ça s'est passé un.....8 Avril !Événements8 avril 1328 : Avènement de Philippe VI de ValoisÀ la mort de son cousin Charles IV le Bel (1er février 1328), le comte
Philippe de Valois (31 ans) a été nommé régent du royaume par ses pairs en attendant que la veuve du précédent roi donne le jour à un héritier. Las, celui-ci est... une fille et donc interdite de couronne en vertu du
précédent de Philippe V le Long.Il revient donc aux grands seigneurs du royaume de choisir le futur souverain. Plusieurs prétendants ont des droits équivalents :
- Philippe de Valois fait valoir sa filiation avec Philippe III le Hardi, dont il est le petit-fils par son père (mais il n'est que le neveu de Philippe le Bel),
- Le roi d'Angleterre Édouard III est le petit-fils de Philippe le Bel par sa mère, Isabelle, soeur des précédents rois,
- Le comte Philippe d'Evreux est en droit aussi de revendiquer la couronne car il est l'époux de Jeanne de Navarre, fille de Louis X le Hutin mais il n'insiste pas...
Après moult délibérations, à Vincennes, les Grands du royaume se décident le 8 avril 1328 à confier la couronne au régent. Aux yeux des féodaux et des juristes qui les assistent, celui-ci a pour principal avantage de n'être ni Anglais ni Navarrais ! C'est ainsi qu'il devient roi sous le nom de
[url=https://www.herodote.net/Bio/bio.php?nom=Philippe VI]Philippe VI[/url]. Il est sacré à Reims le 29 mai suivant.
8 avril 1341 : Pétrarque reçoit une couronne de laurierLe 8 avril 1341,
Francesco Petracco, dit
Petrarca (en français, Pétrarque), reçoit sur le Capitole de Rome la couronne de laurier des poètes...
suite de l'article8 avril 1364 : Avènement de Charles V le SageLe 8 avril 1364 meurt à Londres, en captivité, le roi de France
Jean II le Bon. Son fils aîné, qu'il a eu 26 ans plus tôt de sa première femme Bonne de Luxembourg, passe du statut de
Dauphin et de régent à celui de roi sous le nom de
Charles V.Il a déjà fait ses preuves en surmontant les épreuves de la
défaite et de la
révolution, ainsi qu'en
négociant la paix avec l'ennemi. À sa mort, quinze ans plus tard, il aura mérité pleinement son surnom de
Charles V le Sage.8 avril 1802 : Concordat et paix religieuse en FranceLe 8 avril 1802, le Corps législatif de la République française adopte et promulgue le
Concordat signé le 15 juillet de l'année précédente par Napoléon Bonaparte, Premier Consul, et le pape Pie VII...
suite de l'article8 avril 1871 : Cheikh El-Haddad en guerre contre les FrançaisLe 8 avril 1871, le grand maître d'une confrérie musulmane d'
Algérie,
Cheikh El-Haddad, proclame la guerre sainte contre l'occupant français. Un tiers de la population musulmane du pays entre en rébellion. C'est la dernière des grandes rébellions algériennes avant la guerre d'indépendance.
8 avril 1904 : L'Entente cordialeLe 8 avril 1904, à Londres, le Royaume-Uni et la République française officialisent leur
Entente cordiale.Les représentants des deux nations signent non pas une alliance mais un simple accord destiné à aplanir les différends coloniaux entre les deux ennemis héréditaires. C'est déjà beaucoup si l'on songe que les deux pays avaient été sur le point de se combattre six ans plus tôt à propos de
Fachoda, une misérable bourgade du Soudan.
L
'Entente cordiale est le fruit de la subtile diplomatie du ministre des Affaires étrangères français Théophile Delcassé et de son ambassadeur à Londres Paul Cambon. Elle a bénéficié de l'extraordinaire popularité en France du roi Édouard VII...
suite de l'article8 avril 1915 : « Debout les morts ! »Début avril 1915, sur ordre du généralissime
Joseph Joffre, les troupes françaises tentent de reprendre aux Allemands le saillant de Saint-Mihiel, sur la Meuse. Dans le secteur du Bois Brûlé, le 95e régiment d'infanterie, chargé d'une manoeuvre de diversion, réussit à s'emparer d'une tranchée. Pendant qu'on la réaménage, les troupes d'assaut se retirent dans un boyau voisin pour prendre du repos.
Parmi elles figure la compagnie de l'adjudant Jacques Péricard (39 ans). Le matin du 8 avril, quand survient une violente contre-attaque allemande, la compagnie encaisse le choc. Pratiquement encerclée, elle est galvanisée par l'exhortation fameuse de son adjudant :
« Debout les morts ! ». L'anecdote sera relatée par l'écrivain Maurice Barrès suite à sa rencontre avec Jacques Péricard.
Ce dernier finira la guerre comme lieutenant. Il proposera en 1921 de ranimer chaque jour la flamme du
Soldat inconnu, sous l'Arc de triomphe et, sous l'Occupation, dirigera la
Légion française des combattants fondée par le maréchal Pétain. L'un de ses huit enfants est Michel Péricard, réalisateur d'une émission célèbre des années 1960 :
La France défigurée. Il fut également maire de Saint-Germain-en-Laye et président de l'Assemblée nationale.
C'est sa fête : Julie BillardBien que paralysée à 22 ans, Julie se dévoue à l'éducation des enfants de famille modeste. Elle fonde l'institut des soeurs de Notre-Dame. Morte à Namur en 1816, elle est reconnue comme sainte par le pape Paul VI en 1969.
NaissancesTamerlan (ou Timour Leng)8 avril 1336 à Kech (Ouzbékistan) - 18 février 1405 à Otrar (Ouzbékistan)Tamerlan se présente comme un lointain descendant de Gengis Khan. Musulman convaincu, au demeurant cultivé et épris de littérature persane, il se forge un empire autour de l'Afghanistan actuel. Au prix de grands massacres, il attaque ses voisins, Mongols, Indiens et Arabes, et incendie les magnifiques cités de Damas et Bagdad. Pour finir, en 1402, il défait le sultan ottoman Bajazet à
Angora (encore appelé Ancyre ou Ankara). Cette gigantesque bataille offre un sursis inespéré à Constantinople, sur le point d’être conquise par les Ottomans, et laisse le temps aux Occidentaux de recueillir l’héritage byzantin. On peut encore admirer le mausolée de
Tamerlan à Samarcande, sa capitale, dans l’actuel Ouzbékistan.
Voir : Le « Boiteux de fer »Albert 1er8 avril 1875 à Bruxelles (Belgique) - 17 février 1934 à Marche-les-Dames (Belgique)Quand
Albert 1er devient le troisième roi des Belges, le 23 décembre 1909, à la mort de son oncle Léopold II, la monarchie est au plus mal, frappée par l'impopularité de l'ancien souverain.
Albert 1er va quant à lui restaurer l'honorabilité de la famille royale. Il va surtout, dans les épreuves de la Grande Guerre, offrir à la monarchie ses lettres de noblesse et installer la Belgique à l'avant-scène de la diplomatie européenne.
Son courage et son engagement au service de la paix lui ont justement valu le surnom de
«roi-chevalier»...
Voir : Le roi-chevalierDécèsCaracalla4 avril 186 à Lyon (Gaule) - 8 avril 217 à Édesse (Orient)Fils de
Septime Sévère, proclamé empereur en 211 avec son frère Geta,
Caracalla se débarrasse de ce dernier l'année suivante, révélant une cruauté dont il ne se démentira pas jusqu'à sa mort. En 212, il publie un édit célèbre par lequel il octroie la citoyenneté romaine, avec le prestige et les privilèges juridiques qui s'y rattachent, à tous les hommes libres de l'empire. Jusque-là, le droit de cité se transmettait essentiellement par filiation. Elle pouvait aussi s'obtenir après vingt ans de service dans la légion ou s'acheter. Avec cet édit, aussi connu sous le nom de Constitution antonine (
Constitutio Antoniniana en latin), la citoyenneté perd sa valeur symbolique pour les provinciaux qui avaient précédemment à coeur de l'obtenir par leurs mérites et leur travail. C'est un motif de fidélité à l'empire qui s'efface.
Plein d'ambitions démesurées, le jeune empereur érige à Rome des thermes monumentaux qui perpétuent son nom. Il combat aussi les Barbares. Au cours d'une campagne contre les Parthes, en Orient, il est assassiné par le préfet des gardes, Macrin, qui ne supportait plus ses outrances, le 8 avril 217. Après lui, l'empire romain bascule pour de bon dans une période qu'il est convenu de qualifier de
Bas-Empire ou d'
« Antiquité tardive ».Après le court règne de Macrin, Élagabal, un cousin de
Caracalla se hisse au pouvoir. C'est un prêtre syrien à peine romanisé. À la mort de ce dernier en 222, l'empire revient à un autre cousin, Alexandre-Sévère (13 ans), assassiné à son tour en 235.
Voir : L'empire romain en criseJean II le Bon26 avril 1319 à château du Gué de Maulny - 8 avril 1364 à Londres (Angleterre)Le 22 août 1350,
Jean II, fils de
[url=https://www.herodote.net/Bio/bio.php?nom=Philippe VI]Philippe VI[/url] et Jeanne de Bourgogne, succède à son père sur le trône de France. Il devient à 31 ans le deuxième souverain de la branche cadette des Valois... et le premier dont le visage nous soit connu par un portrait non conventionnel, l'oeuvre du peintre Girard d'Orléans (1359). Après le désastre de Poitiers, en 1356, il sera surnommé
Jean le Bon en raison de sa bravoure au combat (
bon est à prendre au sens de
brave ou
fougueux) !
Voir : Un surnom imméritéLaurent le Magnifique1er janvier 1449 à Florence (Italie) - 8 avril 1492 à Careggi (Italie)Héritier d'une longue
dynastie de marchands et de banquiers florentins,
Laurent de Médicis a accédé au pouvoir en 1469, à la mort de son père Pierre le Gouteux, aux côtés de son frère Julien. L'un et l'autre ont reçu le titre informel de
«principe dello stato» (Prince de l'État). Après la
conjuration des Pazzi, qui provoque en 1478 la mort de Julien, Laurent règne en maître sur la ville. Le gouvernement de Laurent de Médicis coïncide avec l'apogée économique et culturel de la république de Florence. Prince de la Renaissance et mécène,
Laurent de Médicis a mérité le surnom de
Laurent le Magnifique (
Lorenzo il Magnifico).
Il s'éteint le 8 avril 1492, à 43 ans, dans sa résidence de Careggi, quelques mois avant la découverte de l'Amérique, qui allait précipiter le déclin de Florence et des autres cités italiennes...
Voir : Prince de la Renaissance et mécènePablo Picasso25 octobre 1881 à Malaga (Espagne) - 8 avril 1973 à MouginsFils d'un professeur de dessin de Malaga (Andalousie),
Pablo Ruiz Picasso révèle très jeune un immense talent. Il poursuit sa formation à Barcelone et Madrid, arrive à Paris en 1900 et s'installe en 1904 dans l'atelier du
Bateau-Lavoir.
Rapidement célèbre sous le seul nom de sa mère (il laisse tomber le patronyme Ruiz de son père), il va dominer de son génie l'art de son siècle, rejetant dans la pénombre ses rivaux, du doux Marc Chagall au flamboyant Salvador Dali.
Dans le domaine artistique, le XXe siècle demeure le
Siècle de Picasso. L’artiste andalou a vécu au rythme de son temps, de la Belle Époque à la fin des Trente Glorieuses en passant par les guerres mondiales (auxquelles il n’a pas eu à participer) et le culte de Staline. En 1925, il participe à la première exposition surréaliste. Compagnon de route du parti communiste, il peint en 1937 la toile la plus tragique de sa carrière. Elle évoque le massacre commis par les Allemands à
Guernica...Voir : Le grand maître du XXe siècleMargaret Thatcher13 octobre 1925 à Dartford (Angleterre) - 8 avril 2013(Angleterre)Née dans une austère famille d'épiciers,
Margaret Hilda Thatcher accède à la tête du parti conservateur (
tory) en 1975 en affichant des convictions carrées et violemment antisocialiste. Après le succès de son parti aux élections du 3 mai 1979, elle devient Premier ministre du Royaume Uni. C'est l'amorce d'un tournant néo-libéral qui va entraîner aussi les États-Unis et le reste de l'Europe.
Atteinte par l'impopularité, elle sauve ses réformes en manifestant sa fermeté face à
l'invasion des îles Malouines par l'armée argentine en 1982.
En novembre 1990, affaiblie par le projet de création d'un impôt extrêmement impopulaire, la
« poll tax », elle démissionne et laisse la place à
John Major. Ce dernier ne parvient cependant pas à s'installer durablement et est très largement battu en 1997 par le
« New Labour » de
Tony Blair.Voir : La Dame de ferSource : https://www.herodote.net