le.cricket Admin
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| Sujet: Canada : une forêt fossilisée pourrait revenir à la vie d’ici 2100 Mer 26 Sep - 18:58 | |
| Canada : une forêt fossilisée pourrait revenir à la vie d’ici 2100[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette photo présente le chercheur sur le site d'étude de l'île Bylot, au début du travail de terrain en juin 2010.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Actuellement, les températures moyennes de l'île Bylot s'élèvent à -15 degrés Celsius. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Au sein de ce camp de base, les chercheurs doivent endurer des conditions extrêmes, même en été.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un échantillon de tourbe et de bois prélevé sur l'île Bylot.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Cette stratigraphie a été étudiée par les chercheurs à l'aide des différents pollens déposés dans les sédiments.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Livraison du matériel par hélicoptère.Une forêt fossilisée du Grand Nord canadien, ayant existé il y a plus de 2,5 millions d'années pourrait revenir à la vie sous l’effet du réchauffement climatique. Alexandre Guertin-Pasquier, chercheur au Département de géographie de l'Université de Montréal étudie depuis de nombreuses années la forêt fossilisée de l'île Bylot, située au sein de l’archipel arctique canadien, au Nunavut. A l’occasion du Congrès de paléontologie du Canada qui se tiendra prochainement à Toronto, le spécialiste compte présenter ses derniers résultats selon lesquels, les changements climatiques pourraient faire revenir à la vie des espèces de végétaux ayant existé il y a quelques millions d’années. "D'après les données obtenues, les conditions climatiques sur l'île Bylot seront probablement favorables d'ici quelques décennies à la croissance d'espèces d'arbres que l'on retrouve actuellement dans la forêt fossilisée comme le saule, le pin et l'épinette. J'ai également relevé des signes d'une présence possible du chêne et du noyer près du site d'étude de façon temporaire à la même période" explique Alexandre Guertin-Pasquier, dans un communiqué publié par l’Université de Montréal. Il poursuit : "Bien que la croissance d'une forêt prenne du temps, les résultats indiquent que nos petits-enfants seraient capables d'y planter un arbre et de le voir pousser".Les analyses paléomagnétiques et l’étude des espèces disparues ont permis au chercheur et à son équipe d’estimer l’âge de la forêt entre 2,6 à 3 millions d'années. Le protocole a consisté principalement à examiner l’effet du champ magnétique terrestre sur les sédiments magnétiques contenus dans les roches. Suivant les mêmes principes que ceux régissant le fonctionnement de la boussole, ces sédiments s'orientent vers les pôles magnétiques. En étudiant précisément l’orientation et en recoupant ces observations avec la chronologie du mouvement des pôles magnétiques, il est alors possible de dater les roches. Durant toutes ces années, des échantillons de la forêt fossilisée ont été conservés dans la tourbe et par le pergélisol. "En étudiant les sédiments de la forêt, nous avons découvert des grains de pollen habituellement trouvés dans les climats où la température annuelle moyenne est d'environ 0 °C" explique Alexandre Guertin-Pasquier. Aujourd'hui, le chercheur compte donc bien approfondir encore ses recherches pour tenter de recomposer un profil approfondi de la flore de l’époque. Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] | |
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