Imaginé par la startup californienne Boundary Layer Technologies, ce ferry électrique baptisé Electra possède une autonomie de 185 kilomètres. Mise à l’eau prévue pour 2024.
Comme Jesus. Electra n’est pas le premier ferry propre. En 2019, Ellen, construit par une entreprise polonaise, prouvait déjà que l’avenir du secteur maritime pouvait se conjuguer avec l’électrique. Mais celui des Américains de Boundary Layer Technologies a un atout en plus dans sa poche : il vole au dessus de l’eau. Et ce n’est pas juste pour frimer. Selon le directeur de Boundary Layer Technologies, Ed Kearney, les hydrofoils (qui permettent donc au ferry de naviguer en dehors de l’eau) sont « la clé de l’électrification des ferries. En réduisant la traînée du navire par deux, les besoins en énergie sont également réduits de moitié, ce qui augmente la vitesse et l’autonomie d’un ferry électrique. Cela ouvre la voie à l’électrification de la majorité des lignes de ferry dans le monde », peut-on lire dans un communiqué. Ça serait grâce à cette technologie que le ferry peut atteindre les 75 km/h et une autonomie de 185 kilomètres avec une seule recharge.
Toujours d’après la startup, son engin volant est plus stable et moins bruyant qu’un ferry classique. Il aidera surtout à réduire les émissions de CO2 du secteur maritime et du transport, qui représente 2,5% du total des émissions mondiales. À bord, le ferry pourra accueillir jusqu’à 150 personnes. Si pour l’instant, Electra n’est qu’une image, Boundary Layer Technologies indique que son ferry sera prêt pour 2024 et qu’il sera déployé aux États-Unis mais aussi en Scandinavie et en mer Méditerranée. À vrai dire, il pourra voler à peu près n’importe où. Mais attendons de voir comment l’engin navigue avant de se jeter… à l’eau. Plus d’infos par ici.