Les Nouvelles Chroniques du jour : ça s'est passé un.....9 septembre
Événements 9 septembre 1570 : Chypre devient turqueLe 9 septembre 1570, les Turcs ottomans occupent Nicosie. L'île de Chypre tombe sous leur domination pour trois longs siècles, jusqu'à ce que les Anglais imposent leur protectorat...
suite de l'article 9 septembre 1898 : Culpabilité de Dreyfus confirméeLe 9 septembre 1898, un Conseil de guerre installé à Rennes confirme la culpabilité du capitaine Alfred Dreyfus malgré les éléments qui démontrent le contraire. Dreyfus est condamné à dix ans de réclusion en raison de
« circonstances atténuantes ». C'est un rebondissement dans l'Affaire.
C'est sa fête : Alain
Moine dominicain originaire de Bretagne,
Alain de la Roche prêche le culte de la Vierge Marie et l'usage du chapelet en France ainsi qu'en Allemagne et aux Pays-Bas. Il meurt dans ce pays, à Zwolle, en 1475.
Naissances
Armand Jean Richelieu
9 septembre 1585 à Paris - 4 décembre 1642 à Paris
Évêque du modeste évêché de Luçon,
Armand Jean du Plessis, duc de Richelieu, se fait remarquer aux états généraux de 1614 par Marie de Médicis, mère de
Louis XIII.
Il obtient un poste de secrétaire d'État puis la barrette de cardinal. Il dirige le Conseil du roi à partir de 1624, en qualité de
«principal ministre» ou Premier ministre, et révèle dès lors son génie politique.
Il met au pas la noblesse, prompte aux duels et aux révoltes, et assoit l'autorité du roi (on appellera plus tard ce régime
«absolutisme»). Il combat avec efficacité les protestants de l'intérieur et leurs alliés anglais. Il se montre habile à s'attacher les fortes personnalités et les hommes de talent, nombreux dans la France de cette époque. Il soutient
Théophraste Renaudot dans ses initiatives philanthropiques ainsi que dans la création du premier journal français,
La Gazette. Il encourage les lettres et les arts, en les mettant au service du pouvoir, et fonde
l'Académie française.
Le cardinal garantit la tranquillité de la France sur ses frontières en s'alliant aux protestants allemands pour diviser l'Allemagne et abaisser la maison des Habsbourg qui, d'un côté, gouverne l'Espagne et, de l'autre, les États autrichiens.
Victorieux de toutes les cabales grâce au soutien constant du roi Louis XIII, Richelieu apparaît comme le premier homme d'État moderne, soucieux de l'intérêt national envers et contre tout. Visionnaire, il encourage les expéditions lointaines. Il crée des compagnies à monopole pour faciliter les entreprises de
colonisation et jette les bases du premier empire colonial français
(Martinique, Canada, Madagascar,...). Son oeuvre sera poursuivie avec brio par son plus proche collaborateur, le cardinal d'origine italienne Jules Mazarin (1602-1661).
Voir : Richelieu entre au Conseil du Roi
Léon Blum 9 septembre 1872 à Paris - 30 mars 1950 à Jouy-en-Josas
Léon Blum, issu d'une riche famille israélite, entre à l'École normale supérieure mais choisit ensuite de s'orienter vers le droit. Il participe aux côtés de Jean Jaurès à la
fondation de L'Humanité. Il fait scandale aussi avec un livre,
Du mariage (1907), dans lequel il prône
pour les femmes comme pour les hommes
l'expérimentation sexuelle avant le mariage.Brillant intellectuel, élu député de la Seine en 1919, Léon Blum prend la tête du parti socialiste (SFIO) après le
congrès de Tours (1920). En 1936, il amène le Front populaire à la victoire aux élections législatives et devient président du Conseil. Il est contraint à la démission le 21 juin 1937.
Le 10 juillet 1940, il se range parmi les 80 députés qui refusent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. Il est interné par le régime de Vichy, jugé à Riom pour sa supposée responsabilité dans la défaite de 1940 et livré aux Allemands. À la Libération, il dirige brièvement le gouvernement, pendant un mois, avant l'entrée en fonctions du
président Vincent Auriol.Voir : Un Front populaire en France
Décès
Stéphane Mallarmé 18 mars 1842 à Paris - 9 septembre 1898 à Valvins (Seine-et-Marne, France)
Stéphane Mallarmé, professeur d'anglais, adepte d'une poésie ésotérique, tient un salon littéraire tous les mardis dans son domicile parisien, 87, rue de Rome. Chef de file de l'école symboliste, il est élu
«prince des poètes» en 1896.
Voir : Le Symbolisme et l'aube des temps nouveaux Mao Zedong 26 décembre 1893 à Shaoshan (Hunon, Chine) - 9 septembre 1976 à Pékin (Chine)
Fils d'un riche paysan,
Mao Zedong participe à la fondation discrète du Parti communiste chinois (PCC), en 1921, à Shanghai.
L'alliance de raison entre les communistes et le parti nationaliste Guomindang de Tchang Kaï-chek se clôt sur une rupture brutale. Mao doit fuir sa province du Hounan. C'est la Longue Marche qui le mène au Shaanxi au terme d'un périple de 12000 km. Désormais en sécurité et fort d'une autorité sans faille sur ses troupes, Mao introduit la révolution dans les campagnes par le partage des terres… et le massacre des mécontents.
Pour faire face aux Japonais qui ont envahi le pays, Mao se rapproche de Tchang Kaï-chek. Mais sitôt la Chine libérée, la guerre fratricide reprend. Elle se termine en 1949 par la fuite de Tchang Kaï-chek à Taiwan et la proclamation par Mao de la République populaire de Chine.
Surnommé le
«Grand Timonier»,
Mao Zedong entraîne les Chinois dans des entreprises hasardeuses qui se soldent par des millions ou des dizaines de millions de morts :
«campagne des Cent Fleurs»,
«Grand bond en avant»,
«révolution culturelle».
Il se brouille aussi avec les Soviétiques. À sa mort, il laisse le
pays exsangue mais, contre toute attente, son successeur, le réformiste Deng Xiaoping, le
«Petit Timonier» (à peine plus de 1m 50 de taille !), va engager la Chine dans la voie d’un redressement aussi rapide que spectaculaire.
Voir : Empereur communisteSource : http://www.herodote.net