35 petites pyramides retrouvées sur une nécropole au SoudanPyramides retrouvées au Soudan : zone excavée en 2010 comprenant 15 bases de pyramides.Pyramides retrouvées au Soudan : parmi les découvertes les plus singulières, les chercheurs ont été marqués par la présence de pyramidescomportant une architecture interne en jardin à la française.Stèle sur laquelle un texte a été gravé en langue méroïtique et dédié à une femme appelée Aba-la, peut-être un surnom pour désigner la 'grand-mère'.Cette pierre ornait le sommet des pyramides trouvées au Soudan. Elle est gravée d'un motif représentant une fleur de lotus.Sépulture découverte dans la nécropole au Soudan d'un enfant enterré avec un collier.Dans la nécropole soudanaise, un bol a été retrouvé aux côtés du squelette.Ce collier a été reconstitué à partir de 1500 perles colorées et coquillages retrouvés dans une des tombes.Amulette en faïence représentant le dieu Bès, dieu du foyer souvent associé aux enfants et aux femmes enceintes.Un vase presque complet retrouvé dans la nécropole soudanaise.Table d'offrande représentant le dieu à tête de chacal Anubis et la déesse Isis.Au moins 35 petites pyramides, ainsi que des tombes ont été découvertes très regroupés sur un site appelé Sedeinga au Soudan. Depuis 2009, une équipe d’archéologues français, effectue des fouilles sur
la nécropole du site Sedeinga, situé au
Soudan, sur la rive gauche du Nil. Leurs travaux de terrain, déployés durant ces dernières années, les ont amenés à mettre en évidence la présence de
35 petites pyramides dont 13 particulièrement concentrées sur une surface de près de 500 mètres carrés.
Les vestiges datent d’il y a environ 2.000 ans, à l’époque du royaume de koush, établi lors de l’ancien Empire égyptien. La structure des pyramides de la nécropole et les tombes associées ont surement été influencées par l’architecture funéraire égyptienne.
Vincent Francigny, directeur adjoint de la mission explique à
LiveScience : "La densité de pyramides dans cette zone est énorme. Parce que cela durait des centaines d'années, ils
ont construit de plus en plus de pyramides et après des siècles, ils ont commencé à remplir les espaces qui étaient encore disponibles dans la nécropole". Les dimensions de ces structures varient de l’une à l’autre. Les plus grosses peuvent atteindre des largeurs de 7 mètres à la base, tandis que les plus petites sont seulement de 75 centimètres. Les sommets n'ont malheureusement pas tenu face aux aléas du temps mais les spécialistes affirment qu’ils étaient ornés de pierres gravées de motifs représentant un oiseau ou une fleur de lotus.
Des objets retrouvés malgré les pillages L’équipe, dirigée par
Claude Rilly et
Vincent Francigny intervient dans le cadre de
la Sedeinga Archaeological Unit (SEDAU), une mission française financée par le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes et l’Université de Paris IV-Sorbonne. Le détail des structures et objets mis en évidence au sein de la nécropole en 2011 a récemment fait l’objet
d’une publication parue dans la revue
Sudan and Nubia.Parmi les découvertes les plus singulières, les chercheurs ont été marqués par la présence de pyramides comportant une architecture interne en "jardin à la française". Cette architecture se compose d’une coupole vide et de renforts latéraux sur les diagonales des monuments.
A l’heure actuelle, ce genre de structure n’a été observé que sur un seul vestige de monument en dehors de
Sedeinga. Les tombes associées aux pyramides sont pour la plupart vidées à cause des nombreux pillages répétés au cours de l’histoire.
Toutefois, les archéologues réussissent parfois à découvrir quelques objets comme des céramiques ou une stèle sur laquelle un texte a été gravé en langue méroïtique et dédiée à une
femme appelée "Aba-la", peut être un surnom pour désignée la
"grand-mère".
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