Les 10 plus gros plantages de GoogleGoogle a beau être l'acteur le plus incontournable du Web, il n'est pas
pour autant infaillible. Des questions-réponses au travail collaboratif
en passant par les réseaux sociaux, voici dix erreurs commises par le géant du Web qui le prouvent.Dodgeball : Google possédait un Foursquare dès 2005Créé en 2000,
Dodgeball a été l'un des pionniers des
réseaux sociaux géolocalisés, proposant aux personnes situées dans une même zone de dialoguer par SMS. Afin d'enrichir son offre de services mobiles,
Google s'offre la start-up en 2005 mais n'investit pas dans son développement et laisse croître d'autres concurrents.
En 2007, les deux fondateurs de Dodgeball quittent Google,
n'hésitant pas à qualifier "d'extrêmement frustrante" leur expérience
au sein du groupe. Ironie de l'histoire : un mois à peine après la
fermeture de
Dodgeball, l'un de ses fondateurs,
Denis Crowley, a lancé un autre service similaire, Foursquare, qui revendique aujourd'hui 10 millions de membres.
Audio Ads et Print Ads ont été victimes de la criseGoogle Audio Ads Il fut un temps où
Google nourrissait l'ambition d'
appliquer le modèle des liens sponsorisés à l'ensemble des supports publicitaires offline. En 2006, le groupe lance
Audio Ads,
un service d'achat-vente d'espaces publicitaires sur les stations de
radio, suivi un an plus tard par son équivalent pour la presse locale,
Print Ads. La crise économique qui survient en 2008 ramènera pourtant le géant des
liens sponsorisés à la réalité. Début 2009,
Google annonce l'arrêt de
ces deux services et son
recentrage sur le Web face au resserrement des budgets publicitaires.Google Wave a bu la tasseAnnoncée en grande pompe en 2009, la plate-forme
Google Wave devait révolutionner le travail collaboratif. Ce service permettait d'
utiliser sur la même page Web un service d'e-mail, de messagerie instantanée, d'y intégrer des widgets et des flux RSS. Les contacts d'un même réseau pouvant échanger photos, vidéos, cartes
et autres documents en même temps. Pourtant, le service lancé en mai
2010 ne suscite guère l'enthousiasme des utilisateurs qu'ils jugent
trop complexe à appréhender.
Google attendra quatre mois pour annoncer en pleine torpeur estivale
l'arrêt du développement de
Wave en tant que produit autonome.
Google
Wave est
toujours maintenu en service. Jaiku a été éclipsé par TwitterQui se souvient que
Google s'est intéressé au micro-blogging avant même que le phénomène
Twitter explose ? Le moteur de recherche possède pourtant son propre service de messages courts,
Jaiku, du nom d'une start-up finlandaise éponyme, rachetée en 2007. Mais
Google, qui a toujours peiné à s'imposer dans la sphère sociale
n'a pas réussi à faire décoller Jaiku alors que
Twitter a passé le cap des 200 millions d'utilisateurs en mars dernier.
Google a stoppé le développement de Jaiku en 2009. Le code du service est d'ailleurs aujourd'hui proposé en open source.
Google Answers, victime de son modèle payantLancé en 2002, la particularité du service de questions-réponses
Google Answers résidait dans son modèle économique :
l'auteur d'une question proposait une récompense financière (amputée d'une commission revenant à
Google) à celui de la meilleure réponse. Ce modèle payant n'a visiblement
pas convenu aux internautes, qui ont préféré à Google Answers ses concurrents gratuits, comme
Yahoo Answers. Certaines critiques ont également accusé
Google d'
encourager le plagiat pour gagner de l'argent. Le moteur a finalement fermé ce service en 2006. Aujourd'hui, seules les archives subsistent sur le site.
Google Page Creator : le blog m'a tuéCréer des pages personnelles sans aucune connaissance du HTML. Telle était la promesse de
Google Page Creator, lancé par le groupe en 2006.
Google Pages proposait alors 100 Mo de stockage à ses utilisateurs. Le
service n'est cependant pas très novateur :
Geocities, racheté par
Yahoo (et fermé depuis) propose déjà un service similaire et
la vague des blogs et du Web communautaire commence déjà à ringardiser les pages personnelles.
En 2008,
Google dispose de plus de 3 millions d'utilisateurs pour ce
service mais décide d'y mettre un terme. Ce service a depuis été
remplacé par Google Sites, un moteur de wiki intégré dans la suite
Google Apps.Google Catalogs, ringardisé par l'e-commerceLancé en 2001,
Google Catalogs a été l'une des premières tentatives de
Google de
réconcilier on et off-line. Ce service proposait aux internautes (américains uniquement) de
consulter les pages de catalogues papier des vépécistes, scannés par Google. Grâce à la reconnaissance de caractères, des recherches texte étaient possibles. Ce service va cependant être rapidement
dépassé par l'essor de l'e-commerce, qui rendra inutile la consultation en ligne de catalogues papier.
Google attendra 2009 avant d'en officialiser l'arrêt. Le moteur estime
cependant que cette expérience a permis de faire avancer rapidement la
mise en place d'un autre projet plus ambitieux :
Google Books.Google Buzz a fait du bruit... contre luiS'il est toujours actif, Buzz représente l'un des échecs les plus retentissants de Google dans le Web communautaire. Ce
réseau social intégré à Gmail, lancé en février 2010 a été baptisé par une
pluie de critiques. En cause, la
philosophie du service selon laquelle toute information doit être publique
par défaut.
Google crée par exemple automatiquement une liste "d'amis" à
partir des contacts de l'utilisateur et chaque action qu'effectue ce
dernier leur est visible par défaut.
Buzz a notamment valu une class action à Google pour violation du respect de la vie privée et une
mise sous surveillance de la part de la Federal Trade Commission.Notebook n'a pas fait le poids face à DocsGoogle Notebook devait permettre aux internautes de
stocker et organiser des bribes de Web au fil de leur navigation.
Ce carnet de notes permettait de copier textes, liens, images à partir
de sites Web.
Google Notebook intégrait également des fonctionnalités
communautaires permettant de partager des notes. Lancé en 2006, ce
service plutôt limité a été
vite dépassé par Google Docs, la suite bureautique du groupe. Début 2009,
Google a annoncé avoir arrêté tout développement sur
Notebook. Le service est cependant encore utilisable par les
utilisateurs disposant d'un compte
Google Notebook.Google X, supprimé le lendemain de son lancementDifficile d'imaginer Google rendre hommage à Apple tant les deux groupes sont aujourd'hui concurrents sur de nombreux domaines.
Google s'y est pourtant risqué en lançant
Google X en 2005. Ce service était en fait une
adaptation de la page d'accueil du moteur permettant à l'utilisateur d'accéder aux différents services
Google via une
barre d'outils dont chaque icône grossissait au passage de la souris imitant l'effet graphique (baptisé
"Genie effect") caractéristique du
Dock de Mac OS X. Cette variation de la homepage
Google a
mystérieusement disparu un jour après son lancement officiel.
Apple, qui dispose du brevet du
"Genie effect" avait-il menacé
Google de poursuites ?
Un milliard de visiteurs uniques dans le monde Malgré
quelques erreurs de parcours,
Google a totalisé pour la première fois
plus d'
un milliard de visiteurs uniques dans le monde en mai, selon des
chiffres publiés mardi 21 juin par ComScore. Avec 1,009 milliard de
visiteurs, le moteur de recherche reste le premier acteur mondial du Web
devant Microsoft (905 millions de visiteurs), Facebook (713 millions)
et Yahoo (689 millions).
Source : Le Journal du Net