoir à BagdadLe 31 juillet 1968, le général al-Bakr et son cousin Saddam Hussein s'emparent du pouvoir à Bagdad et installent un régime moderniste à la tête de l'Irak, sous l'égide du
parti Baas, un parti socialiste et laïc...
suite de l'articleC'est sa fête : IgnaceIgnace de Loyola est le fondateur de la
Compagnie de Jésus. Gentilhomme basque, il se convertit suite à une blessure de guerre puis va étudier la théologie à Paris. Là, il rédige ses
Exercices spirituels et rencontre ses premiers disciples, tel saint François Xavier, le plus illustre des missionnaires jésuites. Avec eux, il fait voeu de convertir les infidèles et constitue sa Compagnie en 1540.
La première règle est une obéissance exclusive au pape. Elle ne va pas de soi. La papauté est sortie déconsidérée des excès de la Renaissance et des tourments de la Réforme luthérienne. L'appui efficace des jésuites va restaurer son autorité morale et lui donner des armes pour mener la Contre-Réforme catholique.
NaissanceMilton Friedmann31 juillet 1912 à Brooklyn, New-York (États-Unis) - 16 novembre 2006 à San Francisco (États-Unis)Milton Friedmann, fondateur du
néolibéralisme, est un disciple de
Friedrich Hayek. Dans
La Route de la servitude (1944), celui-ci a exprimé sa profonde méfiance à l'égard des dérives totalitaires de l'État (Mussolini, Staline, Hitler) et préconisé un système politique strictement libéral dans lequel l'État se serait abstenu de toute intervention en-dehors des domaines régaliens. Le 10 avril 1947, il a fondé avec Milton Friedmann et quelques autres économistes et philosophes libéraux dont
Ludwig von der Mises et
Karl Popper un cercle de pensée appelé
Société du Mont-Pèlerin, d'après le nom d'un village suisse près de
Vevey où il avait donné une conférence.
Milton Friedmann, devenu professeur à l'Université de Chicago, a développé l'idée que l'initiative privée et les entreprises capitalistes peuvent suppléer l'État en toutes choses. Il a aussi jugé que les actionnaires sont les seuls qui savent ce qui est bon pour les entreprises, leur intérêt étant lié à celles-ci. Il a enfin voulu démontrer que le plein emploi ne dépend pas de la demande effective mais de la quantité de monnaie disponible, créée par le système bancaire. Pour accroître cette quantité de monnaie, il a préconisé une baisse des salaires nominaux, ce qui a pour conséquence de faire baisser les prix et d'accroître la valeur réelle de la monnaie disponible. Ainsi les actionnaires, garants de la performance des entreprises, disposent-ils d'un surcroît de disponibilités monétaires qui leur permet de consommer et investir davantage. C'est ce qu'il appelle l
'« effet de richesse » ou
wealth effect.Milton Friedmann a conseillé le président
Richard Nixon et ses élèves, les
Chicago's boys, ont assisté le dictateur
Augusto Pinochet dans la reprise en main du Chili. Il a aussi inspiré au président
Ronald Reagan une formule tout à fait antikeynésienne :
« L'État n'est pas la solution à nos problèmes... L'État est le problème ».Louis de Funès31 juillet 1914 à Courbevoie - 27 janvier 1983 à NantesCe descendant d'une famille de l'aristocratie espagnole est devenu l'un des plus talentueux comiques français. Né le 31 juillet 1914 à Courbevoie,
Louis Germain de Funès de Galarza est issu d’une famille ruinée de la noblesse castillane du côté de son père. Ses parents lui transmettent la fibre artistique, notamment sa mère qui lui apprend le piano dès son plus jeune âge.
DécèsIgnace de Loyola24 décembre 1491 à Azpeitia (Pays basque, Espagne) - 31 juillet 1556 à Rome (Italie)En 1529, à l'Université de Paris,
Ignace de Loyola, un vieux routier basque, boiteux de surcroît, se lie d’amitié avec un étudiant savoyard, Pierre Favre, et un jeune noble basque, François-Xavier, comme lui désireux de vouer leur vie au Christ. Noble basque et chef militaire plein d'avenir, Ignace de Loyola a eu les jambes brisées lors de la prise de Pampelune par les troupes franco-navarraises de François 1er, huit ans plus tôt, le 20 mai 1521. Cet accident l'a contraint à quitter l'armée et mettre son énergie au service de la foi. C'est ainsi qu'il met au point des exercices spirituels destinés à entraîner leur corps et leur esprit.
Comme la chrétienté est à ce moment-là secouée par la Réforme de Luther, le petit groupe propose ses services au pape. C'est ainsi qu'est fondée la
Compagnie de Jésus. Ses membres, les jésuites, sont des prêtres qui s’obligent aux vœux monastiques (chasteté,...) ainsi qu'à l’obéissance au pape et à leur supérieur. Du fait de leur compétence intellectuelle et de leur discipline toute militaire, les Jésuites vont devenir le bras armé de la papauté, contribuer aux progrès de l’éducation et diffuser le catholicisme jusqu'aux extrémités du monde, convertissant nombre de Chinois, d'Indiens et de Japonais.
Voir : Fondation de la Compagnie de JésusBartolomeo de Las Casas1474 à Séville (Espagne) - 31 juillet 1566 à Madrid (Espagne)Bartolomeo de Las Casas, né à Séville, a participé à la conquête des Amériques avec Nicolas de Ovando avant d'entrer dans l'ordre religieux des dominicains. Il est ordonné prêtre à Saint-Domingue puis devient évêque du Chiapas, au Mexique. Le premier, il s'indigne avec force du sort fait à ses habitants, les
« Indiens »...Voir : L'Ami des IndiensFranz Liszt22 octobre 1811 à Raiding (Autriche) - 31 juillet 1886 à Bayreuth (Allemagne)Pianiste virtuose, inventeur du récital et compositeur d'avant-garde très fécond, avec 700 œuvres recensées,
Franz Liszt est parfois limité à l'archétype du bel artiste romantique, capable de déclencher une véritable hystérie auprès du public féminin.
Incarnation du dionysiaque selon Nietzsche,
Liszt était pourtant aussi un excellent pédagogue et un homme vivant avec intensité les événements de son siècle...
Voir : Une rock-star avant l'heureJean Jaurès3 septembre 1859 à Castres - 31 juillet 1914 à ParisProfesseur de philosophie,
Jean Jaurès se fait élire député de Castres dans les rangs des
républicains opportunistes puis, après avoir soutenu les mineurs de Carmaux en grève, en 1892, rejoint le camp socialiste. Socialiste, humaniste, pacifiste, il combat la voix marxiste du socialisme représentée par Jules Guesde. Brillant tribun, il n'accèdera cependant jamais au gouvernement. Il est assassiné à la veille de la Grande Guerre...
Voir : Le tribun socialisteSource : https://www.herodote.net