le.cricket Admin
Messages : 54227 Date d'inscription : 23/09/2010 Age : 73 Localisation : Mont de Marsan - 40000 - France
| Sujet: Sciences & Environnement : L’AIE sème le trouble sur les gaz de schiste Ven 1 Juin - 19:00 | |
| Sciences & Environnement : L’AIE sème le trouble sur les gaz de schiste[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Le développement de l'exploitation des gaz de schiste a conduit à une légère diminution des émissions de gaz à effet de serre (GES) outre-Atlantique.Les groupes pétroliers devraient s’approprier une partie des dernières conclusions de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE)…François Hollande avait indiqué brièvement durant la campagne qu’il ne fermerait pas la porte à une exploitation des gaz de schiste respectueuse de l’environnement, ce qui suppose la mise au point de techniques plus « propres » que la fracturation hydraulique, laquelle est proscrite dans la législation française. Elle a aussi été interdite en Bulgarie et en Allemagne, mais est a contrario plébiscitée par Varsovie.Rien n’est de trop en effet aux yeux du Premier ministre polonais Donald Tusk pour réduire la dépendance énergétique à l’égard de la Russie. Pourquoi diable se priver d’une manne d’hydrocarbures de roche-mère considérable [la plus importante de l'Union Européenne (UE) ] ?Sur ce dossier brûlant, qui a déchaîné les passions dans nos frontières et pourrait s’embraser si elle cédait devant le lobbying de Total,fleuron national prompt à souligner le caractère rentable de l’exploitation et à lui opposer la hausse des prix à la pompe, la Commission européenne patine.
Comment concevoir une législation continentale à la fois soucieuse des intérêts de la planète et des pétroliers concernés ? Elle continue de se poser cette question qui, précisément, ne se pose pas aux yeux des défenseurs de l’environnement.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Moins de CO2 aux États-UnisCes derniers sont-ils en train de céder du terrain ? L’AIE (Agence Internationale de l’Énergie), ne mettra pas fin au suspense, mais elle aconstaté, contre beaucoup d’attentes, une réduction d’1,7 % des émissions de CO2 aux États-Unis à la faveur de l’exploitation des gaz de schiste. Si le pays reste le deuxième pollueur de la planète derrière la Chine, on devrait toutefois pouvoir compter sur Total et consorts pour la marteler. Les producteurs d’électricité américains seraient quoi qu’il en soit enclins à substituer aux centrales à charbon des centrales au gaz, d’où une baisse de la contribution énergétique des premières de 19 % et une augmentation de celle des secondes de 38 %. Et l’Agence, auteure d’un rapport traduit uniquement en chinois e.t en polonais et pour qui « l’exploitation des importantes ressources de gaz naturel non-conventionnel est la clef d’or du gaz », de préconiser des « règles d’or » pour vaincre les réticences des opinions publiques, ce que de leur côté les écologistes interprèteront sans doute comme un « racolage passif » Le cadeau est toutefois recouvert d’un épais paquet, lesdites règles, qui représenteraient 7 % des coûts opérationnels seulement, portant sur « la transparence, l’évaluation et le suivi des impacts environnementaux, l’attention portée aux communautés locales, le choix attentif des sites de forage, la prévention des fuites des puits vers les aquifères, le contrôle de la consommation d’eau et le traitement des eaux polluées ou encore la limitation du brulage de gaz en torchère », relatent nos confrères d’Actu-environnement.com. Selon l’AIE, il est donc indispensable de « bétonner » en amont pour convaincre ou à tout le moins apaiser en aval. En l’état actuel, on voit cependant mal les anti-gaz de schiste lâcher prise ou se laisser endormir. Leur opposition est à la fois de principe et accréditée par de très solides arguments. Encore faut-il avoir le pouvoir de les transformer en mesures…Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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