ça s'est passé un.....17 Novembre !Événements17 novembre 1558 : Elizabeth 1ère, plus grand souverain anglaisLe 17 novembre 1558, monte sur le trône d'Angleterre
Elizabeth 1ère. La nouvelle reine, âgée de 25 ans, est la fille du roi
Henri VIII Tudor et de sa jeune maîtresse Anne Boleyn. Celle-ci a été décapitée 3 ans après que le roi ait divorcé de sa première femme et rompu avec l'Église catholique pour pouvoir l'épouser.
Elizabeth succède à son demi-frère Édouard VI et à sa très catholique demi-soeur Mary Tudor (surnommée
Bloody Mary ou
Marie la Sanglante par les protestants en raison des persécutions qu'elle leur infligea).
Malgré ces terribles précédents (ou à cause d'eux !), la nouvelle reine va se révéler le plus grand souverain qu'ait jamais eu l'Angleterre depuis Guillaume le Conquérant.
17 novembre 1667 : "Andromaque" à la CourLe 17 novembre 1667, Racine offre à la Cour la première représentation d'
Andromaque.17 novembre 1714 : Découverte d'El AmarnaLe 17 novembre 1714, sur la rive droite du Nil, à 200 kilomètres au sud du Caire, un jésuite, le père Sicard, trouve par hasard une pierre sur laquelle est gravé un disque solaire dont chacun des rayons se termine par une main. Sans le savoir, il vient de découvrir une cité disparue depuis plus de 3000 ans : la capitale du pharaon
Akhenaton, connue sous son nom arabe,
El Amarna.17 novembre 1869 : Inauguration du canal de SuezLe 17 novembre 1869, le
canal de Suez est inauguré en présence de l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et de l'empereur d'Autriche François-Joseph.
Au terme des travaux, le canal, d'une longueur de 162 km, sur 54 mètres de largeur et 8 mètres de profondeur, traverse l'isthme de part en part.
Des villes nouvelles naissent dans le désert :
Port-Saïd sur la Méditerranée (ainsi nommée en l'honneur du khédive) et
Suez sur
la mer Rouge, ainsi qu'
Ismaïla, entre les deux...
Suite de l'article17 novembre 1871 : fondation de la National Rifle Association of America (NRA)L’
American Rifle Association (qui deviendra plus tard la
NRA, National Rifle Association of America) se donne pour mission de garantir le droit de tout citoyen américain de posséder et porter des armes, inscrit dans le IIe amendement de la Constitution américaine, qui stipule que de manière générale,
« une milice bien organisée étant nécessaire à la sécurité d’un État libre, le droit du peuple de détenir et de porter des armes ne doit pas être transgressé ». L'association a vu le jour le 17 novembre 1871 dans la ville de New York à l’initiative du journaliste
William Conant Church (1836-1917) et de l’avocat
George Wood Wingate (1840-1928). Tous deux étaient d’anciens officiers de l’Union. Ils désiraient ainsi regrouper des soldats nordistes, vétérans de la guerre de Sécession, mais également des membres de la classe moyenne supérieure intéressés par le tir et les armes à feu.
Cette institution fut concomitante de celle de la
Garde nationale de l’État de New York. Ceci importe dans la mesure où les
États-Unis se sont constitués dans la défiance vis-à-vis de toute centralisation imposée par un État tout-puissant. Chaque citoyen devait ainsi pouvoir résister aux velléités d’absolutisme. Absolutisme que les
Pilgrim Fathers (
« Pères Pèlerins ») avaient fui lors de leur traversée de l’Atlantique sur le
Mayflower au début du XVIIe siècle...
17 novembre 1917 : Clemenceau forme un gouvernement de chocLe 17 novembre 1917,
Georges Clemenceau (76 ans) forme un gouvernement de choc pour poursuivre et intensifier la guerre avec l'Allemagne.
Dans son
discours d'investiture en qualité de nouveau président du Conseil et ministre de la Guerre, il manifeste devant la Chambre des députés sa volonté de conduire une guerre intégrale et de sortir le pays de ses errements.
Par ses visites sur le front, il redresse le moral des troupes. Sa détermination lui vaut les surnoms de
« Tigre » et
« Père de la Victoire ». Avec affection, les poilus qui combattent dans les tranchées l'appellent plus simplement
« Le Vieux »...
Suite de l'article17 novembre 1936 : Suicide de Roger SalengroMaire de Lille et député socialiste du Nord,
Roger Salengro devient en 1936, à 46 ans, ministre de l'Intérieur dans le gouvernement de Léon Blum issu de la
victoire du Front populaire aux élections législatives. Il participe activement à la conclusion des accords de Matignon.
Mais à l'été 1936,
L'Action française de Charles Maurras et l'hebdomadaire de droite
Gringoire et son directeur Henri Béraud (un ancien journaliste du
Canard Enchaîné !) l'accusent d'avoir déserté pendant la Grande Guerre. Il avait été en fait capturé en allant chercher le corps de l'un de ses compagnons de tranchée, avec l'accord de son chef. C'est ce qu'établira une enquête conduite par un tribunal de guerre peu après sa capture, en 1916.
Disculpé mais affecté par la campagne de calomnies et, qui plus est, déprimé par la mort de sa femme,
Roger Salengro se suicide le 17 novembre 1936 dans sa cuisine de Lille.
« Il n'y a pas d'antidote contre le poison de la calomnie », lance
Léon Blum à ses funérailles, cinq jours plus tard.
17 novembre 2018 : Révolte des « Gilets jaunes »Prenant de court le gouvernement, la classe politique et les médias, des centaines de milliers de Français, essentiellement dans les zones rurales et les petites villes, ont revêtu leur
« gilet jaune », équipement de sécurité obligatoire dans toutes les voitures. Mobilisés par les réseaux sociaux, ils ont bloqué les ronds-points et manifesté dans les centres-villes, y compris à Paris, non sans être parfois débordés par des voyous et des groupuscules d’extrême-gauche ou d’extrême-droite. Les manifestations se renouvellent depuis lors samedi après samedi...
La colère de cette
« France périphérique », selon l’expression du géographe
Christophe Guilluy, est née d’une augmentation de la taxe sur le diesel motivée par la lutte contre le réchauffement climatique, qui faisait suite à une réduction de la vitesse sur route (80 km/h au lieu de 90), motivée, elle, par la sécurité routière. C’en était trop pour des citoyens qui ont le sentiment d’être délaissés par le pouvoir, isolés culturellement et socialement, opprimés par le fisc et contraints de supporter tout le fardeau de la mondialisation et de la
« transition écologique » : désindustrialisation, désertification des villes moyennes, taxes et impôt...
C'est sa fête : ÉlisabethPrincesse hongroise,
Élisabeth épouse le duc de Thuringe à quatorze ans. L'amour vient au-devant des époux. Hélas, le duc est tué à la croisade en 1227. Sa veuve se consacre alors au service des malades.
NaissancesLouis XVIII17 novembre 1755 à Versailles - 16 septembre 1824 à ParisLe futur roi de France est, à sa naissance, prénommé Stanislas en souvenir de son
arrière-grand-père, roi de Pologne et duc de Lorraine. À Paris, la rue Stanislas et le célèbre collège du même nom lui doivent leur appellation. Il reçoit d'abord le titre de comte de Provence et est appelé
Monsieur quand son frère devient roi sous le nom de Louis XVI.
Il émigre le jour même où son frère tente de s'enfuir des Tuileries. Tandis que Louis XVI est arrêté à
Varennes, le comte de Provence gagne la Belgique avant de rejoindre son jeune frère, le comte d'Artois (futur Charles X), à Coblence, sur les bords du Rhin. De 1791 à 1815, il n'en finira pas de courir l'Europe d'un exil à l'autre (Vérone, Blankenburg,...), entouré d'une petite cour de médiocres courtisans. Il s'attribue le titre de régent après la
mort de Louis XVI puis celui de roi après celle de
Louis XVII.En 1814, à la chute de Napoléon 1er, il monte enfin sur le trône sous le nom de Louis XVIII
le Désiré...C'est le
«retour des lys» ! Le roi, guéri de ses folies de jeunesse, tente, non sans mérite, de réconcilier la France de la Révolution et celle de l'Ancien Régime. Il met en chantier un projet de régime constitutionnel défini dans une
«Charte constitutionnelle» que lui-même
«octroie» au peuple français (il ne veut pas que la Constitution lui soit
«imposée» par une assemblée constituante). Mais le retour de l'ex-empereur de l'île d'Elbe l'oblige à une
fuite peu glorieuse et ruine ses efforts de conciliation.
Après l'intermède des
«Cent jours» de Napoléon 1er, qui s'achève à Waterloo, le roi quitte son exil temporaire de Gand. Il promet d'abord aux Français, à Cambrai, le 28 juin 1815, l'oubli et le pardon pour les trahisons et les égarements des
«Cent jours». Mais de retour à Paris dans les
«fourgons de l'étranger», il lui est impossible de résister à la soif de revanche des émigrés. S'ensuit une brève mais violente période de
«Terreur blanche».Voir : Le «Roi-fauteuil»Louis Hubert Lyautey17 novembre 1854 à Nancy - 27 juillet 1934 à ThoreyCet officier de cavalerie cultivé et brillant, monarchiste et catholique aux convictions trempées, s'applique à promouvoir les sociétés indigènes à Madagascar comme au Maroc...
Voir : Un officier visionnaireDécèsPic de la Mirandole24 février 1463 à Ferrare (Italie) - 17 novembre 1494 à Florence (Italie)Jeune homme surdoué,
Giovanni Pico, comte della Mirandola e Concordia (Pic de la Mirandole en version française), entre à l'académie de Bologne à 14 ans. Exalté par la découverte des textes de l'Antiquité, il décide de s'instruire dans tous les domaines de la connaissance en allant d'université en université, de Rome à Paris...
Voir : Pic de la Mirandole, étoile filanteCatherine II2 mai 1729 à Stettin (Prusse) - 17 novembre 1796 à Saint-Pétersbourg (Russie)L’un des plus grands souverains qu’ait eue la Russie est une femme, qui plus est une Allemande issue d’une famille de petite noblesse :
Catherine II la Grande. En 1762, elle prend la place de son mari, le tsar Pierre III.
Très cultivée, bien préparée à l’exercice des responsabilités, passionnément attachée à sa patrie d’adoption, elle dirige d’une main de fer la Russie. D’une part elle étend le servage et réduit les droits des paysans, d’autre part elle favorise la noblesse et associe celle-ci à l’administration des provinces.
Elle participe avec la Prusse et l’Autriche au partage de la Pologne. De ce vieux et grand royaume, il ne reste plus rien à sa mort. Elle entame aussi le grignotage de l’empire ottoman tant et si bien qu’au cours de son long règne, elle agrandit d’un tiers son empire.
Voir : Avènement de Catherine IIAuguste Rodin12 novembre 1840 à Paris - 17 novembre 1917 à MeudonDepuis plus d’un siècle, le nom d’
Auguste Rodin fait rugir les critiques et accourir les foules… Qui aurait pu imaginer qu'un tel destin attendait ce jeune homme, élève médiocre que son père traitait de
« poire molle » ? Tous les efforts de sa famille n'y feront rien :
Auguste Rodin refuse obstinément de briller dans les matières classiques. De guerre lasse, il sera envoyé dans une école de dessin.
C'est le grand moment qui décidera de la vie d'
Auguste Rodin. L'étincelle de l'art embrase son âme et il se jette à corps perdu dans... la sculpture. Sa passion ne s'éteindra jamais. Il laisse derrière lui 7 000 oeuvres aujourd'hui dispersées à travers le monde...
Voir : La sculpture à pleines mainsSource : https://www.herodote.net