ça s'est passé un.....20 Août !Événements20 août 636 : Les Arabes vainqueurs des Byzantins au YarmoukLe 20 août 636, une armée byzantine est écrasée par l'armée arabe de
Khalid ibn al-Whalid dans
la vallée du Yarmouk, en Palestine, au sud du lac de Tibériade...
suite de l'article20 août 1866 : naissance du certificat d'études primairesPar la circulaire du 20 août 1866,
Victor Duruy, ministre de l'Instruction publique de Napoléon III, institue un
certificat d'études primaires destiné aux
« élèves qui auraient subi avec succès un examen portant au moins sur l'enseignement obligatoire », c'est-à-dire la lecture, l'écriture, l'orthographe, le calcul et le système métrique.
L'organisation de l'examen est laissé à la libre discrétion des conseils généraux qui administrent les départements et il faudra attendre un arrêté de
Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique sous la IIIe République, le 28 mars 1882, pour qu'enfin l'examen soit organisé sur une base nationale.
Le
« certif » va très vite devenir le
sésame des jeunes paysans méritants vers les emplois de la fonction publique et un moteur puissant d'ascension sociale. Il va aussi contribuer à la sanctification de l'école et de la culture classique (souci de l'orthographe et de la calligraphie, passion pour l'Histoire...). Pourtant, même après la Seconde Guerre mondiale, il ne sera octroyé qu'à la moitié de chaque classe d'âge, les instituteurs ne présentant à l'examen que leurs meilleurs éléments.
20 août 1953 : Le sultan du Maroc est déposéLe 20 août 1953,
le sultan du Maroc Sidi Mohammed est chassé du pouvoir par le
Glaoui (le pacha de Marrakech), avec la complicité des Français. Il reviendra avec le titre de roi, sous le nom de
Mohammed V... suite de l'article20 août 1955 : Émeutes à PhilippevilleLe 20 août 1955, sous le prétexte du deuxième anniversaire de la déposition du roi du Maroc, les indépendantistes algériens du FLN organisent des
émeutes violentes à
Philippeville...
suite de l'article20 août 1988 : Fin de la guerre Irak-IranLe 20 août 1988, à l'initiative de l'ONU, un cessez-le-feu met un point final à la
guerre Irak-Iran déclenchée huit ans plus tôt par Saddam Hussein. Bénéficiant de l'appui des Américains, le dictateur irakien avait voulu tirer profit de l'état de guerre civile dans lequel était plongé son voisin et rival depuis la révolution islamique pour lui enlever la province pétrolifère de l'Arabistan. Dans les faits, l'Iran s'était vite ressaisi. Renforcé par l'épreuve, le régime khomeiniste obtient en fin de compte un retour aux frontières initiales... au prix d'un million de morts au total.
C'est sa fête : BernardNé au château de Fontaine, près de Dijon,
Bernard entre à l'abbaye voisine de Cîteaux, fondée en 1098 par Robert de Molesmes. En 1115, à Clairvaux, en Bourgogne, il fonde lui-même un nouveau monastère selon la règle cistercienne et en devient l'abbé, d'où le nom sous lequel il va se rendre célèbre :
saint Bernard de Clairvaux...NaissancesGeorge Villiers Buckingham20 août 1592 à Brooksby (Leicestershire) (Angleterre) - 23 août 1628 à Portsmouth (Angleterre)Georges Villiers, réputé le
« plus bel homme du monde », remplace Robert Carr comme favori du roi d'Angleterre Jacques 1er. Il introduit à la Cour des moeurs dissolues et une mode exubérante, avec cheveux longs et dentelles, qui scandalisent la bourgeoisie puritaine. Sous le règne suivant, celui de Charles 1er, il est poignardé par un officier puritain, Charles Felton, alors qu'il prépare à Portsmouth une nouvelle expédition sur La Rochelle. Ses restes sont inhumés à l'abbaye de Westminster, sous une pierre portant l'épitaphe équivoque
« Enigma mundi »...
Voir : Le « plus bel homme du monde »Raymond Poincaré20 août 1860 à Bar-le-Duc - 15 octobre 1934 à ParisRaymond Poincaré, avocat de Bar-le-Duc (Lorraine) et cousin germain du mathématicien Henri Poincaré, se signale à la Chambre des députés, au début de la IIIe République, par sa sensibilité de gauche mais aussi son nationalisme ardent. Succédant à Joseph Caillaux à la présidence du Conseil en janvier 1912, il n'a de cesse de préparer la
«revanche» ou du moins de mettre la France en situation de résister à une agression allemande...
Voir : L'artisan de l'Union sacréeDécèsRobert II970 à Orléans - 20 août 1031 à MelunRobert II le Pieux, fils d'Adelis (ou Adélaïde) d'Aquitaine, né à Orléans 26 ans plus tôt, succède le 24 octobre 996 à son père
Hugues 1er comme roi des Francs. Il a été à Reims l'élève du célèbre
Gerbert d'Aurillac. Son père, pour s'assurer qu'il lui succèderait, l'a fait sacrer de son vivant, dès la Noël 987, par l'évêque de Reims Adalbéron. Robert est marié très tôt à Rozala, veuve du comte de Flandre, qui lui apporte en dot Montreuil-sur-mer. Mais il la juge trop âgée, s'en lasse et la répudie. Sitôt après avoir succédé à son père, il épouse Berthe de Bourgogne, veuve du comte de Blois, qui est par ailleurs sa cousine au 3e degré !
Le pape apprécie modérément cette bigamie doublée d'inceste (l'Église était à cette époque très stricte sur le sujet et étendait très loin la notion d'inceste). Il excommunie donc le roi, lequel se soumet, renonce à Berthe et épouse en troisièmes noces Constance de Provence.
Comme si ses ennuis matrimoniaux ne lui suffisaient pas,
Robert II doit aussi combattre ses grands vassaux, en particulier le comte Eudes II de Blois qui lui enlève la
Champagne. Dans le domaine religieux, il innove en persécutant des juifs et surtout en faisant brûler en 1022, à Orléans, treize
hérétiques vaguement cathares, contre l'avis du clergé !
Jan de Witt24 septembre 1625 à Dordrecht (Provinces-Uniess) - 20 août 1672 à La Haye (Provinces-Unies)Fils d'un bourgmestre de Dordrecht,
Jan de Witt est élu à 28 ans, en 1653,
Grand pensionnaire des Provinces-Unies, autrement dit chef du gouvernement. Il va le demeurer jusqu'à la veille de sa mort dramatique, près de trente ans plus tard, hissant la jeune République au sommet de sa puissante...
Voir : L'apogée des Provinces-UniesPie VII14 août 1740 à Cesena (Italie) - 20 août 1823 à Rome (Italie)Le moine bénédictin
Barnabé Chiaramonti, proche de sa famille et réputé pour sa douceur et sa bonté, est élu pape le 14 mars 1800 à Venise sous le nom de
Pie VII, à 59 ans...
Voir : Un pape face à l'Empereur des FrançaisÉmile Ollivier2 juillet 1825 à Marseille - 20 août 1913 à Saint-Gervais les Bains, Haute SavoieFils d'un député marseillais de la Seconde République,
Émile Ollivier est lui-même élu au Corps législatif en 1857, sous le Second Empire, dans le
« groupe des Cinq », qui désigne les députés républicains de l'assemblée.
Émile Ollivier est le rapporteur de la loi qui abolit le délit de coalition et
instaure le droit de grève (25 mai 1864). Il se rallie peu après au principe d'un empire parlementaire et devient le chef du
« tiers parti ». Cela lui vaut d'être appelé à la tête du gouvernement par Napoléon III le 2 janvier 1870.
Six mois plus tard, il peut affirmer avec sérénité à la tribune de l'assemblée :
« À aucune époque, le maintien de la paix n'a été plus assuré qu'aujourd'hui ! De quelque côté que l'on tourne les yeux, on ne découvre aucune question qui puisse révéler le danger » Malheureuse prédiction.
Une
dépêche d'Ems habilement caviardée par
Bismarck met le feu aux poudres. Le 15 juillet 1870, obligé de justifier devant les députés la prochaine déclaration de guerre de la France à l'Allemagne,
Émile Ollivier s'embrouille :
« Oui, de ce jour commence pour les ministres, mes collègues, et pour moi, une grande responsabilité... Nous l'acceptons le cœur léger... » Sous les huées, l'orateur tente de se reprendre :
« Oui, d'un cœur léger... Je veux dire d'un cœur que le remords n'alourdit pas, d'un cœur confiant... » Mais rien n'y fait et le mot désormais lui collera à la peau. Obligé de démissionner le 9 août 1870 suite aux premiers échecs militaires, il ne reviendra plus à la politique.
Source : https://www.herodote.net