ça s'est passé un.....29 Juillet !Événements29 juillet 1108 : Louis VI le Gros règne seulÀ la mort de
Philippe 1er (56 ans), à Melun, le 29 juillet 1108, son fils de 18 ans règne désormais seul sur le royaume. Selon la tradition instaurée par Hugues Capet, son père l'a associé au trône et fait reconnaître pour successeur dès 1100. Il est sacré à Orléans par l'archevêque de Sens quatre jours après son avènement. Premier des Capétiens à se prénommer Louis, il se fait appeler
Louis VI pour signifier que sa dynastie s'inscrit dans la continuité des Carolingiens antérieurs (les descendants de Charlemagne parmi lesquels cinq Louis). Il sera surnommé
Louis VI le Gros, étant (comme son père) prédisposé à l'obésité.
Le roi n'a d'autorité effective que sur un territoire qui s'étend de Paris à Orléans. Pour améliorer ses rentrées fiscales et affaiblir les seigneurs féodaux, il lance le mouvement communal : vers 1134, il octroie contre rémunération une charte aux bourgeois de Lorris en Gâtinais. Cette charte garantit les libertés et les droits des habitants. Elle servira de modèle aux futures
« franchises », à l'origine du renouveau urbain.
Louis VI jette les bases d'une administration moderne avec son ancien camarade d'école,
Suger, fils de serf, plus tard abbé de Saint-Denis. Ce dernier promeut aussi l'
art gothique en reconstruisant l'abbatiale de Saint-Denis.
En 1119, dans une lettre au pape Calixte II, le souverain se proclame...
« roi de la France, non plus des Francs, et fils particulier de l'Église romaine ». Il s'agit de la première mention connue du mot
France.
29 juillet 1836 : Inauguration de l'Arc de triompheLe 29 juillet 1836, le roi
Louis-Philippe 1er inaugure l’
Arc de triomphe de la place de l’Étoile, à Paris. Il accomplit ainsi la promesse de Napoléon Ier à ses soldats au lendemain de la bataille d'
Austerlitz :
« Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe ».L'empereur ordonne dès le 18 février 1806 la construction d'un tel monument, suivant la tradition héritée de la Rome antique. Il doit clore à l'ouest de la capitale la perspective Est-Ouest qui débute à la Bastille et achever le
« grand dessein » urbanistique de la monarchie. Mais sa construction est interrompue par les difficultés nées de la campagne de Russie en 1812. Sur la place du Carrousel, dans l'enceinte fermée par le palais du Louvre et le palais des Tuileries, les architectes Charles Percier et Pierre Fontaine érigent un arc de triomphe plus modeste mais au moins aussi élégant, surmonté d'un quadrige en bronze qui rappelle les chevaux de Saint-Marc à Venise. Achevé quant à lui dès 1809, il célèbre explicitement la bataille d'Austerlitz.
La construction de l'Arc de triomphe de l'Étoile reprend beaucoup plus tard, en 1832. Le roi Louis-Philippe 1er y voit une façon de rassembler tous les Français autour des pages glorieuses de leur Histoire et le dédie aux armées de la Révolution et de l'Empire. L'incendie du palais des Tuileries sous la Commune, en 1871, ouvre la perspective visuelle qui mène de la Cour carrée du Louvre à l'arc du Carrousel et à la place de l'Étoile, ainsi dénommée car elle est le point de départ de six larges avenues.
Après la Grande Guerre, le défilé de la Victoire et la
tombe du Soldat inconnu ont fait de
l'Arc de triomphe de l'Étoile un haut lieu de la mémoire républicaine. Le bas-relief de François Rude qui illustre sur le pilier droit du monument
Le Départ des Volontaires de l'An II, plus communément appelé
La Marseillaise, est devenu une représentation mythique de la Nation.
29 juillet 1900 : Le roi Humbert Ier assassiné à MonzaLe roi d'Italie
Humbert 1er le Bon (en italien
Umberto 1) est assassiné à
Monza, près de Milan, le 29 juillet 1900, par l'anarchiste Gaetano Bresci, revenu des États-Unis pour
« venger » des syndicalistes tombés lors des émeutes de Milan, en 1898.
Sa mort s'inscrit dans la longue litanie d'
assassinats anarchistes qui caractérise la
« Belle Époque ». Né en 1844, le roi avait succédé en 1878 à son père Victor-Emmanuel II sur le trône d'Italie. À peine intronisé, il avait été agressé par un anarchiste alors qu'il se promenait en calèche ouverte dans les rues de Naples. Dix ans plus tard, dans les rues de Rome, à nouveau agressé par un anarchiste, il déclarait crânement :
« Ce sont les risques du métier ! ».29 juillet 1907 : Naissance du scoutismeLe 29 juillet 1907, le mouvement scout, d'un mot anglais qui signifie éclaireur, est officiellement fondé en Angleterre par le colonel
Robert Baden-Powell. En ce début du XXIe siècle, le scoutisme réunit 16 millions de jeunes garçons et jeunes filles dans 136 pays, au sein de groupements confessionnels ou laïcs.
Notons aussi que l’esprit du scoutisme a été dévoyé après la Première Guerre mondiale par les partis totalitaires qui ont créé sur le même modèle des mouvements de jeunesse à leur dévotion…
suite de l'article29 juillet 1958 : Création de la NASADix mois après le lancement du
premier satellite par les Soviétiques, les Américains relèvent le défi spatial. Le 29 juillet 1958, ils regroupent tous les organes militaires travaillant sur l'espace dans un organisme unique : la
NASA (
National Aeronautics and Space Administration, en français :
Agence nationale de l'aéronautique et de l'espace).
Avec une vingtaine de centres de recherche dont celui de Mountain View, au sud de la Californie, et la base de lancement de Cap Canaveral (ex-Cap Kennedy), en Floride, la nouvelle administration va très vite prendre les devants dans la
course à l'espace. Un demi-siècle après, toutefois, elle apparaît usée, victime de gigantisme et surtout de l'absence de projet stimulant.
C'est sa fête : MartheMarthe est la soeur de Lazare, dont elle obtint qu'il ressuscite sur terre. La sainte accueillit le Christ à son domicile. À ce titre, elle est devenue la patronne des hôteliers.
NaissancesAlexis de Tocqueville29 juillet 1805 à Paris - 16 avril 1859 à CannesNé à Paris, au numéro 987 de la rue de la Ville-l'Évêque,
Alexis de Tocqueville est issu d'une vieille famille de l'aristocratie normande. Il compte Malesherbes, courageux défenseur de Louis XVI, parmi ses aïeux. Lui-même est l'un des principaux penseurs modernes, dans la continuité de Montesquieu... Il a analysé avec lucidité l'évolution des sociétés occidentales vers la démocratie au XIXe siècle. Paradoxalement, il est mieux connu et apprécié des Américains que des Français.
Voir : Théoricien de la démocratieBenito Mussolini29 juillet 1883 à Dovia di Predappio (Romagne, Italie) - 28 avril 1945 à Giulino di Mezzegra (Lombardie, Italie)Le futur
Duce (Guide) de l'Italie fasciste connaît une enfance misérable. Socialiste dès l’âge de 17 ans, il dirige en 1912 le principal journal du parti. Après la Grande Guerre, il crée un parti nationaliste appelé fasciste. En 1922, le roi d’Italie, intimidé par les violences de ses militants, l’appelle à former le gouvernement.
Mussolini va contrôler peu à peu tous les rouages et forger un État dit
«totalitaire», où toute la vie des citoyens est organisée par l’État et vouée à son service ! Dès la petite enfance, les citoyens sont embrigadés dans des organisations de jeunesse et chantent les louanges du Duce (Guide). Fort de ses apparents succès,
Mussolini inspire de nombreux imitateurs :
Salazar (Portugal),
Primo de Rivera (Espagne),
Horthy (Hongrie),
Dollfuss (Autriche),
Moustafa Kémal (Turquie),… et jusqu’à
Hitler (Allemagne).
Suite à son invasion de l’Éthiopie en 1935,
Mussolini est rejeté par la communauté internationale et par dépit se rallie à Hitler qu’il va suivre dans ses entreprises de conquête et jusque dans ses délires antisémites. Il est renversé après le débarquement des Alliés en Sicile en 1943, se réfugie dans un réduit alpin et meurt exécuté par des résistants italiens.
Voir : L'inventeur du «fascisme»DécèsPhilippe 1er1052 - 29 juillet 1108 à MelunPhilippe est le fils et successeur du roi de France Henri 1er, lui-même petit-fils de
Hugues Capet. Sa mère est une Russe, Anne de Kiev, fille du grand-prince Iaroslav le Grand et petite-fille de
Vladimir 1er. Comme la succession héréditaire n'est pas encore entrée dans les moeurs, le jeune prince est associé au trône par son père dès l'âge de 7 ans et sacré à Reims le 23 mai 1059. Il devient roi sous le nom de
Philippe 1er le 4 août 1060, sous la régence de Baudouin V, comte de Flandre.
Marié à Berthe, fille de Florent 1er, comte de Hollande, le roi, sémillant quadragénaire, enlève Bertrade de Montfort (de la famille du futur
chef de la croisade des Albigeois), le jour même de son mariage avec le comte d'Anjou Foulque le Réchin (ou le Revêche). D'où des ennuis en cascade...
Voir : Le fils de la RusseUrbain VIII5 avril 1568 à Florence (Italie) - 29 juillet 1644 à Rome (Italie)Élu pape en août 1623 sous le nom d'Urbain VIII,
Maffeo Barberini (1568-1644) clôt la période austère de la
Contre-Réforme catholique.Issu d'une vieille famille florentine, ce pape se montra soucieux du prestige de l'Église autant que de ses progrès spirituels. Il fut un mécène très ouvert aux idées artistiques et intellectuelles de son temps. Ainsi a-t-il été l'ami de
Galilée et l'a-t-il protégé de son mieux contre les attaques des conservateurs.
Il achève les travaux de la basilique
Saint-Pierre de Rome et la
consacre solennellement le 18 novembre 1626.Portant à son apogée le
style baroque, il dote aussi la Ville éternelle d'un nouveau palais destiné à représenter dignement sa famille, le palais Barberini. Comme ses
prédécesseurs de la Renaissance, il cultiva au plus haut point le
népotisme, plaçant ses neveux et proches à des fonctions prestigieuses au sein de l'Église.
Pour façonner le baldaquin monumental de Saint-Pierre, le pape ne craignit pas d'enlever les plaques de bronze qui recouvraient le porche du Panthéon, seul monument de la Rome antique resté à peu près intact. Cela lui valut de la rumeur publique (
« Pasquino ») la cinglante formule :
« Ce que les Barbares n'ont pas fait, les Barberini l'ont fait » (
Quod non fecerunt Barbari, fecerunt Barberini).
On a paraphrasé cette formule à Athènes, quand Lord Elgin enleva les marbres du
Parthénon pour les transférer à Londres :
« Ce que les Goths n'ont pas fait, les Écossais l'ont fait » (
Quod non fecerunt Gothi, hoc fecerunt Scoti, graffiti de 1813).
Vincent Van Gogh30 mars 1853 à Groot Zundert (Hollande) - 29 juillet 1890 à Auvers-sur-OiseAujourd'hui mondialement connu,
Vincent Van Gogh (1853-1890) reste dans l'Histoire de l'Art l'exemple même du «
peintre maudit», voué en son temps au malheur, à l'indifférence et à la solitude. Fils de pasteur hollandais, il se lance dans une carrière tardive de peintre. En 1886, fragile de santé physique et mentale, épuisé par les problèmes d'argent, il rejoint à Paris son frère Théo, marchand d'art, puis part pour Arles, attiré par la lumière du Sud. Il crée sans répit des toiles où il donne libre cours aux couleurs qui semblent exploser pour mieux remplir l'espace...
Voir : Peintre de la folieSource : https://www.herodote.net