ça s'est passé un.....28 Juillet !Événements28 juillet 1402 : Tamerlan bat le sultan Bajazet à AngoraLe conquérant turc
Tamerlan remporte une victoire totale sur le
sultan Bajazet 1er, le 28 juillet 1402, à
Angora (aujourd'hui Ankara)...
suite de l'article28 juillet 1488 : Bataille de Saint-Aubin-du-CormierLe 28 juillet 1488, le duc François II de Bretagne et les féodaux français en guerre contre la régente Anne de Beaujeu sont battus à
Saint-Aubin-du-Cormier par les troupes royales commandées par
La Trémoille. C'est la fin de la
« Guerre folle » et de la Bretagne indépendante...
28 juillet 1755 : Le Grand Dérangement des AcadiensLe 28 juillet 1755, le lieutenant-gouverneur de Nouvelle-Écosse Charles Lawrence décide de déporter hors de sa colonie plusieurs milliers de paysans français. Au siècle précédent, ces derniers s'étaient installés à la pointe orientale du Canada, sur une péninsule appelée
Acadie. Elle avait été ensuite cédée à l'Angleterre en 1713, dans le cadre des traités d'Utrecht, et rebaptisée
Nova Scotia ou Nouvelle-Écosse.
Les
cajuns de Louisiane comptent parmi les descendants de ces malheureux
Acadiens...suite de l'article28 juillet 1794 : Exécution de RobespierreLe 28 juillet 1794 (10 thermidor an II),
Maximilien Robespierre monte à l'échafaud.
Saint-Just, Couthon et
Robespierre jeune, son frère, partagent son sort.
28 juillet 1835 : Attentat de FieschiLe 28 juillet 1835, le conspirateur républicain
Giuseppe Fieschi tente d'assassiner le roi
Louis-Philippe 1er alors qu'il se rend à la Bastille pour commémorer la révolution des
Trois Glorieuses (1830). Sa machine infernale n'atteint pas le roi mais fait 18 morts dans le cortège royal, dont le maréchal Mortier. Le roi promulgue peu après les lois de septembre ou
« lois scélérates » sur les actes de rébellion et la liberté de la presse. La
« monarchie de Juillet » évolue vers l'autoritarisme et l'impopularité.
28 juillet 1915 : Les "marines" débarquent à Port-au-PrinceLe 28 juillet 1915, les troupes américaines débarquent à Haïti pour officiellement y restaurer la stabilité et la sécurité. Elles vont y rester pendant près de vingt ans, jusqu'au 21 août 1934. Le rétablissement de l'ordre par les marines ne vas pas sans mal ni brutalités. Il se heurte en particulier à la résistance des
« cacos » d'un certain Charlemagne Péralte...
suite de l'articleC'est sa fête : SamsonSamson, dont le nom vient d'un personnage biblique amoureux de la traîtresse Dalila, était un honorable abbé du pays de Galles. Il contribua à évangéliser l'Irlande au VIe siècle avant de s'établir en
Armorique (
Bretagne) et de fonder un monastère autour duquel se développera la ville de Dol-de-Bretagne.
Samson est mort en 565, aux pires temps de l'époque mérovingienne. Ses reliques sont conservées dans la cathédrale de Dol et il figure parmi les sept saints fondateurs de la Bretagne chrétienne.
NaissanceMarcel Duchamp28 juillet 1887 à Blainville-Crevon (France) - 2 octobre 1968 à Paris (France)Plasticien inclassable et inventeur du ready-made,
Marcel Duchamp est l'un des artistes les plus influents du XXe siècle. Il jette notamment les bases de l'art conceptuel, du pop-art et du happening. Installé aux
États-Unis, il est naturalisé américain en 1955. Son oeuvre la plus célèbre est incontestablement l'urinoir renversé intitulé Fontaine, présenté en 1917.
DécèsMaximilien Robespierre6 mai 1758 à Arras - 28 juillet 1794 à ParisMaximilien de Robespierre, avocat à
Arras, est élu député aux états généraux en 1789. Il donne toute sa mesure au club des Jacobins, haut lieu de l'agitation révolutionnaire. Ses discours séduisent les sans-culottes. Son détachement des plaisirs terrestres refroidit les opposants et lui vaut le qualificatif d'
« incorruptible défenseur du peuple ».En 1794, peu après son entrée au
Comité de Salut Public (le gouvernement révolutionnaire), il en appelle à la
Terreur pour sauver la Révolution :
« La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie ».Gagnés par la lassitude et la peur, rassurés par les victoires des armées françaises sur le front, les députés finissent par s'insurger et décrètent son arrestation et celle de ses proches le 9 thermidor An II (27 juillet 1794). L
'« Incorruptible » est exécuté le lendemain. La
Terreur est finie et la Révolution proche de sa fin.
Voir : L'IncorruptibleLouis Antoine Saint-Just25 août 1767 à Decize - 28 juillet 1794 à ParisFils d'un capitaine bourguignon,
Louis Antoine Saint-Just étudie et écrit des vers quand la Bastille est prise. S'enthousiasmant pour la Révolution et pour Robespierre, il doit attendre la chute de la monarchie pour être élu député de l'Aisne. Il lui reste alors moins de deux ans à vivre...
Voir : L'Ange de la TerreurJoseph Bonaparte (Giuseppe)7 janvier 1768 à Corte (Corse) - 28 juillet 1844 à Florence (Italie)Joseph est le frère aîné de
Napoléon Ier. Le 1er août 1794, sa famille étant en exil à
Marseille, il épouse
Julie Clary, fille d'un négociant marseillais et soeur de
Désiré, premier amour de
Napoléon. Il se destinait au barreau mais il fut nommé député de la Corse au Conseil des Cinq-Cents, sous le Directoire, en 1796. Devenu ensuite ambassadeur à Rome, il aida son frère à organiser le
coup d'État du Dix-Huit Brumaire. Il signa
la paix de Lunéville (1801) et celle d'
Amiens (1802).
Napoléon Ier lui donna le trône de
Naples en 1806 puis celui d'
Espagne en 1807. Sage et bon,
Joseph n'avait cependant pas l'énergie requise pour gouverner de tels pays. Il fut rapidement chassé d'
Espagne. Après la chute de l'Empire, il s'exila aux États-Unis puis revint en Europe, en Angleterre et en Italie, se faisant appeler
comte de Survilliers.
Jules Guesde11 novembre 1845 à Paris - 28 juillet 1922 à Saint-MandéJules Guesde, de son vrai nom
Jules Bazile, débute comme journaliste sous le Second Empire. Il devient républicain et socialiste à l'occasion de la
Commune. Exilé quelque temps, il découvre les théories de Karl Marx et les introduit en France. En 1879, il fonde le
Parti ouvrier français, qui se veut marxiste, révolutionnaire et collectiviste, puis se fait élire député à Roubaix et Lille.
Après la fusion en 1905 des partis socialistes français au sein de la
SFIO, le courant marxiste orthodoxe de
Jules Guesde entre en conflit avec le courant humaniste de
Jean Jaurès. Mais quand éclate la Première Guerre mondiale,
Jules Guesde se rallie à l'
Union sacrée contre l'Allemagne.
Dans
Le Cri du Peuple du 10 février 1886,
Jules Guesde publie un article intitulé
« Meurent les ouvriers français ». On peut y lire cette profession de foi contre les travailleurs immigrés :
« Ils sont 800.000 ouvriers étrangers qui, travaillant à tout prix, font outrageusement baisser les salaires, quand ils ne les suppriment pas complètement pour nos ouvriers expulsés des usines ».Source : https://www.herodote.net