ça s'est passé un.....1er Juin !Événements1er juin 195 av. J.-C. : Mort du premier empereur HanLe 1er juin de l'an 195 avant notre ère, l'empereur Gaozu, de son vrai nom
Liu Bang (ou
Lieou Pang) meurt dans son palais de Tch'ang-ngan (aujourd'hui Xi'an), à 52 ans. Il est le fondateur de la prestigieuse dynastie chinoise des
Han...suite de l'article1er juin 1794 : "Le Vengeur" livre son dernier combatLe 1er juin 1794, au plus fort de la Révolution, une escadre française livre un combat désespéré à la flotte anglaise, au large de Brest...
suite de l'article1er juin 1879 : Mort tragique du Prince impérialLe 1er juin 1879, le
Prince impérial, fils unique de l'empereur déchu Napoléon III, meurt en Afrique australe, en combattant les Zoulous...
suite de l'article1er juin 1885 : Hommage au poète disparuLe 1er juin 1885, les Français communient autour de la dépouille de
Victor Hugo, mort dix jours plus tôt. Un million de personnes suivent le corbillard des pauvres dans lequel il a demandé à être conduit. Le Panthéon est rouvert à cette occasion et devient le mausolée des gloires nationales. C'est la première fois dans l'histoire de l'humanité qu'un poète reçoit de pareils hommages...
suite de l'article1er juin 1898 : Ouverture à Paris du premier palace, "le Ritz"Le 1er juin 1898, toute la haute société d’Europe et d’Amérique se retrouve à la soirée d’inauguration de
l'hôtel Ritz, sur la place Vendôme, à
Paris. Créé par
César Ritz, avec le concours du grand Chef
Auguste Escoffier,
le Ritz inaugure une belle brochette de palaces caractéristiques de la Belle Époque, de son insouciance... et de ses effarantes inégalités sociales...
Suite de l'article1er juin 1941 : Les Britanniques de retour à BagdadLe 1er juin 1941, sous une chaleur torride, un corps expéditionnaire britannique entre à
Bagdad et en chasse le gouvernement de Rachid Ali, un putschiste en cheville avec les Allemands...
suite de l'articleC'est sa fête : JustinJeune grec né à Gaza, en Palestine, vers l'an 100,
Justin se passionne pour la philosophie. Il fait le tour des écoles de philosophie du monde hellénistique à la recherche de la Vérité. Il découvre finalement celle-ci en entendant un vieillard sur une plage lui parler du Christ.
Après son baptême,
Justin se demande si la Vérité a commencé avec le Christ. Il préfère croire qu'elle était déjà en germe dans la philosophie antérieure et va, toute sa vie, s'efforcer de concilier celle-ci avec l'enseignement du christianisme, allant jusqu'à voir en Platon et Socrate des chrétiens qui s'ignoraient.
Il est
décapité avec six compagnons sous le règne de l'empereur
Marc-Aurèle que l'on dit précisément philosophe. L'Église fera de Justin le patron des philosophes.
NaissanceKarl von Clausewitz1er juin 1780 à Magdebourg (Saxe) - 16 novembre 1831 à Breslau (Prusse)Karl von Clausewitz (1780-1831), théoricien prussien de la guerre, est connu par ses écrits posthumes,
Vom Kriege (
De la guerre), et une formule tranchante et quelque peu réductrice :
«La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens». Après une scolarité médiocre, il est cadet à 12 ans et presque aussitôt précipité dans les batailles de la première coalition contre la France. Lieutenant à 15 ans, en 1795, il se lance sur le tard dans les études et entre en 1801 à l'Académie militaire, où officient d'illustres théoriciens de la guerre :
Gerhard von Scharnhorst et August von Geneisenau. Lui-même repart en campagne. Il est capturé en 1806 à
Auerstaedt.Plus tard libéré, il est chargé de cours à la nouvelle Académie de guerre de Prusse, la
Kriegsakademie, fondée par Scharnhorst en 1810. Son mariage avec la comtesse Marie von Brühl lui ouvre les portes de l'aristocratie berlinoise. Refusant de faire allégeance à la France, il s'engage en 1812 aux côtés des Russes. En 1818, il est promu général et devient le directeur de la
Kriegsakademie. Chef d'état-major en 1830, il participe à la répression de la révolution polonaise et meurt à Breslau lors de la grande épidémie de choléra qui frappe l'Europe en 1831. Ses écrits sont alors rassemblés et publiés par sa veuve. On y lit la difficulté de modéliser les guerres et aussi une réflexion sur la
«guerre totale».
Voir : Le héoricien de la guerre moderneDécèsIeyasu Tokugawa31 janvier 1542(Japon) - 1er juin 1616(Japon)Ieyasu Tokugawa met fin au début du XVIIe siècle aux guerres féodales qui menacent la stabilité de l'empire japonais.
En 1603, il vainc ses rivaux et restaure à son profit le
shogunat, autrement dit la fonction de maire du palais ou de Premier ministre, avec un pouvoir quasiment absolu. Pour assurer sa domination sur les grand seigneurs, les
daimyos,
Tokugawa les contraint à résider au moins un an sur deux près de lui, à Édo (aujourd’hui Tokyo), et à y laisser leur famille (le roi Louis XIV n'agira pas différemment à Versailles, en France).
Tokugawa et ses descendants vont pendant deux siècles et demi gouverner le Japon au nom de l’empereur en ayant soin de
tenir les Occidentaux à l’écart de l’archipel.Cette longue période, caractérisée par une stabilité et une prospérité relatives, est dite
« période d'Édo ». Illustrée par de grands artistes comme Utamaro (1754-1806) ou Hokuzaï (1760-1849), elle marque la transition entre le Moyen Âge japonais et l'ère moderne.
Louis-Alexandre Berthier20 février 1753 à Versailles - 1er juin 1815 à Bamberg (Allemagne)Louis-Alexandre Berthier, prince de Neuchâtel et prince de Wagram, n'est pas le plus célèbre des maréchaux d'Empire. Homme de l'ombre, sans le panache d'un Lannes ou d'un Murat, cet officier d'état-major fut pourtant de presque toutes les batailles napoléoniennes où ses talents d'organisateur furent décisifs et contribuèrent aux succès des armées de Napoléon...
Voir : Le maréchal de l'ombreLouis-Nicolas Davout10 mai 1770 à Annoux - 1er juin 1823 à ParisLouis-Nicolas Davout, duc d'Auerstaedt et prince d'Eckmühl, apparaît, au vu de ses succès, comme un des plus grands maréchaux de l'Empire, mais également un des plus brillants chefs de guerre de l'histoire militaire française. Animé par le sens de la fidélité et de l'honneur, ce grand tacticien, soucieux d'imposer une discipline de fer à ses hommes, a su s'imposer aux yeux de
Napoléon comme un de ses officiers favoris...
Voir : Le «Maréchal de fer»Source : https://www.herodote.net