le.cricket
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 |  Sujet: Sciences & Environnement : L’humanité exerce une pression de plus en plus forte sur les écosystèmes Mer 23 Mai - 15:17 | |
| Sciences & Environnement : L’humanité exerce une pression de plus en plus forte sur les écosystèmes[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Selon le WWF, l'indice "planète vivante", qui mesure les variations de la biodiversité, a chuté de 60 % dans les pays tropicaux !D’après son dernier rapport intitulé « Planète vivante 2012 », le WWF déplore
que l’humanité exerce une pression telle sur les écosystèmes qu’en
2030, deux planètes seront nécessaires pour répondre à nos besoins. Publié tous les deux ans et rédigé en collaboration avec la Société zoologique de Londres ( Grande-Bretagne) ainsi qu’avec le Global Footprint Network (le « Réseau Empreinte écologique mondial », États-unis), le rapport « Planète vivante » du WWF édition 2012, dévoilé mardi, dénonce la pression exercée par l’Homme sur la biodiversité. Après avoir calculé l’empreinte écologique de l’humanité, c’est-à-dire la surface de la terre et le volume d’eau nécessaires pour satisfaire la consommation de la population mondiale et pour absorber le CO 2 rejeté, les scientifiques ont estimé que l’Homme a entamé son « capital naturel » en 2008. Alors que la biocapacité de la Terre, soit sa faculté à régénérer les ressources naturelles, est de 12 milliards de Hag (hectares globaux ou hectares de bioproductivité moyenne), l’empreinte écologique globale atteignait en 2008, elle, 18,2 milliards de Hag. En une année, l’humanité aurait donc utilisé l’équivalent d’une planète et demie pour vivre. « Nous
vivons comme si nous avions une autre planète à disposition […] A moins
que nous changions complètement de cap, cela va continuer à augmenter et
d’ici 2030, deux planètes ne suffiront même plus », résume Jim Leape, directeur général du WWF International.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les écosystèmes sérieusement impactésSans surprise, la pression des Etats industrialisés, notamment celles
du Koweït, des Émirats Arabes Unis, du Danemark et des États-Unis, est
plus forte que celle exercée par les pays en développement (PED). Leur
dépendance à l’égard des ressources venant desdits pays a de surcroît
des conséquences dramatiques pour les écosystèmes et
pour les populations. Citons par exemple les expropriations foncières
qui, depuis le milieu des années 2000, ont atteint une superficie
équivalente à celle de l’Europe orientale (!) De même, un cinquième de
l’eau consommée sur la planète est « absorbée » par les exportations
alors que 2,7 milliards de personnes survivent dans des zones touchées
par la sécheresse.Autre instrument utilisé par les chercheurs : l’indice planète vivante (IPV), qui mesure les variations de la biodiversité
en suivant de près 2 688 espèces d’animaux et accuse, lui, une
diminution de 28 % entre 1970 et 2008. Résultat de la pression exercée
par l’Homme sur les ressources naturelles, l’altération des écosystèmes est particulièrement prononcée dans les pays tropicaux, où l’IPV a chuté de 60 % en moins de 40 ans. Il aurait a contrario progressé
de 30 % dans les pays tempérés, en partie grâce aux mesures de
conservation mises en place par les Etats industrialisées.Si elles sont pour le moins inquiétantes, ces évolutions devraient se
poursuivre au même rythme que l’augmentation de la population mondiale,
estimée par la plupart des démographes à 9,3 milliards d’individus en
2050. Le WWF a dressé une liste de seize priorités en vue du Sommet de la Terre Rio+20, qui se tiendra dans un peu plus d’un mois à Rio de Janeiro (Brésil).« La conférence de Rio+20 est une occasion unique pour tous ceux
qui veulent unir leurs forces et jouer un rôle crucial dans la
préservation de notre planète », a estimé M. Leape. Empreint de gravité, son message sera-t-il entendu ? Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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