Les Chroniques du Jour : ça s'est passé un....25 NovembreÉvénements25 novembre 1174 : Saladin unifie les pays arabesLe sultan Saladin entre à Damas, capitale de la Syrie, le 25 novembre 1174. Déjà maître de l'Égypte, il réunit les deux pays sous son autorité.
Ayant bâti un empire syro-égyptien, Saladin va désormais diriger ses coups contre les croisés de Palestine...
suite de l'article25 novembre 1465 : Un pèlerin peu ordinaireLe 25 novembre 1465, le seigneur tchèque Léon de Rosmital quitte son pays pour un pèlerinage à Saint-Jacques de Compostelle, aux extrémités de l'Espagne. Ses véritables visées se rapportent à une mission diplomatique originale, rien moins que de fédérer les puissances européennes contre la Turquie...
suite de l'article25 novembre 1510 : Albuquerque conquiert GoaLe 25 novembre 1510, Afonso de Albuquerque, surnommé le
« Mars portugais », entre en conquérant dans la cité de Goa, sur la côte occidentale de l'Inde. La ville va devenir jusqu'en... 1961 la
capitale des Indes portugaises.25 novembre 1885 : Les Anglais annexent la BirmanieLe 25 novembre 1885, les Anglais font la conquête de la Birmanie. Le royaume s'ajoute pour quelque temps à leur empire colonial des Indes. Il deviendra indépendant 60 ans plus tard.
25 novembre 1911 : Zapata publie le « Plan de Ayala »Le 25 novembre 1911, le révolutionnaire mexicain Émiliano Zapata publie un généreux programme de réforme agraire, le « Plan de Ayala ».
25 novembre 1936 : Pacte anti-soviétique nippo-allemandLe 25 novembre 1936, l'Allemagne nazie et les généraux qui règnent en maître au Japon signent un pacte anti-soviétique. L'Italie, déçue par l'attitude des Occidentaux après sa conquête de l'Éthiopie, y adhère le 6 novembre 1937. C'est l'amorce d'une alliance entre les trois dictatures.
C'est sa fête : CatherineConfrontée à une cinquantaine de sages par l'empereur Maxence (début du IIIe siècle), la sainte de ce 25 novembre leur aurait si bien parlé qu'ils se seraient aussitôt convertis au christianisme.
Furieux, l'empereur aurait fait brûler les philosophes... et proposé à la jeune fille de l'épouser ! Sur son refus, il l'aurait condamnée au supplice et à la décapitation.
La tradition catholique a fait de
sainte Catherine la patronne des philosophes. Le célèbre monastère du mont Sinaï lui est consacré.
Selon une légende tardive,
Catherine se serait convertie au christianisme car elle voulait épouser le meilleur parti possible. Et ce fut Jésus ! Ému par sa ferveur, celui-ci aurait en songe passé l'anneau nuptial à son doigt. Nul ne sait s'il y a un lien entre ce mariage mystique et la tradition qui conduisit plus tard les demoiselles de 25 ans à coiffer la statue de la sainte.
Les jardiniers, quant à eux, connaissent bien le dicton :
« À la Sainte Catherine, tout bois prend racine ». C'est le moment pour eux de planter arbres et arbustes.
NaissanceJean XXIII25 novembre 1881 à Bergame (Italie) - 3 juin 1963 à Rome (Italie)Né près de Bergame (Italie du nord) le 25 novembre 1881, dans une famille très pauvre de dix enfants,
Angelo Roncalli se signale par une extrême bonté pendant toute sa vie consacrée à l'Église. Sa devise :
«Dieu est tout, je ne suis rien».
Mais rien ne le prédispose à hériter de la chaire de saint Pierre. Sans éclat intellectuel, il mène une carrière diplomatique banale de Sofia à Paris en passant par Istanbul. avant d'accéder enfin au prestigieux patriarcat de Venise.
Délégué apostolique en Turquie pendant la Seconde Guerre mondiale, il manifeste toutefois un singulier courage en dénonçant l'antisémitisme devant l'ambassadeur allemand Franz von Papen.
Il est élu pape par le
conclave le 28 octobre 1958, à 76 ans et onze mois. Les cardinaux, en portant leur choix sur lui, veulent se donner le temps d'une transition avant d'élire un pape d'action. L'opinion publique est quelque peu consternée par l'image de ce vieil homme replet qui a relevé le nom d'un antipape (Jean XXIII), par affection pour Jean le Baptiste et l'apôtre Jean.
Mais le nouvel élu ne tarde pas à séduire tout un chacun par une simplicité désarmante. Et il provoque d'emblée la surprise en annonçant un
«aggiornamento» (mise à jour) de l'Église catholique, autrement dit un grand concile oecuménique en vue d'adapter l'Église au monde moderne...
Voir : Ouverture du concile Vatican IIDécèsJacques Coeur1395 à Bourges - 25 novembre 1456 à Chio (Grèce)Fils d'un riche marchand de peaux,
Jacques Coeur manque de mal tourner en appliquant son génie de la finance à une affaire de faux-monnayage. Cette erreur de jeunesse pardonnée, il rend des services au roi
Charles VII, réfugié à Bourges pendant la terrible guerre qui l'affronte à son rival anglais. À l'image des grands hommes d'affaires italiens de son époque, Jacques Coeur commerce avec le Levant et se rend lui-même en Syrie.
Sa fortune et son talent lui valent d'être nommé par Charles VII maître des monnaies puis argentier, enfin d'entrer au Conseil du roi. Il contribue au redressement du pays et de la monarchie après l'éviction des Anglais. Mais sa puissance, sa richesse et son orgueil suscitent des jalousies à la cour. Il se tire d'affaire tant qu'il bénéficie de la protection de la maîtresse du roi, la douce
Agnès Sorel.Lorsque meurt celle-ci, voilà que le marchand est accusé de l'avoir empoisonnée ! Il passe en jugement et ses malversations sont étalées au grand jour (comme tout grand ministre de la monarchie, il use en effet de son pouvoir pour accroître sa richesse personnelle). Après trois ans de forteresse, il trouve refuge auprès du pape. Il meurt à Chio le 25 novembre 1456 à la tête d'une croisade contre les Turcs lancée par le pape Calixte III. Il a été réhabilité par le fils de l'ingrat Charles VII, le roi Louis XI.
Jacques Coeur a repris à son compte la devise de la seigneurie de Saint-Fargeau :
«A vaillans [cuers], riens impossible» (
«À coeur vaillant, rien d'impossible») lorsqu'il a été anobli en 1440.
Victor Duruy11 septembre 1811 à Paris - 25 novembre 1894 à ParisFils d'un ouvrier des Gobelins,
Victor Duruy, remarqué pour ses dons intellectuels, est envoyé au collège, entre à l'École normale supérieure et obtient l'agrégation d'Histoire.
Dans les années 1850, Napoléon III, qui désire écrire une
Histoire de Jules César, consulte cet historien éminent aux sympathies républicaines ! Les deux hommes ayant de la sorte appris à s'estimer,
Victor Duruy devient ministre de l'Instruction publique en 1863.
À ce poste, jusqu'en 1869, il met en oeuvre un projet très ambitieux d'enseignement laïc, gratuit et obligatoire, que reprendra plus tard, sous la IIIe République,
Jules Ferry. Il multiplie les bourses et crée la caisse des écoles pour venir en aide aux familles nécessiteuses.
Par la loi du 10 avril 1867, il contraint les communes de plus de 500 habitants à ouvrir une école primaire pour les filles. Il tente aussi d'ouvrir l'enseignement secondaire public aux filles malgré l'oposition des congrégations religieuses, attachées à leur monopole.
Il crée aussi en 1868 un enseignement secondaire
«spécial» (on dirait aujourd'hui
«technologique») pour les besoins des entreprises.
Voir : Le Second Empire et la France épanouieSource : http://www.herodote.net