Nature & Environnement : L’ONU veut sanctionner la non-protection de l’environnement[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Une prise de position forte pour sensibiliser les pays récalcitrants à la protection de l'environnement. En partenariat avec la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction), l’ONU pourrait pénaliser les pays qui ne font pas d’efforts pour protéger les espèces menacées.L’
ONU et la
CITES pourraient sanctionner sept Etats jugés trop passifs en matière de
protection de l’environnement en rendant illégal le commerce de dizaines de milliers d’espèces
sauvages.
Les Comores, la Guinée-Bissau, le Paraguay, le Népal, le Rwanda, les Îles Salomon et la Syrie se sont en tout cas vus reprocher des réglementations insuffisamment sévères et encadrées quant à la vente illégale d’animaux sauvages ou de ne pas faire de rapports stricts et réguliers sur ce commerce.
La mesure de rétorsion a d’ores et déjà été approuvée par consensus par les délégués de l’
ONU et entrerait en vigueur à partir du 1
er octobre prochain. Si elle venait à être confirmée, les pays précités ne pourraient plus vendre légalement les 35 000 espèces réglementées par la Convention sur le commerce
international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (
CITES).
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Bientôt une législation internationale pour la protection des espèces menacées ?Il a été reproché à la
Guinée-Bissau, au Paraguay, au Rwanda et aux Comores de ne pas avoir de législation
nationale pour réglementer efficacement le commerce légal d’animaux sauvages. Les trois autres Etats devraient également être suspendus par la communauté internationale pour la non-remise de rapports réguliers sur leurs actions de réglementation du commerce.
Directement visés par la loi, le braconnage et la vente illégale de « pièces » d’animaux allant de la fourrure à l’ivoire en passant par… les mains de gorilles, qui portent bonheur selon certaines croyances, sont il est vrai devenus une grande menace pour la
biodiversité. Selon la CITES, le commerce mondial d’animaux sauvages, qui porte préjudice à de nombreux
écosystèmes, génèrerait en outre de 350 millions à 530 millions de dollars (entre 285 millions et 420 millions d’euros) chaque année.
Légiférer sur la contrebande et le braconnage au niveau international serait donc une très bonne nouvelle. Voire une impérieuse nécessité pour contrecarrer les plans des
contrebandiers, qui à ce rythme auront raison de pléthore d’espèces menacées.
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