Un gène clé identifié chez le palmier à huile ! Il pourrait permettre d'alléger la pression de la culture des palmiers sur la forêt tropicale.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les surfaces plantées en palmiers à huile ont considérablement augmenté au détriment de la forêt.La culture du palmier à huile connaît un développement fulgurant. Et pourtant, elle est accusée de détruire les forêts et de menacer la santé humaine via des produits de consommation néfastes au système cardiovasculaire.HUILE DE PALME. Le palmier à huile est cultivé pour ses fruits dont on extrait l'huile de palme, huile végétale la plus consommée au monde. Pour répondre aux demandes de l'industrie agro-alimentaire et des biocarburants, les surfaces plantées en palmier à huile ont augmenté considérablement ces dernières années, surtout en
Asie du Sud-Est, le plus souvent au détriment de la forêt. Le Bureau malaisien de l'huile de palme (MPOB) a présenté dans la revue "Nature" deux études qui peuvent contribuer à améliorer sa culture.
COQUE. Le
MPOB a séquencé le génome des deux espèces principales du palmier à huile. Un gène particulier a été identifié. Appelé
"Shell", il détermine la nature de la coque du fruit. En effet, les trois variétés de palmiers sont définies en fonction de l'épaisseur de leur coque : le type "dura" est caractérisé par sa coque épaisse, le type "pisifera" par son absence de coque, mais il ne produit en général pas de fruits, et le type "tenera", hybride des précédents, est caractérisé par la minceur de sa coque.
Ce dernier a une combinaison optimale car il contient une version normale et une version mutée du gène
Shell, ce qui se traduit par un rendement d'huile par fruit 30% supérieur au type "dura". Mais les palmiers à huile ont un cycle de reproduction très long et il faut attendre jusqu'à six ans pour pouvoir déterminer à quel type appartient une plantule.
Un espoir pour la préservation de la forêt.La détermination du gène "Shell" pourrait ainsi permettre d'accélérer le processus de sélection des palmiers à huile et diminuer la superficie cultivée. "Cette découverte pourrait aider à concilier les intérêts divergents entre la demande mondiale croissante d'huile alimentaire et de biocarburants d'une part, et la préservation de la forêt de l'autre", estime un des auteurs de l'étude Rajinder Singh (MPOB).Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]