Des méduses très urticantes piquent une dizaine de plongeurs à la Réunion [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Des méduses appartenant à la même famille que les cuboméduses australiennes (ici en photo) ont piqué des plongeurs à la Réunion.
Une dizaine de plongeurs en bouteille et une nageuse ont été piqués à la Réunion le week-end par des méduses inhabituelles dans cetterégion. Des cuboméduses particulièrement dangereuses semblent être à l’origine des brûlures qui ont entrainé six hospitalisations. C’est dans la nuit de samedi à dimanche, entre
Boucan et
le Cap La Houssaye, à
la Réunion, qu’une dizaine de plongeurs en bouteille participant à une épreuve du Téléthon ont été piqués par des méduses. Cinq d’entre eux ont dû être hospitalisés quelques heures après. Le lendemain, une femme enceinte qui
nageait devant la piscine de
Boucan a également dû être transférée à l’hôpital.
Les scientifiques commencent
maintenant à identifier l’espèce en cause grâce à une photo prise par les plongeurs. Il s’agirait de
cubozoaires ou
cuboméduses qui présentent une silhouette particulière puisqu'elles sont carrées. Toutefois, la présence de ces cnidaires a de quoi inquiéter les autorités réunionnaises après les récentes attaques de requin qui ont défrayé la
chronique. En effet, l’une des 30 espèces de cette catégorie de méduses est la
cuboméduse australienne, Chironex fleckeri. Également appelée
"guêpe de mer" ou
"main de la mort", son venin est le plus dangereux du monde marin et serait responsable de nombreux décès.
Le Cross et la mairie de
Saint-Paul ont donc cherché à identifier avec précision l’animal en cause du côté de
Boucan. Les scientifiques d’Ifremer et du laboratoire Ecomar de l’Université se sont penchés sur la question et
Chloé Bourmaud, enseignant-chercheur, a contacté un homologue russe,
Sergey Slobodov, directeur adjoint au
Musée des sciences de la Terre de Moscou. Selon lui, il s’agirait d’une méduse appartenant à la classe des
cubozoaire et au genre des
caribdea, mais
l’espèce précise reste à identifier.
"Il n’y a pas lieu d’affoler la population" Cet animal particulièrement urticant d’une manière générale possède une dangerosité variable en fonction de la sensibilité allergique de ses victimes. Pas de quoi soulager complètement les responsables de la mairie de
Saint-Paul qui restent donc sur le qui-vive. En effet, des plongeurs de la Réserve marine ont procédé à une inspection et les surveillants scrutent les plages à la recherche de méduses mais sans succès.
Néanmoins, les autorités ont souligné que les nageurs piqués n’évoluait pas près de la plage mais en eaux plus lointaines et
qu’un simple tissu permet de se protéger de la piqûre.
"Il n’y a pas lieu d’affoler la population. Ces méduses arrivent avec le courant et repartent tout de suite. Il n’y a eu aucune observation ces derniers jours et nous restons vigilants", assure ainsi
Gina Hoarau, directrice de la sécurité de la ville cité par
Clinacoo.re.
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