ça s'est passé un....7 Juillet !Événements7 juillet 1415 : Le réformateur Jan Hus est brûlé vifLe 7 juillet 1415, le prédicateur tchèque
Jan Hus (44 ans) est brûlé vif à Constance, en Allemagne.
Mais ses idées et ses convictions évangéliques vont lui survivre et même connaître un regain de popularité après sa mort parmi les Tchèques...
suite de l'article7 juillet 1438 : « Pragmatique Sanction » de BourgesLe 7 juillet 1438, le roi
Charles VII publie à Bourges la
« Pragmatique Sanction », qui régit les relations entre l'Église
gallicane (c'est-à-dire française) et le pape. Plusieurs fois amendé, abrogé et rétabli, ce texte va souffrir d'une mauvaise application jusqu'au
Concordat de Bologne de 1516. Il n'en constitue pas moins un pas important dans l'émancipation de la monarchie à l'égard du Saint-Siège.
Au Moyen Âge, les papes s'attribuaient le droit de régenter les monarchies chrétiennes mais le
Grand Schisme d'Occident (1378-1417) avait beaucoup réduit leurs prétentions. Charles VII en profite pour enlever au pape tout ce qui relève de l'administration des diocèses et des abbayes en lui laissant ce qui relève de la foi. Cette manière de voir est ce que l'on appelle le
« gallicanisme ».La
« Pragmatique Sanction » retire ainsi au pape le droit de nomination des évêques et abbés : les évêques sont désormais élus par les chanoines de leur cathédrale et les abbés par leurs religieux. Elle prévoit aussi de supprimer les
annates, autrement dit l'année de recette que tout nouveau titulaire d'un siège ecclésiastique (abbé, évêque) devait verser au Saint-Siège. Dans les faits, détournant ces dispositions, le roi et ses familiers vont s’immiscer dans les élections et imposer leur candidat, sans égard pour leurs aptitudes, en vue de s'approprier les revenus des diocèses et des monastères.
7 juillet 1456 : Réhabilitation de Jeanne d'ArcEn reconnaissance de son action,
Jeanne Darc a été anoblie, ainsi que sa famille, par
Charles VII le 24 décembre 1429 (son nom, Darc, est dès lors devenu d'Arc).
Mais c'est seulement un quart de siècle après sa mort que son rôle sera pleinement reconnu. Le pape Calixte III, à l'initiative de la mère de Jeanne, constitue à Rouen un tribunal ecclésiastique destiné à réexaminer les conditions du premier procès.
Les juges voient défiler à la barre des centaines de témoins, compagnons d'enfance et compagnons d'armes de Jeanne. Tous sont unanimes à célébrer sa piété, sa vertu et la force de ses convictions... En foi de quoi, le 7 juillet 1456, les juges déclarent le
procès de 1431 «entaché de vol, calomnie, iniquité».
7 juillet 1792 : Le « baiser Lamourette »Le 7 juillet 1792, les gouvernants français sont aux abois. L'ennemi est aux frontières et, à l
'Assemblée Législative, à Paris, les représentants de la Nation se déchirent entre
Feuillants,
Fayettistes,
Brissotins,
Montagnards...
C'est alors que le député
Antoine-Adrien Lamourette, évêque constitutionnel de Lyon, monte à la tribune et en appelle à la réconciliation par un discours si émouvant que tous ses collègues tombent dans les bras les uns des autres. Ils réclament la publication de l'appel de
Lamourette. Une délégation conduite par
Lamourette va même au palais des Tuileries chercher le roi Louis XVI. Celui-ci se rend à l'Assemblée et, attendri, la félicite pour son esprit de fraternité.
Mais dès le lendemain, au club des Jacobins, refuge des sans-culottes et des révolutionnaires les plus endurcis, Jacques Billaud-Varenne remet les pendules à l'heure :
« À voir certains membres se jeter dans les bras d'autres membres, il me semble voir Néron embrassant Britannicus et Charles IX tendant la main à Coligny ».En définitive, le brave
Lamourette meurt sur l'échafaud dix-huit mois plus tard, le 11 janvier 1794.
7 juillet 1807 : Le traité de TilsitLe 7 juillet 1807, le tsar Alexandre 1er et l'empereur Napoléon 1er signent un traité secret à
Tilsit, une petite ville fortifiée de Prusse-orientale (on écrit aussi
Tilsitt)...
suite de l'article7 juillet 1904 : Les congrégations religieuses interdites d'enseignementLe 7 juillet 1904, les congrégations religieuses n'ont plus le droit d'enseigner. Au nom de la
laïcité, le président du Conseil, Émile Combes, peut annoncer :
« L'anticléricalisme est l'oeuvre la plus considérable et la plus importante pour l'émancipation de l'esprit humain ». Après avoir supprimé l'enseignement religieux, le gouvernement français songe à l'abrogation du Concordat de 1802 et à la
séparation des Églises et de l'État.
7 juillet 1937 : « Incident du triple 7 »Le 7 juillet 1937 au soir, un incident met aux prises une poignée de soldats chinois et des troupes japonaises en manoeuvre près du célèbre pont Marco Polo, aussi appelé pont de Lugou, à 15 kilomètres de Pékin (il s'agit d'un superbe pont de pierre construit en 1189 et qu'évoque le voyageur vénitien dans ses mémoires).
Prétextant l'enlèvement de l'un des leurs, les Japonais se lancent dès le lendemain de cet incident du
« triple 7 » (7-7-1937) à la
conquête de la Chine.Prétextant qu'un de leurs soldats aurait été enlevé par les Chinois (il s'était en fait attardé dans un bordel), les Japonais se lancent dès le lendemain à la
conquête de la Chine. Ils profitent de ce que le gouvernement chinois du
Guomindang est paralysé par la guerre avec les communistes et occupent en quelques mois près d'un million de kilomètres carrés peuplés de 60 millions d'habitants et mettent en oeuvre une politique de terreur systématique pour tenter d'abattre la résistance intérieure. Mais celle-ci se fait de plus en plus âpre...
Voici avec cette
page de L'Humanité (9 juillet 1937) comment les Occidentaux ont appris le drame qui se jouait à Pékin. Nul n'y voyait encore les signes précurseurs de la Seconde Guerre mondiale...
Source : BNF (Retronews)7 juillet 1995 : Massacre de SrebrenicaLe point culminant de l'horreur dans la guerre de Bosnie a été atteint à
Srebrenica, une petite ville de 20.000 habitants majoritairement musulmane, enclavée dans une région orthodoxe, à l'est de la Bosnie-Herzégovine...
suite de l'articleC'est sa fête : RaoulRaoul Milner est un laboureur anglais du XVIe siècle. Il est pendu avec le prêtre Roger Dickenson pour avoir répudié l'anglicanisme et choisi le catholicisme.
NaissanceDominique Jean Larrey7 juillet 1766 à Baudéan (Hautes-Pyrénées) - 25 juillet 1842 à LyonFils d'un cordonnier des Pyrénées,
Dominique Jean Larrey est l'une des plus belles figures de l'épopée napoléonienne. Il apprend la chirurgie sous l'égide de son oncle, chirurgien militaire à l'hôpital de la Grave, à Toulouse. Il débute comme chirurgien de la marine en 1787 avant d'être affecté à l'armée du Rhin au début de la Révolution. Là, il met au point des
« ambulances volantes » avec lesquelles il va chercher les blessés sous le feu ennemi. Puis il accompagne
Bonaparte en Égypte et ne tarde pas à gagner son amitié...
Soucieux de soigner tous les blessés, y compris ennemis, il gagne aussi l'affection des soldats et même des adversaires. Un mamelouk lui offre ainsi douze odalisques... De retour en Europe, il va suivre la plupart des campagnes napoléoniennes en qualité de chirurgien en chef de la Garde impériale puis de la Grande Armée. Par son activité tous azimuts, il jette les bases de la chirurgie militaire moderne. Il est fait baron sur le champ de bataille de
Wagram, en 1809.
À Waterloo, l'Anglais Wellington fait interrompre le tir de ses batteries quand il aperçoit
le baron Larrey penché sur les blessés :
« Je salue l'honneur et la loyauté qui passent ! ». Capturé par les Prussiens à l'issue de la bataille, le chirurgien manque néanmoins d'être fusillé. Il est sauvé grâce à l'intervention du général Blücher dont il avait soigné le fils... Sous la Restauration, il entre à l'Académie royale de médecine avant que Louis-Philippe 1er le nomme enfin gouverneur des Invalides.
DécèsGeorges Mandel5 juin 1885 à Chatou - 7 juillet 1944 à FontainebleauGeorges Mandel, dont le nom a été donné à l’une des plus belles avenues du 16e arrondissement de Paris, est devenu une légende politique. Son parcours interrompu par la Milice en 1944 donne un bon aperçu des réalités de la politique française nationale et locale sous la IIIe République...
Voir : À l'ombre du «Tigre»Source : https://www.herodote.net