Un nouveau primate à la morsure toxique identifié dans la jungle de Bornéo[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nycticebus kayan est un loris paresseux de l'île de Bornéo.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nycticebus kayan doit son nom au grand fleuve de Kayan qui traverse la région montagneuse au centre-est de Bornéo.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce loris Nycticebus kayan se nourrit d'une cigale.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nycticebus kayan est la troisième espèce que les chercheurs identifient au sein du genre Nycticebus.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce loris paresseux pygmée est un spécimen extrêmement rare, en voie d'extinction. On le trouve au Viet-Nam.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ce loris pygmée se nourrit d'un insecte presque plus gros que lui.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nycticebus coucang est un loris paresseux qui vit dans certaines parties de l'Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et Singapour.Une équipe internationale de chercheurs travaille actuellement sur l’étude des loris paresseux dans les jungles de Bornéo. Leurs travaux ont ainsi mené à la découverte d’une nouvelle espèce au sein de ce groupe qui comme ses congénères possède une morsure toxique. Voici un nouvel arrivant parmi les loris paresseux. Le spécimen
Nycticebus kayan, a été mis en évidence par une équipe internationale de scientifiques en charge de l’étude des petits primates. Il doit son nom au
grand fleuve de Kayan qui traverse la région et représente la troisième espèce que les chercheurs identifient au sein du genre
Nycticebus. Les deux précédentes ont elles, déjà été décrites dans le passé mais considérées
comme des sous-espèces.
"Historiquement, de nombreuses espèces sont passées inaperçues car elles ont été regroupées à tort comme une seule et unique espèce" explique dans un communiqué
Munds
Rachel, chercheur à
l'Université du Missouri-Columbia.
Étroitement liés à leurs cousins lémuriens, les loris paresseux ont été identifiés en
Asie du Sud. Pour faire la distinction entre les différentes espèces qui composent ce groupe, les biologistes se sont attelés à l’étude des masques de fourrure foncé qui entourent les yeux les primates. Des photographies et des échantillons de poils ont été analysés pour huit masques caractéristiques.
Les résultats de leurs travaux, publiés dans l
’American Journal of Primatology, indiquent l’existence de quatre espèces parmi les loris paresseux vivant à
Bornéo et aux
Philippines. La première
N.menagensis avait déjà été identifiée comme une espèce à part entière dans le passé.
N.bancanus et
N.borneanus, auparavant reconnues comme sous-espèces ont été reconsidérées. Enfin,
N.kayan a été décrite comme tout nouveau spécimen.
Des petites primates menacés Ce dernier présente un masque très contrasté avec des taches noires autours des yeux. Il mesure en moyenne une vingtaine de centimètres de long et pèse environ 400 grammes.
Mais mieux vaut ne pas se fier à son aspect mignon. En effet, comme tous les loris paresseux,
N. kayan possède une morsure toxique : il empoisonne sa salive à l'aide d'une glande à toxine placée sur ses pattes antérieures.Ces nouvelles espèces identifiées mettent en lumière l’importance de la biodiversité qu’il reste encore à découvrir dans les
jungles de Bornéo et dans les îles à proximité. Toutefois, les loris paresseux, comme d’autres animaux de la région sont actuellement menacés par l’activité humaine.
"Le commerce d'animaux constitue une menace sérieuse pour les loris paresseux en Indonésie" confie ainsi
Anna Nekaris, chercheur à l’université d'Oxford et co-auteur de l’étude.
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